Nouzonville

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Nouzonville
Carte de localisation de Nouzonville
Pays France France
Région Champagne-Ardenne
Département Ardennes
Arrondissement Arrondissement de Charleville-Mézières
Canton Canton de Nouzonville
Code Insee 08328
Code postal 08700
Maire
Mandat en cours
M. Guy Istace
2001-2008
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Charleville-Mézières
Latitude
Longitude
49° 48′ 57″ Nord
         4° 44′ 45″ Est
/ 49.8158333333, 4.74583333333
Altitude m (mini) – m (maxi)
Superficie 10,92 km²
Population sans
doubles comptes
6 869 hab.
(1999)
Densité 629 hab./km²

Nouzonville est une commune française, située dans le département des Ardennes et la région Champagne-Ardenne.

Sommaire

[modifier] Histoire

A l'origine, Nouzonville s'appelait seulement "Nouzon".Une histoire locale raconte qu'il y a très longtemps, sur les bords de Meuse où se trouve actuellement la commune, vivait un pêcheur. Lorsqu'on lui demandait s'il avait pêché quelque chose dans la journée, il répondait, en patois local : "Nous ons du pechon" (nous avons du poisson). En prononçant la liaison, cela donne "nouzon du pechon". C'est de cette façon particulière de parler que viendrait le nom de NOUZONville.

[modifier] Administration

Maires successifs :

  • Charles Jeunehomme-Rousseau, né en 1827 et décédé à Nouzon le 28 août 1877, était fabricant de ferronnerie, maire de Nouzon et membre du conseil d’arrondissement. Lors de la guerre de 1870, il subit 3 mois de captivité en Allemagne[1].
Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 M. Jean-Marcel CAMUS
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[2])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
6 971 7 813 7 797 7 355 6 970 6 869
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

[modifier] Personnalités liées à la commune

Franz Bartelt

D'origine poméranienne (Pologne), la famille Bartelt s'installe dans les Ardennes, la région d'Arthur Rimbaud. Un endroit prédestiné pour le jeune Franz qui apprend à lire dans les romans policiers que dévore sa mère, et commence à écrire à l'âge de treize ans. Un an plus tard il quitte l'école et gagne sa vie en enchaînant les petits boulots. A dix-neuf ans, il entre dans une usine de transformation de papier, un autre lieu symbolique pour l'écrivain qu'il est en passe de devenir. En 1980, il s'installe à Nouzonville et se consacre à l'écriture. Pendant cinq ans de labeur au rythme des trois-huit, il aligne deux volumes par an sans se soucier de se faire publier. C'est à partir de 1985 qu'il fait de l'écriture son unique moyen de subsistance. Poète, nouvelliste, dramaturge et feuilletoniste, il donne également huit pièces de théâtre à France Culture et des chroniques estivales à L'Ardennais. A partir de 1995, il connaît la consécration avec la publication de ses romans, tous applaudis par la critique et certains sélectionnés pour les prix littéraires, (Les Fiancés du paradis, La Chasse au grand singe, Le Costume, Les Bottes rouges, Le Grand Bercail et Terrine Rimbaud).

Il a écrit les marcheurs dont voici un extrait:

"Je suis d'un pays construit par le silence. Et qui assemble, vallée contre vallée, d'autres pays vieux et lointains.
Ma jeunesse s'est brûlée dans la plaine. Je n'ai que des souvenirs de plein été."
"Je m'en irais bien, certains jours, vers ce temps sans noblesse, qui va. Je m'en irais bien, certains jours, au devant des fatigues de la liberté, vers ces matins de brumes harnachées de soleils, vers ces rivages verts que le vent pousse dans la mer, vers ces villes de brique rousse et de froid, posées sur des paysages plus lumineux que le ciel. Certains jours, je m'en irais bien pour m'en aller."

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes

  1. La vie rémoise
  2. Nouzonville sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes