Ombre (psychanalyse)

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Dans le cadre de la psychologie jungienne, il est envisagé que les individus sont porteurs en eux-mêmes d’une part d’eux-mêmes qui se nomme l’ombre. Si l’on devait en donner une définition courte on pourrait dire que « l'ombre est un des principaux archétypes décrits par Carl Gustav Jung dans le cadre de sa psychologie analytique. Elle est un « Éternel antagoniste », qui est à l'origine de nombreux conflits psychiques, tant interne qu’externe, en même temps qu'il impose au sujet de se confronter à ce qu'il veut ignorer de lui-même, et que de cette confrontation peut naître une forme d'éveil. »

« L’ombre est quelquechose d’inférieur, de primitif, d’inadapté et de malencontreux, mais non d’absolument mauvais. » « Il n’y a pas de lumière sans ombre et pas de totalité psychique sans imperfection. La vie nécessite pour son épanouissement non pas de la perfection mais de la plénitude. Sans imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension. » [1]

Sommaire

[modifier] Les difficultés de compréhension liés de ce concept

Jung a aussi parlé de l'ombre du soi, en tant que mal absolu.
Jung a aussi parlé de l'ombre du soi, en tant que mal absolu.

La difficulté pour accéder à la compréhension de ce concept et à la réalité psychique qui lui correspond est double. En effet il existe une part importante de personnes dans l’« impossibilité d’envisager qu’ils ont une vie intérieure en eux-mêmes » et d’autre part, même si elles sont ouvertes à cette réalité, « la nature même de ce qu’est l’ombre, puisqu’elle est ‘en la résumant’, la projection de nos défauts sur les autres, est difficilement accessible ». Car tout simplement nos défauts comme nos erreurs ne sont pas faciles à accepter.

Cet aspect a été très tôt décrit par C.G. Jung pour lui d’ailleurs, « Celui qui nie l'existence de l'inconscient suppose en fait que nous connaissons aujourd'hui totalement la psyché. Et cette supposition est d'une fausseté aussi évidente que la supposition que nous connaissons tout ce qu'il y a à connaître de l'univers physique. Notre psyché fait partie de la nature et son énigme est aussi dépourvue de limites. Il en résulte que nous ne pouvons définir ni la psyché, ni la nature. » in C.G. Jung « L'homme et ses symboles », Robert Laffont, 1964 p 23.

Bon nombre de personnes ne croient pas que l'inconscient existe ou qu'ils possèdent une vie intérieure. On dit alors qu'ils sont en résistance, cette résistance à eux-mêmes se manifeste aussi dans les prises de position anti-analytique ou anti-psychologique de certains, c'est ce que l'on nomme le misonéisme.

Ainsi C.G. Jung va jusqu’à parler de misonéisme à leur sujet c’est-à-dire un refus dans le progrès. Ici, dans le cadre de la psychologie analytique de l’existence de « la vie intérieure », « de l’âme » ou de la « psyché » qui sont dans ce contexte la même chose. Ainsi dès les années 60, C.G. Jung disait que « La psychologie est une science des plus jeunes et parce qu'elle s'efforce d'élucider ce qui se passe dans l'inconscient, elle se heurte à une forme extrême de misonéisme. » in C.G. Jung « L'homme et ses symboles », Robert Laffont, 1964 p 31.

Dans la perspective jungienne questionner l'inexistence de ce concept (ou d'un autre) et refuser de discuter avec soi-même se nomme « être en résistances ».

« Être en résistances » c'est en premier lieu être résistant à soi-même, à sa propre nature même. Cette résistance peut être intellectualisée, sous la forme de critiques intellectuelles attaquant la théorie. Par exemple une forme de résistance : dire que « la psychologie jungienne ne renvoie pas au réel ou est une pseudo-science ou qu'elle est machiste ou féministe, de droite ou de gauche, etc »[réf. nécessaire].

Car finalement cette fixation intellectuelle, comme dans le contexte de clinique de la psychanalyse, une force qui s'oppose au retour dans le conscient, de pensées inconscientes, qui pourraient participer à la guérison du patient.

Quitter la lutte intellectuelle est déjà un chemin vers la guérison, c'est avoir accepté la part d'ombre et commencer à vivre plus sereinement.

