Utilisateur:Malost/Bac à sable 2

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Article : Peste de 1720 à Aix-en-Provence

La peste de 1720, importée de Marseille dans toute la Provence en mai 1720, est une épidémie qui s'est étendue dans toute la région et a causé des ravages dans la plupart des villes. Aix-en-Provence, de par sa proximité avec Marseille, s'est trouvée en premier ligne des ravages causés par l'épidémie.

Sommaire

[modifier] Origines de la peste

Icône de détail Articles détaillés : Grand-Saint-Antoine et Peste de Marseille.

Le 25 mai 1720, un navire dénommé le Grand-Saint-Antoine, commandé par le capitaine Jean-Baptiste Chataud, accoste à Marseille, chargé d'étoffes précieuses de Syrie. À son bord, la peste se déclare. Les formalités de quarantaine ne sont pas respectées et, le 4 juin, les passagers débarquent. En quelques semaines, Marseille est ravagée par la peste.

De part sa position de voisine de Marseille, Aix-en-Provence est la ville la plus menacée. Les deux villes ont des voies d'échange extrêmement fréquentées, par la route de Luynes[1].

[modifier] Mesures prises par les autorités

[modifier] Premières mesures

Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc, archevêque d'Aix.
Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc, archevêque d'Aix.

Dès que les autorités sont informées des premiers cas de peste à Marseille, le premier consul d'Aix, Joseph Clapier de Vauvenargues[2], avec l'aide des membres du Parlement de Provence prend des mesures préventives pour prémunir la ville de la contagion. Parmi ces mesures, interdiction est faite aux Marseillais « de sortir des limites de leur terroir[3] ». Tous les échanges sont interrompus ; les portes de la ville, à l'exception de la porte Saint-Jean et de la porte Bellegarde, sont fermées ; des gardes bourgeoises sont organisées ; les juifs sont expulsés « sous peine de mort »[1]. Au total, 23 arrêts relatifs à la peste sont publiés en août, 20 en septembre[4].

[modifier] Mesures prises dans l'urgence

Dans le même temps, l'archevêque d'Aix, Charles Gaspard Guillaume de Vintimille du Luc, contribue à soulager la population par le moyen de ses aumônes[1].

[modifier] Article connexe

[modifier] Notes

  1. abc Paul Gaffarel, La peste de 1720 à Marseille et en France d'après des documents inédits, Paris, Perrin et Cie, 1911.
  2. Joseph Clapier était le père du moraliste Vauvenargues.
  3. « 1720 : la peste frappe Marseille », Monique Lucenet.
  4. Délibération du conseil de la communauté d'Aix, 31 juillet 1720, archives communales d'Aix-en-Provence.