Métiers du bâtiment

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pour les articles homonymes, voir Bâtiment.

Les métiers du bâtiment regroupent, sous la maîtrise de l'architecte, toutes les ingénieries, techniques et, tous les corps de métiers exécutants, nécessaires à la construction, la réhabilitation, ou la rénovation d'un ouvrage d'habitation, tertiaire, ou industriel.

Sommaire

[modifier] La maîtrise d'œuvre

La maîtrise d'œuvre est assurée en principe par l'architecte, éventuellement associé à un bureau d'études techniques (BET). Par dérogation, elle peut être assurée sans le concours d'un architecte par un bureau de maîtrise d'œuvre, par un bureau d'études techniques, ou même par un entrepreneur du bâtiment. Dans la pratique, il s'agit de la réalisation des études d'un projet de construction. La maîtrise d'œuvre consiste en la gestion des aspects techniques et esthétiques de l'ouvrage.

Il arrive que la maîtrise d'œuvre soit assurée par le maître d'ouvrage lui-même.

[modifier] Nouveaux enjeux

En raison de la pression foncière, parfois de la spéculation le prix des terrains et des logements tend à fortement augmenter. La diminution des coûts de matériaux, de mise en œuvre et surtout de fonctionnement sont des enjeux importants.
Le secteur du bâtiment est en Europe le premier consommateur d'énergie primaire (40% de l'énergie totale consommée) avant les transports (30%) et l'industrie (30%), en étant responsable de plus de 40% des remissions totales de CO2 (avec d’importantes différences régionales liées à l’âge des construction et au climat). Les économies d’énergie sont un enjeu économique et écologique majeur pour ce secteur. Des maisons passives et même énergiquement positives existent par milliers en Allemagne et suisse, mais d’autres pays ont fait peu d’efforts, bien que le prix du pétrole et de l’énergie augmenteront inéluctablement (manque de pétrole, manque d’uranium à partir de 2024 selon l’AIEA). Une directive européenne sur la performance énergétique des bâtiments vise à réduire leur consommation énergétique de 22% d'ici 2010. L'urbanisme et les routes génèrent d'importants impacts écologiques et paysagers, en particulier de fragmentation écologique et en terme de gaspillage d'énergie et de surexploitation de ressources pas, peu difficilement ou coûteusement renouvelables. Ce sont des impacts que la HQE (Haute qualité environnementale) contribue à réduire significativement.

[modifier] L'économiste de la construction

  • Aujourd’hui, les opérations de construction, réhabilitation ou rénovation d’un bâtiment deviennent de plus en plus complexes du fait de l’évolution permanente des techniques et des réglementations. La maîtrise financière des études, de la réalisation et de l’exploitation de l’ouvrage est donc indispensable à l’acte de bâtir.
  • De ce fait, la mission de l’économiste de la construction s’effectue en étroite collaboration avec les architectes et les ingénieurs du projet. Pour cela, il doit comprendre et analyser le projet dans sa globalité afin d’établir l’étude technique et financière la plus pertinente. Ce travail exige un véritable dialogue au sein de la maîtrise d’œuvre et avec la maîtrise d’ouvrage pour que le projet soit traité de manière exhaustive.

[modifier] Une Intervention Continue

L’appui de l’économiste de la construction au cours du processus d’avancement d’un projet :

  • L’Esquisse (ESQ) : L’économiste de la construction rédige une description sommaire de l’ouvrage et engage un dialogue avec la maîtrise d’ouvrage afin de mieux comprendre les souhaits de cette dernière. Il fournit une première estimation du coût des travaux.
  • Les Avant Projet Sommaire et Détaillé (APS / APD) : Il remet au maître d’ouvrage une description précise du projet ainsi qu’une estimation des travaux à valeur contractuelle. L’économiste de la construction s’engage donc sur un montant de travaux auquel s’appliquera une marge de tolérance lors de la phase des travaux.
  • Le Projet (PRO / EXE) : L’économiste de la construction réalise les pièces écrites descriptives des travaux en fonction des prescriptions retenues. Il affine son estimation en incluant les dernières modifications.
  • L’Appel d’offre (ACT) : Il effectue l’analyse des offres pour la maîtrise d’ouvrage en fonction des critères définis pour choisir le mieux disant. L’économiste de la construction assiste la maîtrise de l’ouvrage dans les négociations avec les entreprises.
  • Direction et Exécution des Travaux (DET) : Il s’assure de la bonne mise en œuvre de ses prescriptions et établit le suivi financier du chantier.
  • Réception des ouvrages (AOR) : L’économiste de la construction solde les comptes du chantier en validant les décomptes généraux définitifs.

[modifier] Autres interventions

  • Études de Faisabilité ou de Programmation : l’économiste de la construction évalue les coûts de réalisation d’études et/ou de construction d’un ouvrage ainsi que les impacts budgétaires du bâtit sur son environnement.
  • Concours d’architecture ou de maîtrise d’œuvre : il décrit l’ouvrage et évalue le coût de la construction.
  • Diagnostic (DIA) : Dans le cas de projets de réhabilitation ou de rénovation, il effectue les diagnostics généraux des ouvrages existants.
  • Assistance à la maîtrise d’ouvrage (AMO) : L’économiste de la construction peut également assister la maîtrise d’ouvrage dans les domaines de l’exploitation et la maintenance du patrimoine bâti.

Il existe beaucoup de formes d'assistance à la maîtrise d'ouvrage. La plus connue consiste en l'aide à l'élaboration du programme ( à ne pas confondre avec le parti architectural, qui est le "manifeste" de l'architecte) soit d'aménagement, soit d'exploitation. Cette assistance est de plus en plus souvent assortie d'une étude en coût global : A savoir la simulation du coût total d'un bâtiment tout le long de sa durée de vie (construction, études, modifications, exploitation et déconstruction). Cette pratique est de plus en plus demandée par les maîtres d'ouvrage, sous l'impulsion de l'application des politiques de la Haute Qualité Environnementale.

[modifier] Le pilote

C'est le technicien chargé de l'élaboration, du suivi et de la gestion du planning. Anciennement appelé "maître de chantier", le pilote coordonne l'intervention des différentes entreprises dans la construction de l'ouvrage. Il peut ainsi être chargé de la mission de direction des études techniques (DET) et/ou ordonnancement, pilotage et coordination (OPC).

[modifier] Le géotechnicien

C'est l'ingénieur chargé de l'étude du sol au niveau mécanique. Il va conseiller le maître d'œuvre dans le choix des fondations. Cela pourra influencer la conception de l'ouvrage. Son travail repose sur l'exploitation des données d'une campagne de reconnaissance du sol (sondages, forages, essais d'identification des sols,...) Il s'agit d'un métier encore jeune, qui s'est particulièrement développé dans les années 1980.

[modifier] Rôle du géotechnicien

Son domaine est l'étude du "risque sol" dans la construction. Nombreux sont les ouvrages qui subissent une fissuration, non pas parce qu'ils ont été mal conçus ou construits, mais parce que le sol de fondation (ou niveau d'assise) a été mal appréhendé. Il peut exister un défaut de portance, des zones de compressibilité variable, des hétérogénéités liées à l'histoire de la mise en place du terrain,... autant de causes conduisant à des sinistres.

Le travail du géotechnicien s'applique également dans le confortement de bâtiments fissurés suite à des mouvements du sol : il doit alors expliquer les causes des désordres et proposer des techniques de travaux visant à obtenir une stabilisation de l'ouvrage.

[modifier] Missions géotechniques

Afin de simplifier et d'accorder les relations entre le concepteur du projet et l'intervention du géotechnicien, une norme française (NF P 94-500) a été produite définissant les différentes missions du géotechnicien. Cela était nécessaire car celui-ci intervient tout au long du projet, depuis l'esquisse jusqu'à la phase chantier. Son rôle passe par les étapes suivantes :

  • produire une étude préalable de faisabilité, qui constitue un état des lieux concernant le sol et dresse les (éventuelles) difficultés susceptibles d'être rencontrées ;
  • puis l'étude de faisabilité s'appuyant en général sur l'avant-projet sommaire (APS) permet de définir des principes de fondation compatibles avec le sol et le projet ;
  • en phase avant-projet détaillé (ou en phase projet), de nouvelles investigations peuvent être réalisées afin d'affiner les données relatives au sol, pour le principe de fondation choisi - à cette étape, on prend en compte les charges apportées par l'ouvrage, il s'agit donc d'un travail en collaboration avec l'ingénieur chargé de l'étude des structures - les dernières modifications de conception sont apportées au projet ;
  • en phase travaux, le géotechnicien effectue des contrôles et adapte si besoin les techniques d'exécution en cas de données découvertes en cours de chantier ou de difficultés liées à un contexte particulier (intempéries,..)