[modifier] La nature de l’ombre difficilement accessible

La part d'ombre qui est en nous-même est difficilement accessible. On peut même affirmer que la majorité des gens ignore l'existence qu'elle a en eux-mêmes, le rôle et même l'influence qu'elle a. C'est pourquoi on peut dire que l'ombre a un immense pouvoir souvent « négatif » sur eux.

Et pourtant son expression est relativement facile à trouver et même à prouver. Cette existence est plus facile encore à conscientiser chez les personnes matures sur le plan psychoaffectif.

« Le point de départ est simple : la plupart des hommes ignore leur ombre. […] » Elie G. HUMBERT
« Le point de départ est simple : la plupart des hommes ignore leur ombre. […] » Elie G. HUMBERT

La rencontre avec l'ombre peut se réaliser souvent lors d'une approche clinique (d'inspiration analytique), lors d'un choc important qui nous fait reconsidérer l'importance de nos choix de vie, mais aussi lors de violences (verbales ou physiques) intrapersonnelles.

Néanmoins, on peut conscientiser son existence, au moins intellectuellement, faute d'être libéré sur le plan psychoaffectif de cette présence que seul un travail sur soi peut permettre, en prenant conscience de son discours et ce que l'on dit sur les autres et sur soi-même.

« Le point de départ est simple : la plupart des hommes ignorent leur ombre. […] Le plus souvent elle est projetée dans des troubles somatiques, des obsessions, des fantasmes plus ou moins délirants, ou dans l'entourage. Elle est « les gens », auxquels on prête la bêtise, la cruauté, la couardise qu'il serait tragique de se reconnaître. Elle est tout ce qui déclenche la jalousie, le dégoût, la tendresse… » [2]

[modifier] L'ombre une inconnue puissante

L'ombre est cette part de nous-même que nous nous refusons, a priori de voir, en nous-même. Elle peut être pour celui qui s'y intéresse une source importante de développement personnel.

« L'ombre est la personnification de tout ce que le sujet refuse de reconnaître et d'admettre en lui. Se mêlent en elle les tendances refoulées du fait de la conscience morale, des choix qu'il a faits pour sa vie ou d'accéder à des circonstances de son existence, et les forces vitales les plus précieuses qui n'ont pas pu ou pas eu l'occasion d'accéder à la conscience. » [3]

Elle est issue du résultat d'un ensemble de possibles qui étaient offerts au sujet.

« Ce sont toutes les possibilités du sujet, ce qu'il aurait pu choisir ou être mais qu'il n'a pas vécu jusqu'à présent. Ces potentialités font partie des aspects personnels (qualités et attributs propres à la personne) et collectifs (les possibilités humaines de développement) de la psyché (…) ». [4]

Prendre conscience que tous nos « ennemis » sont pour la plupart que des points de vue intellectuels que l'on donne sur ce que nous sommes (même si ce n'est que potentiellement) mobilise énormément le systême psychique pour « rien » et surtout « le disperse ».

La réalisation de cela, c'est-à-dire en premier une compréhension et la réalisation d'une perte énorme (perte de temps, et d'énergie que nous avons eue) et surtout que nous avons (tant que nous n'arrivons pas à nous recentrer sur nous-même, et lâcher notre « pseudo-guerre »), et nos pseudos ennemis, pour aller de l'avant. En cela la réalisation de cet état puis sa conscientisation et sa mentalisation libératrice (si elle est faite seule) est dangereuse.

« Cette extrême dispersion du psychisme montre que de nombreuses prises de conscience sont nécessaires avant que l'ombre n'apparaisse au conscient. […] La prise de conscience de l'ombre développe d'abord une série d'effets qui sont tous de l'ordre de la perte. En cela, elle est dangereuse.» [5]

[modifier] L'ombre un frère jumeau (une sœur jumelle)

Cette potentialité finit par constituer presque un double, un frère jumeau (ou une sœur jumelle) intérieur opposé comme dans un miroir :

« Carl Gustav Jung pensait qu'au bout de la pénible exploration de notre inconscient se trouvait la découverte du soi, notre lumière intérieure, la part de sagesse divine enfouie au plus profond de nous-mêmes. Mais le psychiatre suisse affirmait qu'avant d'arriver à cette lumière, l'explorateur devait d'abord rencontrer un personnage qu'il a appelé l'ombre. L'ombre peut être définie comme notre double inversé, celui ou celle que nous aurions pu être, mais que nous ne sommes pas. C'est notre face obscure, elle contient l'ensemble des traits de caractère qui n'ont pas pu se développer dans notre personnalité. Elle symbolise en quelque sorte notre frère jumeau opposé qui est caché dans les profondeurs de notre inconscient. »[6]

Cette potentialité finit parfois par se révéler à nous-même, et ceci même s'il ne parvient pas de suite à la conscience.

