Malakov

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Malakov (en cyrillique Малаков) et Malakhov (en cyrillique : Малахов) est un nom de famille slave, parfois transcrit en français par Malakoff.

Sommaire 1 Patronyme 2 Toponyme 3 Gastronomie 4 Entreprise

[modifier] Patronyme

• Aimable Pélissier, duc de Malakoff, maréchal français ;
• Boris Malakhov (1923-1988), soldat soviétique et héros de l'Union soviétique
• George Malakov, artiste ukrainien ;
• Mikhaïl Malakhov (1923-1988), soldat soviétique et Chevalier de l'Ordre de Gloire
• Mikhaïl Malakov, explorateur russe de l'Arctique.
• Vladimir Malakhov, grand-maître international d'échecs russe
• Vladimir Malakhov, danseur russe
• Vladimir Malakhov, hockeyeur russe

[modifier] Toponyme

Canada

• Sheen-Esher-Aberdeen-et-Malakoff est une municipalité du Québec ;
• Malakoff est une municipalité de l'Ontario ;

États-Unis

• Malakoff est une ville du Texas ;
• Malakoff Diggins State Historic Park est un parc en Californie ;

France

• Avenue de Malakoff est une rue du XVI^e arrondissement de Paris ;
• Malakoff est une commune française des Hauts-de-Seine ;
• Malakoff - Plateau de Vanves est une station du métro de Paris (ligne 13) ;
• Malakoff - Rue Étienne Dolet est une station du métro de Paris (ligne 13) ;
• Quartier Malakoff, quartier de Nantes ;
• Malakoff est un lieu-dit dans le Berry, en Brenne, situé entre Vendœuvres et La Caillaudière ;

Ukraine

• La Tour Malakoff (à l'origine Kourgane) était une des fortifications lors du Sébastopol pendant la Guerre de Crimée et de la Bataille de Malakoff.

[modifier] Gastronomie

Les malakoffs, spécialité vaudoise (Suisse romande), sont de délicieux beignets au fromage (gruyère).

Origine des Malakoffs

Au moment de la guerre de Crimée (1853-1855), les troupes anglaises et françaises dans le rang desquelles combattaient de nombreux Suisses, se trouvèrent immobilisées devant la ville de Sébastopol, puissamment défendue par l’artillerie lourde du fort Malakoff. Après plusieurs assauts infructueux, le Général Pélissier organisa un blocus de la ville et fit creuser des tranchées en zigzag pour permettre une approche du fort à l’abri des obus russes. Pendant ce travail de sape qui dura plus d’une année, les soldats organisaient des bivouacs au cours desquels ils faisaient frire des tranches de fromage dans une poêle ou simplement réchauffées autour d’un feu de camp. Après un siège de 14 mois, le fort fut prit et Sébastopol tomba, mettant fin à la guerre de Crimée, consacrant la défaite de la Russie par le traité de Paris, signé le 30 mars 1856.

A leur retour au foyer, de nombreux Suisses originaires de la côte vaudoise se regroupèrent pour commémorer la prise de Sébastopol et prirent l’habitude de célébrer cet événement en se réunissant autour d’un feu de camp qui leur rappelait les bivouacs d’antan. Pendant ces festivités qui avaient lieux en plein air, ils dégustaient comme à l’époque, des tranches de fromage frites à la poêle dans du beurre, accompagnées de pain et de moult pichets de vin blanc. En souvenir des assauts de la célèbre tour de Sébastopol, on donna à ce fameux met à base de fromage le nom de Malakoff.

En ce qui concerne la recette des Malakoffs telle que nous la connaissons aujourd’hui, voici sa véritable origine. En suivant la chronologie de l’histoire on peut relever qu’entre 1880 et 1891, un jeune couple de Bursins, Jules et Ida Larpin, était au service du Prince Jérôme Bonaparte (1822-1891) dit Prince Napoléon, à la villa Prangins sur la propriété de la Bergerie. Le Prince Napoléon, neveu de Napoléon Ier, surnommé Plon-plon par ses intimes en raison de sa passion pour les stratégies militaires et les soldats de plomb, organisa une réception dans sa résidence de la Bergerie à Prangins à laquelle participaient des vétérans de la guerre de Crimée. A cette occasion, Mme Larpin, toujours à la recherche de nouveauté dans l’art culinaire et à la demande du Prince qui voulait honorer ses hôtes, servit comme entrée une version adaptée de Malakoffs sous forme d’une tranche de gruyère enrobée de pâte à frire et cuite dans du beurre. A la mort du Prince Napoléon en 1891 et devant le succès de sa recette, elle eut l’idée d’en faire bénéficier ses cousins Alfred et Rose Larpin alors tenancier de l’Auberge d’Eysins. Devenu plat principal de l’auberge, la recette devait être allégée et l’huile de friture remplaça le beurre de cuisson. Cela ne diminua en rien le succès de cette spécialité. Au contraire elle fût jugée plus digeste et fut accompagnée de salade, cornichons, petits oignons et moutarde.

Cette recette qui figure dans le « cahier de recette de maman Rose » est encore utilisée de nos jours et continue de plaire puisqu’aujourd’hui encore on vient de loin pour déguster les Malakoffs d’Eysins. Dans le livre d’or de l’auberge anciennement détenu par Monsieur et Madame Genicoud, propriétaires de l’auberge de 1955 à 1980, figurent de nombreuses célébrités dont Mistinguett, Yvonne Printemps, Pierre Fresnay, le Roi de Jordanie, Alain Delon etc.

Les malakoffs sont aujourd'hui devenu une spécialité culinaire de la Côte vaudoise et peuvent être dégusté à l'Ecusson Vaudois à Eysins ainsi qu'à Luins, Bursins et Vinzel.

[modifier] Entreprise

Le Groupe Malakoff est une institution de protection sociale complémentaire.