Une dernière catégorie de mission concerne l'étude des sinistres post-construction.

Pour plus de précisions, et la visualisation de la norme en ligne http://www.u-s-g.com/norme.htm

[modifier] L'ingénieur des sites et sols pollués

C'est l'ingénieur chargé de l'étude du sol, de l’eau et de l’air afin d’évaluer les risques sanitaires et environnementaux. Il doit établir un schéma conceptuel, qui synthétise la situation sur le site, en prenant en compte les sources de pollution, les vecteurs de pollutions (sa mobilité et les chemins qu’elle peut emprunter) et les cibles (l’environnement et les humains). Son travail repose sur l'exploitation des données historiques (recensement des activités ayant eu lieu sur le site ou à proximité) et des données de terrain acquises à partir de sondages, forages, échantillonnage et analyses des sols, de l’eau et de l’air. Il s'agit d'un métier peu connu qui complète celui des architectes et des géotechniciens. Les risques sanitaires liés à la pollution étant de plus en plus pris en compte, notamment pour des questions de responsabilités et de coûts de dépollution, le rôle de l’ingénieur sites et sols pollués prend de l’importance.

[modifier] Rôle du bureau d'études environnement

Il va assister le maître d'ouvrage dans le choix des mesures à prendre pour garantir la santé des futurs occupants du bâtiment. Les causes de pollutions peuvent être nombreuses souvent considérées bénignes au début dans le cas d’accidents (déversement d’huiles par exemple) ou plus insidieuse dans le cas de pollutions chroniques (les substances volatiles peuvent diffuser dans le sol sur plusieurs mètres). La nature des polluants peut être très diverse : hydrocarbures, solvants, métaux, … il est nécessaire de faire appel à des experts en cas de doute.

[modifier] Missions d'ingénierie environnementale

Les ouvrages qui présentent des risques pour ses occupants ne sont pas rares, non pas parce qu'ils ont été mal conçus ou mal construits, mais parce que les matériaux se sont révélés dangereux (plomb, amiante, etc.) ou que le sol a pu être pollué souvent par une activité passée et que le changement d’usage a mal été appréhendé. L’assistance à maîtrise d’ouvrage consiste donc à accompagner le maître d’ouvrage et de le conseiller. Cela pourra comme en géotechnique influencer la conception de l'ouvrage. L’autre part de sa mission est la maîtrise d’œuvre de dépollution : réalisation d’études historique et documentaire, de diagnostics de sol, d’évaluation des risques sanitaires (EQRS), interprétation de l’état des milieux (IEM), mise en place de plan de gestion, analyse de risques résiduels (ARR),…

[modifier] Excavation / Traitement du sous sol

Exception française en Europe, les sols pollués en place ne sont pas considérés comme des déchets. Ils ont un statut particulier qui leur permet d’être géré au mieux en fonction de l’usage du site. Attention les autorités insistent sur le fait que les sites doivent être débarrassés de leurs polluants en priorités plutôt que confinés. Quoi qu’il en soit de nombreuses solutions existent de traitement des sols pollués (excavation, venting, sparging, bio augmentation, etc.) L’excavation est la technique la plus évidente mais pas toujours la mieux adaptée. Elle convient assez dans les cas de ventes ou de cessions immobilières car les protagonistes sont pressés. Toutefois son coût reste très élevé et d’autres filières se développent pour éviter d’enfouir la terre! Il faut noter que cette technique n’est pas toujours applicable au cœur d’une entreprise en fonctionnement.

Pour plus de précisions : http://www.brgm.fr/brgm/Sites_sols_poll/main_content.html Site ludique du bureau de recherche géologique et minière.