« Ce frère représente ce qui manque à notre conscience, ce qui aurait pu vivre mais est resté enfoui en nous sans parvenir à naître. Si vous êtes timide et réservé, votre ombre aura probablement les traits d'un personnage très sûr de lui, séducteur et plein de charme. À l'inverse, si vous avez une personnalité énergique, si vous adorez les défis et l'aventure, votre ombre aura l'aspect d'un être anxieux, craintif et pantouflard » [7]

[modifier] Notre part d'ombre : Le pourquoi de l'existence de nos ennemis intimes.

L'ombre est cette partie que parfois nous ne connaissons pas et donc du coup nous projetons sur les autres cette partie méconnue de nous-mêmes. Une autre personne parce qu’elle est différente (un homme, une femme, personne qui a des idées différentes de nous, ses comportements, son positionnement générale dans la vie, une apparence, etc.) et nous en faisons notre ennemi personnel.

L'ombre l'ennemi intime intérieur mais aussi extérieur
L'ombre l'ennemi intime intérieur mais aussi extérieur

Cette personne est forcément moins bien que nous et nous, nous sommes forcément plus « quelque chose » qu’elle. Sous couvert d’idéologie, cet état de rejet de soi par le mépris dans le discours sur les autres, peut même couvrir des catégories de personnes : genres différents, place sociale, niveau d’étude, état de santé (physique ou mentale), ou des états d’être.

Ainsi certaines personnes deviennent notre bête noire (souvent source de nos réprimandes verbales soit agis soit pensées) et évidemment nous lui (la personne) reprochons tous nos défauts ... alors que pour une bonne part nos reproches sur les autres seraient en fait bien valables (à bien y réfléchir) pour nous-mêmes.

En fait l'illusion que nous entretenons en faisant cela est double : d'une part nous pensons en agissant ainsi nous libérer de notre ombre (et cela ne marche d'ailleurs pas) et d'autre part nous empêche d'accéder à nous même en acceptant ces parties de nous même si peu « aimables » (que l'on peut aimer). Et pourtant ce n'est qu'ainsi, en acceptant sa part d’ombre et en l’aimant (nous nous modifions lors de processus) que l'on peut grandir et rentrer dans l'individuation.

« De deux choses l'une, nous connaissons notre ombre ou ne la connaissons pas ; dans ce dernier cas nous avons fréquemment un ennemi personnel sur lequel nous projetons notre ombre, dont nous le chargeons gratuitement, qui la détient à nos yeux comme si c'était la sienne, et auquel on incombe l'entière responsabilité ; c'est notre bête noire, que nous vilipendons et à laquelle nous reprochons tous les défauts, toutes les noirceurs et tous les vices qui sont en propre les nôtres ! Nous devrions prendre une bonne part des reproches dont nous accablons autrui ! Au lieu de cela, nous agissons comme s'il nous était possible ainsi de nous libérer de notre ombre; c'est l'éternelle histoire de la paille et de la poutre. » [8]

Les fonctionnements relationnels peuvent parfois être révélateur de la part d'ombre que nous portons en nous. Surtout si nous les faisons porter par d'autres. Ainsi dans un groupe (une famille, un couple, une entreprise, etc), un des membres de ce groupe est désigné comme le « malade ».

Historiquement nous avons eu les sorcières par exemple, mais d'une certaine manière plus contemporaine, les sexismes, les racismes, les idéologies furent elles antiraciste ou antisexiste dans lesquelles certains individus se réfugient sont le maintien de cette part d'ombre.

« Le meilleur portrait de soi-même est dessiné sur le monde par les sympathies et les antipathies. Il arrive que s'installe un équilibre à plusieurs, où l'ombre est portée par des malades proches ou par quelques intimes.

