Maxime Lisbonne

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Maxime Lisbonne est né à Paris en 1839 et est mort à La Ferté-Alais (Seine-et-Oise aujourd'hui Essonne) en 1905.

Comme engagé dans la marine il participe à la Guerre de Crimée. Puis il devient chasseur à pied et ensuite zouave.Son engagement terminé il se lance dans le théâtre et devient directeur de la salle les Folies Saint-Antoine, mais il fait faillite en 1868. Il devient alors agent d'assurance.

Pendant le Siège de Paris par les Allemands, il est élu capitaine du 24e bataillon de la Garde nationale, avec lequel il participe au combats de Buzenval en janvier 1871. Dès le 14 mars, comme délégué du Xe arrondissement il est membre du Comité central de la Garde nationale. Le 3 avril, il est élu chef de la Xe légion de la Garde nationale. Le 1er mai il est nommé lieutenant-colonel et prend le commandement des fortifications parisiennes entre la Point-du-Jour et la Porte de Versailles. Pendant la Semaine sanglante, il organise la défense du Panthéon et du Château-d'Eau. Le 26 mai, il est blessé et arrêté. En décembre 1871, le Conseil de guerre le condamne à la peine de mort, mais un second conseil, en juin 1872, commue sa peine en travail forcé en Nouvelle-Calédonie.

Après l'amnistie de 1880, il revient en France, reprend ses activités théâtrales aux Bouffes du Nord. Il se lance dans le journaliste avec L'Ami du Peuple où il prône la révolution sociale. Il ouvre différents cabarets, La Taverne du Bagne, Le Casino des Concierges, Le Ministère des Contributions directes. Il s'y ruine. Il termine sa vie comme débitant de tabac à La Ferté-Alais.

[modifier] Sources

  • Bernard Noël, Dictionnaire de la Commune, Flammarion, Collectiion Champs, 1978.