[modifier] Le contrôle technique

C'est la Loi Spinetta du 6 janvier 1978 qui a instauré le Contrôle Technique en France. Il s'agît de prévenir les aléas techniques susceptibles d'entraîner des sinistres, et de vérifier le respect des règles de l'art en matière de construction. Cette mission est confiée à des sociétés appelées bureaux de contrôle. Le contrôle technique est rendu obligatoire pour les travaux de certains bâtiments:

Selon le décret n° 78-1146 du 7 décembre 1978 

1° D'établissements recevant du public classés dans les 1ère, 2ème, 3ème et 4ème catégories; 2° D'immeubles dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 28 mètres par rapport au niveau du sol ; 3° De bâtiments, autres qu'à usage industriel :

  • élément comportant des éléments en porte à faux de portée supérieure à 20 mètres ou
  • des poutres ou arcs de portée supérieure à 40 mètres, ou comportant, par rapport au sol naturel, des parties enterrées de profondeur supérieure à 15 mètres, ou
  • des fondations de profondeur supérieure à 30 mètres, ou nécessitant des reprises en sous-oeuvre ou des travaux de soutènement d'ouvrages voisins, sur une hauteur supérieure à 5 mètres.

A partir du 1er avril 2006, l'obligation d'un contrôle technique des constructions, qui existait déjà pour certaines d'entre elles (notamment pour les établissements recevant du public des trois premières catégories et les immeubles de grande hauteur) est étendue : - dans les zones de sismicité II et III à tous les immeubles dont le plancher bas du dernier niveau est situé à plus de 8 mètres du sol, - dans les zones de sismicité I, II et III, aux constructions de bâtiments dont la défaillance présente un risque élevé pour les personnes, soit à la classe C.

Tout contrôle technique obligatoire ne peut être effectué que par un organisme agréé par l'état. (les plus importants en France sont, dans l'ordre alphabétique Apave, Bureau Veritas, Qualiconsult, Socotec, Norisko)

Le contrôle technique ne se limite pas aux bâtiments cités ci-avant. Le contrôleur technique est le plus souvent mandaté par les maîtres d'ouvrage souhaitant s'assurer une assistance technique permettant de limiter les risques de sinistres ou à la demande des assureurs (notamment dans le cadre de l'assurance dommage-ouvrage qui constitue une garantie décennale).

Voici la liste des missions de contrôle technique les plus courantes:

  • L: Solidité des ouvrages indissociables
  • LP: Solidité des ouvrages indissociables et dissociables
  • LE: Solidité des existants
  • PV: Récolement des procès-verbaux COPREC des installations techniques
  • PS: Sécurité des personnes dans les constructions en cas de Séisme
  • SH: Sécurité des personnes dans les bâtiments d'habitation
  • STI: Sécurité des personnes dans les bâtiments relevant du code du travail uniquement
  • SEI: Sécurité des personnes dans les établissements recevant du public
  • HAND: Accessibilité des personnes handicapées
  • BRD: Passage du brancard
  • TH: Isolation thermique
  • PHh: Isolation acoustique dans les bâtiments d'habitation
  • F : Fonctionnement des installations

Ces missions se déroulent généralement dès la conception des ouvrages et jusqu'à la fin des travaux. Elles se composent de rapports initiaux sur le Dossier de Consultation des Entreprises, puis pendant la phase d'exécution des travaux, d'avis sur les plans d'exécution et de visites de chantier permettant de vérifier la cohérence par rapport aux plans d'exécution. Enfin, une fois les travaux finis des rapports finaux sont établis.

[modifier] Les techniques du bâtiment

[modifier] Gros œuvre

L'exécution du gros-oeuvre, étant à la base de toute édification d'un ouvrage doit être défini de la manière la plus concise. Le gros œuvre d’un ouvrage consiste en la construction de son ossature. Cette ossature se fait le plus souvent en béton armé ou en métal (profilés métalliques) mais aussi en bois, en pierre, en terre cuite (briques), et pour certaines constructions régionales en terre crue mélangée (pisé).

Le gros œuvre débute dès la réception des fondations profondes et/ou des terrassements. Les fondations superficielles qui ne font pas appel à des techniques particulières sont construites par les équipes de gros œuvre.