D'une façon plus collective, il y avait jadis les sorcières et les ennemis, il y a aujourd'hui le gouvernement et la pollution. »[9]

[modifier] La nature archétypale de l'ombre

« L'expérience archétypique est une expérience intense et bouleversante. » C.G. Jung
« L'expérience archétypique est une expérience intense et bouleversante. » C.G. Jung

[modifier] Une production individuelle

En tant qu'archétype, l'ombre est une dynamique psychique inconsciente et autonome à l'origine de mouvements toujours opposés aux mouvements induits par d'autres dynamiques psychiques, archétypiques, pulsionnelles, inconscientes (au sens du refoulé) ou conscientes.

La rencontre, (lors de la clinique, lors d'un travail sur soi, ou de la compréhension de ses rêves, lors ses relations intra-personnelles), avec l'ombre est un bouleversement pour celui qui la rencontre.

« L'expérience archétypique est une expérience intense et bouleversante. Il nous est facile de parler aussi tranquillement des archétypes, mais se trouver réellement confronté à eux est une tout autre affaire. La différence est la même qu'entre le fait de parler d'un lion et celui de devoir l'affronter. Affronter un lion constitue une expérience intense et effrayante, qui peut marquer durablement la personnalité. » [10]

En tant qu'image, dans les rêves et les fantasmes l'ombre apparait souvent sous la forme d'un personnage du même sexe, opposé au rêveur par nombre de ses caractères, entrainant souvent une réaction affective de rejet de la part du rêveur.

Jung a aussi parlé de l'ombre du soi, en tant que mal absolu. Il prend ici parti dans le débat antédiluvien sur le mal : le mal est-il l'expression d'un manque du bien (privatio boni), ou a-t-il une existence en soi, a priori ? La réponse de Jung dans ce débat est sans ambigüité : le mal doit être considéré comme ayant une existence en soi.

[modifier] Une production culturelle

[modifier] Explication

Si la psychologie analytique sous l'impulsion de Carl Gustav Jung, a pu identifier l'expression de cet archétype, dans la culture et en aie fait des catégories, cela ne signifie pas que les archétypes soient des motifs mythologiques présents en nous dont nous serions les héritiers. C'est à dire qu'il n'y a pas comme certains le disent de transmission génétique de la culture.

« On croit souvent que le terme “archétype” désigne des images ou des motifs mythologiques définis. Mais ceux-ci ne sont rien d'autre que des représentations conscientes : il serait absurde de supposer que des représentations aussi variables puissent être transmises en héritage ». [11]

Il s'agit de catégorisations, de tendances en nous, qui si on en prend conscience nous permettent de mieux nous connaitre et nous comprendre :

« L'archétype réside dans la tendance à nous représenter de tels motifs, représentation qui peut varier considérablement dans les détails, sans perdre son schème fondamental. » [12]

Ainsi quand nous avons conscience qu'il existe un motif en nous, comme ici l'ombre, nous pouvons alors retrouver sa trace dans des expressions culturelles car elles ont l'expression de l'âme humaine.

[modifier] L'exemple de Dark Vador

Parmi certaines productions culturelles anciennes et modernes on peut noter les exemples suivants repris par certains[Qui ?] psychologues analytiques. Dark Vador, le personnage personnifiant le mal dans la saga Star Wars, est supposé par ces psychologues être basé sur l'archétype culturel de l'ombre. En effet, le côté lumineux et/ou obscur de la Force leur semble correspondre à la psychologie analytique du psychanalyste Jung et en particulier son concept d'ombre.

Une Ombre (la part d'ombre qui est en nous, donc dans le jargon Jedi « le côté obscur de la Force ») à qui l'on cède conduit à la destruction de soi et/ou des autres. Ce concept, en dehors d'être la source du personnage, désigne donc une réalité psychique présente en chacun de nous.

Pour les partisans de cette interprétation, la fascination qu'exerce le personnage de Dark Vador, attractive ou répulsive, est dû au fait que l'imaginaire du personnage repose sur un phénomène bien réel, y compris pour le spectateur.

