Prashna Upanishad

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Prashna Upanishad est l'Upanishad de l'Atharva-Veda, une des 12 upanishad majeures.

L'upanishad se présente sous la forme d'un enseignement prodigué par le rishi Pippalada en réponse aux questions que lui posent six adorateurs de Brahma.

Sommaire

[modifier] Première question

À la première question, « d'où naissent (les) créatures ? », le sage répond:

Prajâpati (le maître des créatures) produisit un couple : rayi et prana. le soleil est prana. La lune est rayi. Ceux qui se contentent de l'action méritoire et du sacrifice (védisme) obtiennent le monde de la lune. De là, ils reviennent. C'est la Voie du Sud. Ceux qui cherchent l'atman par l'ascèse, l'abstinence, la foi, la connaissance, parviennent au soleil, le réceptacle des créatures, l'immortalité, la voie supèrieure. « De là, on ne revient pas ». C'est la Voie du Nord.

[modifier] Commentaire

Prana est analogue au soleil, aux énergies Yáng.

Rayi est analogue à la lune, les énergies yin.

La Voie du sud représente la connaissance inférieure. Elle est exprimée par les Véda. Son moyen est le sacrifice ; son but, la jouissance des biens de ce monde (Bhukti).

La Voie du Nord représente la connaissance supérieure. Elle est exprimée par les upanishad du védanta. Son moyen : l'ascèse, l'abstinence, la foi, la connaissance. Son but : le renoncement au monde et la délivrence (mukti).

Cette première réponse exprime parfaitement le changement d'époque qui sépare l'idéologie védique, ritualiste et sacrificielle de l'idéologie védantique, basée sur le renoncement aux biens de ce monde.

[modifier] Deuxième question

À la question « combien y a-t-il de dévas, qui supportent la créature ? », le sage dit :

L'akasha (espace, éther), est ce déva. Mais aussi le vent, le feu, l'eau, la terre, la voix, le mental, la vue, l'ouïe. Supérieur aux éléments, aux sens externes et interne (le mental) est le prana. Tous en dépendent. C'est lui qui soutiens les activités corporelles, vitales, mentales. Il est Agni (le feu), Surya (le soleil), le nuage, le vent, mais aussi terre, lune, breuvage d'immortalité.

« Comme les rayons d'une roue dans leur moyeu, tout est établi en prana ».

[modifier] Troisième question

À la question « d'où naît ce prana », le sage dit :

« Le prana naît de l'atman ». « Il vient dans ce corps par l'action du karma ». Se partageant en cinq souffles, apana (le souffle subtil) va dans les organes d'excrétion et de génération, prana (lui-même) va dans les yeux, les oreilles, la bouche et le nez. Samana soutient les activités digestives. L'atman réside dans le cœur. « Là, il y a cent et un canaux. Chacun a cent branches qui ont chacune 72 000 ramifications. En eux circule le vyana » (6). Par le canal du haut, la sushumna, « udana conduit l'homme pur dans un monde pur, l'homme impur dans un monde impur et avec l'une et l'autre qualité dans le monde de l'homme »(7). « Le soleil est le prana extérieur. » Apana régit la terre. L'akasha est samana et le vent est vyana. La chaleur lumineuse (téjas) est udana. « Ceux chez qui elle s'affaiblit s'acheminent vers une autre naissance avec leur sens résorbés dans le mental. »

[modifier] Quatrième question

[modifier] Cinquième question

[modifier] Sixième question

[modifier] Conclusion