L’ossature des ouvrages se décompose généralement :

  • en éléments verticaux : murs (voiles béton), poteaux pour les bâtiments et piles pour les ponts,
  • et horizontaux : radiers, poutres, planchers, paliers, balcons pour les bâtiments et tabliers pour les ponts.

Des grues sont utilisées pour approvisionner les zones du chantier en matériaux, pour déplacer les outils et machines. Pour respecter une enveloppe économique, un chantier doit optimiser son planning, ses outils et ses dépenses de personnel.

[modifier] Maçonnerie

Une structure d'édifice d'époque, en pierre, peut être reprise de façon traditionnelle avec mortier qui est la maçonnerie historique. Peu de structures modernes sont faites ainsi. Sans technique d'appareillage de pierre (disposition des éléments) mais avec des coffrages, le gros œuvre d’un ouvrage se fait le plus souvent en béton armé. Une structure plus lourde pourra comporter des zones de béton précontraint. Une structure plus légère sans coffrage pourra être faite en maçonnant des parpaings, des briques creuses avec un appareil très simple, ou des briques pleines maçonnées parfois avec motifs décoratifs.

Pour donner ses formes à un ouvrage béton, les équipes de gros œuvre utilisent des coffrages dans lesquels ils mettent en place les armatures puis coulent le béton. Le béton peut être fourni par une centrale sur place ou par des camions toupies qui n'ont pas forcément besoin de grue.

[modifier] Second œuvre

Le second œuvre est ce qui n'est pas le gros œuvre ni les fondations ni la charpente toiture et qui s'appuie sur la structure.

[modifier] Métallique

(Charpente métallique, bardage-couverture, serrurerie).

Après la révolution industrielle au XIXe siècle, où la construction métallique utilisa principalement du fer puddlé (Tour Eiffel par exemple). L'acier laminé fit sa généralisation. Les gratte-ciels américains furent parmi les premiers exemples à être construits sur une ossature métallique, sur lesquels viennent se fixer les façades non porteuses. De nos jours, la construction métallique va de la petite serrurerie jusqu'à la grosse charpente de tablier de pont ou d'immeubles (ex. : Viaduc de Millau, structure mixte acier-béton des gratte-ciels), tout en passant par les hangars industriels, agricoles, les bâtiments commerciaux, de bureaux, etc.

Les métiers, tout comme d'autres corps d'états, se résument à des techniciens et ingénieurs en bureaux d'études techniques (dessins, calculs de résistance des matériaux et des structures, nomenclatures, etc.), les ateliers de fabrications (machines à commandes numériques, soudages, conformage) et enfin les métiers de montages sur chantier.

[modifier] Bois

la maîtrise d'œuvre veille sur la qualité du bois utilisée dans la construction. En général, il est demandé de mettre en œuvre une qualité classée "1er choix". Ainsi le type du bois utilisé pour le façonnage des cadres pour fenêtres, portes et ouvrants est le sapin rouge, en raison de sa résistance et son esthétique. Les dimensions sont données par les études suivant les exigences techniques et climatiques de la zone d'étude.

[modifier] Composite

[modifier] Toiture

L'Abergement est une technique utilisée dans la fabrication des toits en zinc, très courants à Paris.

Les toits en tuiles sont également très courants dans le sud de la France.

[modifier] Aménagement

L'aménagement d'une maison, d'un point de vente ou de n'importe quel lieu est la disposition et la mise en place des différentes pièces, mobilier, luminaires etc ... Ce sont les architectes qui traduisent sur plans ou schémas l'aménagement désiré.

[modifier] Cloisonnement

Il s'agit des séparations intérieures des différentes pièces d'un bâtiment sous forme de:

- Cloisons dites traditionnelles à base de briques plâtrière (technique peu utilisée aujourd'hui) enduite de plâtre par la suite.

- Cloisons à base de plaques de plâtre à bords amincis (Ex:BA 13) qui peuvent être fixée sur rails metalliques avec isolant type laine de verre/roche ou en sandwich sur complexe alvéolaire. Le carreau de plâtre est aussi une technique de cloisonnement mais aujourd'hui plus utilisé pour des travaux de rénauvation de petite envergure (manutention aisée).

- Cloisons amovibles à base de structure métallique et de panneaux type bois, mélaminé, stratifié, ou même verre essentiellement utilisées pour les cloisonnements de bureaux.

[modifier] Faux plafond

Le faux plafond est utilisé dans la construction d'un bâtiment. Disposé à environ 6m de la toiture ou du bardage, maintenu en place par différents rails, monture et ossature métallique, il est utilisé pour des qualité d'isolation et par soucis d'esthétisme. En effet, on y ajoute entre la toiture et celui-ci de la laine de verre ou d'autres matériaux isolants. On peut également y passer entre tous les câbles électriques de façon à les isoler. Il existe différents types de faux plafond, soit en dur (plaques de BA13 en général) ou en staff , soit avec des dalles de faux plafond, plus légères et permettant un accès plus facile aux câbles entre plafonds.

[modifier] Revêtement de sol

Le revêtement de sol correspond au type de sol intérieur utilisé pour l'aménagement d'une pièce. Il peut s'agir de carrelage, de moquette, de parquet, ou encore de PVC (stratifié, dalles etc.). Les méthodes de pose et de préparation varient en fonction des différents métiers, et chacun des métiers requièrent des compétences différentes. Néanmoins, quelques préparations communes sont nécessaires pour un sol bien posé : une chape bien lisse, un ragréage si nécessaire lisse également, une bonne coupe des matériaux (carrelage, bois ou moquette) et des compétences bien sûr !

[modifier] Ventilation / Climatisation

[modifier] Électricité

Les électriciens en bâtiment sont les professionnels incontournables en la matière. Ils maîtrisent les techniques et sont au fait des dernières technologies, normes et règlements concernant les installations électriques. D'autre part, ils sont les seuls légalement à pouvoir assurer la conformité des installations qu'ils effectuent. Des contrôles réguliers sont effectués par des bureaux de contrôle (SOCOTEC par exemple) concernant les installation électriques des lieux publics.

[modifier] Alimentation

Il s'agit de l'approvisionnement en énergie électrique auprès d'un fournisseur d'énergie ex. : EDF

[modifier] Process Industriel

[modifier] Tertiaire

[modifier] Courants fort

Par opposition aux courants faibles, Il s'agit d'un terme définissant l'ensemble des alimentations électriques nécessaires au bon fonctionnement d'une installation (éclairage, prises de courant, alimentations diverses). La tension étant supérieure à 50v.

[modifier] Courant Faible

Il s'agit des travaux imputés à l'électricien concernant la téléphonie, la sécurité (détection et alarme incendie, anti-intrusion, contrôle d'accès...), le réseau informatique et la domotique.

Le câble utilisé est généralement du multipaires SYT1 ou 4 paires catégorie 6 pour l'informatique.

Le métier de spécialiste en domotique commence à apparaître sous l'impulsion des nouvelles technologies (intégration et convergence des médias de transport pour voix/données/image, technologie de pilotage et contrôle...). Ce récent spécialiste peut être conduit à mettre en place des systèmes de contrôle et de pilotage (chauffage et climatisation, délestage secteur, pilotage des petits automatismes de la maison), des systèmes de réseau (type réseaux LAN/WiFi, coaxiaux TV/SAT/FM, interphonie distribuée dans le bâtiment ...). Les compétences mises en oeuvre sont multiples, ce qui explique l'évolution d'une partie de ces professionnels à partir d'autres métiers comme électricien, téléphoniste, installateur d'alarme ...

[modifier] Chaudronnerie

[modifier] Plomberie

[modifier] Process Industriel

[modifier] Sanitaire

[modifier] Réseaux hydrauliques

[modifier] Chaudronnerie

[modifier] Finition / Embellissement

[modifier] Menuiserie

Icône de détail Article détaillé : Menuiserie.

[modifier] Aluminium

[modifier] Fer

[modifier] Papier muraux

[modifier] Mobilier

[modifier] Plafonnage

[modifier] Sol

[modifier] Parquet

[modifier] Peinture

Peinture en bâtiments

[modifier] Moquette

[modifier] Sol synthétique

[modifier] Notes et références de l'article

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

  • http://www.metiers-btp.fr, le site de l’Observatoire Prospectif des Metiers et des Qualifications du BTP, est un centre de ressources pour toutes les personnes interessees par les evolutions des metiers du BTP

[modifier] Bibliographie