Cette interprétation ne correspond pas toutefois au dogme Jedi, pour qui le Côté Obscur n'est pas une facette de la personnalité de ses utilisateurs mais une puissance extérieure qui les contrôle. Assimiler l'ombre jungienne au Côté Obscur correspond plutôt à la vision hérétique de Jedi comme Vergere.

« Au début de l’histoire de Star Wars, la princesse Leia est la jeune fille. Mais, à mesure que l’histoire avance, elle devient l’anima qui découvre les pouvoirs de la force ; l’inconscient collectif; et qui devient une partenaire égale avec Luke, qui s’avère être son frère.

Le héros est guidé par le vieil homme sage. Il est une forme de l’animus et révèle au héros la nature de l’inconscient collectif. Dans Star Wars il est Obi Wan Kenobi et, plus tard, Yoda. Il est à noter qu’ils instruisent Luke au sujet de la force et, à mesure que ce dernier acquiert de la maturité, ils meurent et font dorénavant partie de lui.

Vous devez vous demander ce qu’est l’archétype représenté par Darth Vader[13], le père sombre. Il est l’ombre et le maître de la partie sombre de la force. Il se révèle aussi être le père de Luke et de Leia. Quand il meurt, il devient l’un des vieux hommes sages. »

Le texte intégral et traduit est disponible à [2] d’après le Dr. C.George Boeree de l’Université de Shippensburg en Pennsylvanie.

[modifier] Autres exemples

  • L'Étrange Cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde : Le Docteur Jekyll, un philanthrope obsédé par sa double personnalité, met au point une potion pour détruire son mauvais côté, mais c'est ce côté là qui, nuit après nuit, finalement prendra le dessus et le transformera en monstrueux Mister Hyde[14].
  • La Belle et la Bête : La Bête dans le film La Belle et la Bête réalisé par Jean Cocteau.[15]
  • Le Miroir magique : Le Miroir magique dans Blanche Neige, qui révéle la part « maléfique » mais vraie de la reine mais aussi a blanche neige qu'elle est porteuse « potentiellement » de cette cruauté.[16],[17]
  • Galactica [18] :
    • Battlestar Galactica : Le personnage de Gaïus Baltar communique avec un être de son esprit qui prend la forme de sa bien aimée cylon Caprica Six. Cette dernière fera aussi la même expérience avec un avatar de Gaïus.
    • Galactica (Battlestar Galactica ou Battlestar Galactica 1978) est une série télévisée américaine. Au cours d'un long périble les héros, recherche le chemin de la terre. Vers la fin de la série, les deux héros principaux le Capitaine Apollo (Richard Hatch) et Lieutenant Starbuck (Dirk Benedict (VF : José Luccioni))) vont aller vers le « Bien » et vers la terre. Les épisodes qui concluent la série montrent que les héros se transforment en fin de parcours. Leurs uniformes deviennent des uniformes de lumiéres et ayant renoncés à la guerre, luttant pour la paix, les héros rejoignent les forces de « Bien ». Lors des épisodes 19-20 et 21.
      • 19 : Opération Terra (Experiment in Terra)
      • 20 : Celestra (Take The Celestra)
      • 21 : La Main de Dieu (The Hand of God)
  • Star Trek : Dans la série télévisée, Star Trek, plus extactement la saison crée entre (1987-1988) que l'on nomme Star Trek : La nouvelle génération on retrouve cette figure de l'ombre. Ainsi dans la Saison 1 de Star Trek : La nouvelle génération à l'épisode 23 : "23 (1-23) : L'essence du mal (Skin of Evil)", la figure de l'ombre dont nous sommes porteur est clairement personnifiée.[19]

[modifier] Notes et références

  1. in C.G. Jung « L'Âme et la vie », LGF - Livre de Poche, 1995 (ISBN 2-253-06434-3). L'ouvrage L'Âme et la vie est constitué de textes essentiels de Carl Gustav Jung, réunis et présentés par Jolande Jacobi, introduits par Michel Cazenave.
  2. in Elie G. HUMBERT : « L'homme aux prises avec l'inconscient », espaces libres, Albin Michel, pp 29-44
  3. P.34 in Elysabeth LEBLANC, la psychanalyse jungienne, Collection Essentialis, ED. Bernet-Danilot, avril 2002
  4. P.34 in Elysabeth LEBLANC, la psychanalyse jungienne, Collection Essentialis, ED. Bernet-Danilot, avril 2002
  5. in Elie G. HUMBERT : « L'homme aux prises avec l'inconscient », espaces libres, Albin Michel, pp 29-44
  6. « Le pouvoir du miroir » par Daniel Cordonier, paru aux Éditions Georg (2e édition 1999).
  7. in « le pouvoir du miroir » par Daniel Cordonier, paru aux Éditions Georg (2e édition 1999).
  8. in C.G.Jung, L'homme à la découverte de son âme, Éd. Mont-Blanc, 4e éd., p.380
  9. in Elie G. HUMBERT : « L'homme aux prises avec l'inconscient », espaces libres, Albin Michel, pp 29-44
  10. in C.G. Jung « Sur l’Interprétation des rêves », Albin Michel, 1998 p 120.
  11. in C.G. Jung « L'homme et ses symboles », Robert Laffont, 1964 p 67.
  12. in C.G. Jung “ L'homme et ses symboles ”, Robert Laffont, 1964 p 67.
  13. Nom de Dark Vador en version originale. Une étymologie possible est dark father.
  14. Patrick Menneteau, Pourquoi l'étrange psyché de Dr Jekyll and Mr Hyde ?, Ecosse Littérature et Civilisation 9, université de Grenoble III (1990): 53-63.
  15. Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, POCKET, (ISBN 2-266-09578-1). La Bête (du conte la Belle et la Bête) représentait le sexe bestial... et la Belle, une fois qu'elle s'est détachée de son père pour aimer un autre homme, apprend à reconnaître l'amour dans l'acte sexuel, représenté cette fois-ci par la Bête qui devient Prince.
  16. Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, POCKET, (ISBN 2-266-09578-1)

    « Tout conte de fées est un miroir magique qui reflète certains aspects de notre univers intérieur et des démarches qu'exige notre passage de l'immaturité à la maturité. Pour ceux qui se plongent dans ce que le conte de fées a à communiquer, il devient un lac paisible qui semble d'abord refléter notre image ; mais derrière cette image, nous découvrons bientôt le tumulte intérieur de notre esprit, sa profondeur et la manière de nous mettre en paix avec lui et le monde extérieur, ce qui nous récompense de nos efforts. »

  17. Bruno Bettelheim, Psychanalyse des contes de fées, POCKET, (ISBN 2-266-09578-1)

    « Les mythes mettent en scène des personnalité idéales qui agissent selon les exigences du surmoi, tandis que les contes de fées dépeignent une intégration du moi qui permet une satisfaction convenable des désirs du ça. »

  18. Jim Iaccino, rédacteur associé à HNR (professeur de psychologie et un des responsables de Galactica.TV), Conférence sur les Cylons de Battlestar Galactica , Le visage humain derrière l’ombre de Jung 31/10/2005
  19. WOODS L. A. ; HARMON G., JUNG AND STAR TREK: THE COINCIDENTIA OPPOSITORUM AND IMAGES OF THE SHADOW, in « L.Journal of popular culture » (J. pop. cult.) ISSN 0022-3840 Source / Source 1994, vol. 28, no2, pp. 169-184 [16 page(s) (article)] ; Localisation de l'article pour la France : INIST-CNRS, Cote INIST : 23833, 35400005186607.0050 Commander l'article au CNRS sur internet :[1]

[modifier] Bibliographie

  • C.G. Jung « L'Âme et la vie », LGF - Livre de Poche, 1995 (ISBN 2-253-06434-3).
  • John Beebe, « Identifying the American shadow: typological reflections on the Los Angeles riots. » Psychological Perspectives, 27, 1992, pp. 135-139.
  • Martine Sandor-Buthaud, « Au-delà du bien et du mal : la réalité de l’ombre et de la destructivité » (Cahiers Jungiens de Psychanalyse, n°112, Paris 2004)
  • Daniel Cordonier, « Le pouvoir du miroir », Éditions Georg (2e édition 1999).
  • Elysabeth Leblanc, « La psychanalyse jungienne », Collection Essentialis, ED. Bernet-Danilot, avril 2002
  • Elie G. HUMBERT, « L'homme aux prises avec l'inconscient », espaces libres, Albin Michel

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes