Métasémiotique

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Sommaire

[modifier] Introduction

La métasémiotique est un concept de psychanalyse élaboré par Saverio Tomasella. Il désigne une recherche sémiotique à l'écoute des manifestations et des mouvements de l'inconscient. Tout comme S. Freud crée une métapsychologie qui n'est pas de la psychologie, la métasémiotique n'est pas de la sémiotique. L'une et l'autre sont des champs de recherche pratique et théorique de la psychanalyse...

[modifier] Les mots et leur sens

Icône de détail Articles détaillés : Sémiologie et Linguistique.

Le terme de Semeion (grec) signifie "trace", mythologie ou distinctivité…

La sémiologie est l'étude des signes et de leur signification. Ferdinand de Saussure, le premier, distingua les signifiants - les mots - des signifiés - les choses désignées par ces mots. Un signe linguistique réunit un signifiant et un signifié. La sémiologie tente de répondre à la question du langage et de sa structure, mais aussi de leur évolution sociale.

  • En sémiologie, la sémiose désigne la signification des signifiés en fonction de leur contexte : certains mots, ou signes (comme lever le doigt) peuvent prendre plusieurs sens en fonction de la situation ou de la culture - voir par exemple synonyme. Le terme est introduit par Charles Sanders Peirce.
  • Le terme de sémiotique, parfois pris comme synonyme de sémiologie, est employé par Charles Sanders Peirce pour désigner la production des signes et la communication sous toutes ses formes. Elle est alors une sémiologie globale.

[modifier] Représentations freudiennes

Icône de détail Article détaillé : Métapsychologie.

Sigmund Freud décrit un appareil psychique ressemblant à une machine à traiter les perceptions. Le stimulus provoque une trace, puis «traverse» les différentes couches de la «réalité psychique», passant par le système inconscient, puis parvenant au système préconscient-conscient. Le préconscient est le système mnésique. Dans la conscience, la pulsion est «traduite» - la conscience n'est qu'une manifestation de l'inconscient.

Freud distingue représentations de chose et représentations de mot. Selon cette approche, :

  • la représentation de chose est un percept peu élaboré, et propre au système inconscient. Cette représentation est associée au processus primaire, c’est-à-dire à la réalisation hallucinatoire du désir, sur le modèle du dormeur qui « prend ses rêves pour la réalité».
  • les représentations de mots sont liées aux représentations de chose : il s'agit de la capacité de symbolisation qui est associée au processus secondaire, c'est-à-dire à la capacité d'admettre la réalité extérieure et donc d'«emmagasiner» la pulsion - tout en devant la satisfaire ultérieurement.

[modifier] Signifiant lacanien

Icône de détail Article détaillé : Terminologie lacanienne.

Jacques Lacan eut une grande influence en s'appliquant à employer, en psychanalyse, la distinction entre signifiant et signifié.

Cette distinction conduit Lacan à considérer que l'«inconscient est structuré comme un langage». L'interprétation lacanienne est donc très proche du langage, ou discours du patient ; on la qualifie de « structuraliste». Selon Lacan, «Un signifiant, c'est ce qui représente un sujet pour un autre signifiant».

Le psychanalyste français reprend la distinction de Sandor Ferenczi entre réel, symbolique et imaginaire. Si Ferenczi étudie cette distinction dans un seul article, Lacan quant à lui en fait un repère fondamental de la psychanalyse.

[modifier] Sémanalyse

Icône de détail Article détaillé : Julia Kristeva.

Kristeva s'est employée à mettre en rapport études du langage et de l'inconscient : ce qu'elle appelle sémanalyse [1]. La sémanalyse s'appuie sur la sémiologie mais s'engage dans la voie de l'interprétation des symptômes et des fantasmes [2].

Cette approche met en valeur la dynamique : le sens est hétérogène, la signifiance évolue[3].

Julia Kristeva différencie deux modes de signification : le sémiotique (pré-verbal, les écholalies du nourrisson, les intonations, la musique par exemple) et le symbolique (langagier, les langues vivantes, les langages artificiels par exemple).

L'étude qui en est faite est indissociable de celle de destin pulsionnel : le plaisir y est pièce maîtresse. Reprenant à son compte la remise en cause de Merleau-Ponty quant à la séparation entre le percevant et le perçu, elle insiste sur le plaisir dont est porteur le langage, sur la sensualité du rapport du corps au monde et aux autres.[4].

[modifier] Processus originaire

Icône de détail Article détaillé : Piera Aulagnier.

[modifier] Pré-symbolisme

Icône de détail Article détaillé : Symbolisation primaire.

[modifier] Approches complémentaires

L'histoire de la rencontre entre psychanalyse et sémiologie est déjà très riche. D'autres notions sont encore à mettre en rapport à la métasémiotique de Tomasella.

[modifier] Méthode métasémiotique

[modifier] Métapsychologie, sémanalyse et métasémiotique

Freud avança le terme de méta-psychologie pour désigner une psychologie qui ne s'arrête pas à l'étude de la conscience, mais qui s'emploie à repérer un ensemble : la réalité psychique. La conscience, - dont Freud ne néglige pas l'étude - n'apparaît alors plus que comme manifestation d'autres processus qu'il s'agit de débusquer : raison pour laquelle la méta-psychologie s'accompagne d'une méthode d'interprétation.

La clinique constitue la première source d'information, celle qui a fondé le paradigme d'une réalité psychique inconsciente.

Dans la cure psychanalytique, le patient est convié à la règle fondamentale de libre-association : dire tout ce qui lui vient à l'esprit sans aucune censure - qu'il s'agisse de garder secret ce qui est immoral ou de supprimer ce qui parait absurde. De son côté, le psychanalyste est invité à l'attention flottante : il écoute tout, sans rien privilégier, afin de pouvoir repérer d'éventuels jaillissements de l'inconscient.

Une autre source d'information réside dans l'étude des mythologies. Ainsi la métaphysique, les conceptions irrationnelles, relèvent d'une projection de ce qui s'avère, de fait, propre à l'homme[5]. De même que le paranoïaque, attribuant à autrui des qualités, s'avère d'une redoutable acuité concernant...lui-même.

Saverio Tomasella propose le terme de « métasémiotique », méta-sémiotique, forgé sur le modèle du terme métapsychologie. Ce concept recouvrirait ainsi une sémiotique qui s’essaierait à explorer l’en deçà de la conscience dans ce qu’expriment les institutions, les organisations, et particulièrement les mythologies, principalement à partir de leur "archogenèse".

La métasémiotique est ainsi comparable à la sémanalyse. Elle s'étend cependant aux images sensorielles : visuelles, auditives, olfactives, gustatives et tactiles. La métasémiotique est douée d'une visée très large : elle étudie les signes, traces, formes, symboles, mythes, contextes, environnements, référents, relations et situations à l’œuvre dans toute forme explicite ou implicite d’expression.

[modifier] Contraintes de cette approche

Face à une telle portée, se présente une évidente vigilance interprétative : cette technique ne peut aboutir au décodage de mots, d’images ou de signes :

« L’une des erreurs de la sémiologie a été de croire que les images sont données comme des signes dans des relations singulières. Bien au contraire, elles sont toujours données dans une relation de croyance partagée. C’est pourquoi ce n’est pas en s’intéressant à leur nature de signe qu’on progresse dans la compréhension de la relation que nous avons avec elles, mais en nous interrogeant sur les croyances qu’elles alimentent. »[6]

[modifier] Topologies de la réalité psychique

La psychanalyse s'est d'emblée vue représenter le psychisme comme des lieux : la première conception de Freud déclinait déjà le deux systèmes, inconscient et préconscient/conscient - ce qui est également appelé «première topique», d'où le nom de méta-psychologie.

Puis vint rapidement une «seconde topique» posant différentes parties : soit le ça, le moi et le surmoi.

Les psychanalystes après Freud continuèrent à utiliser cette approche «topique», imagée, afin de détailler les constituants de la réalité psychique. Sandor Ferenczi décrit trois niveaux : réel symbolique imaginaire et cette description sera reprise, sous l'angle structuraliste, par Jacques Lacan.

[modifier] Un inconscient musical

Si, pour Lacan, l'inconscient est structuré comme un langage, le lacanisme - tant système théorique que pratique clinique - ne fait pas consensus au sein de la communauté psychanalytique. D'autres voies sont suivies.

La musique, s'appuyant sur le rythme, prend forme de ce qu'elle exclut. Selon Serge Leclaire, cette «contradiction» la rapprocherait du système inconscient. [7]

Pour Saverio Tomasella, l'inconscient est agencé ou "organisé" comme une musique, «Une musique personnelle, avec ses rythmes, ses mélodies, ses harmoniques, ses résonances, ses silences, ses tensions, ses repos, ses élans, ses nuances, ses rebonds, ses accords et désaccords… » [8]

[modifier] Trois inconscients

Selon Lucien Mélèse, il est possible de départager trois formes du système inconscient.

  • l’inconscient imaginal, intersubjectif et relationnel, organisé autour de « l’image inconsciente du corps ». Voir Marie-Claude Defores, Françoise Dolto, Gisela Pankow.
  • l’inconscient archival, somatique. Il s'agit de l'inconscient hérité, mettant en jeu des problématiques transgénérationnelles. C'est l'inconscient transmis, qui recouvre par exemple les secrets de familles. Voir Serge Tisseron, Nicolas Abraham, Maria Torok.
  • l’inconscient littéral, intrapsychique, que l’on peut « lire » comme un roman et interpréter selon les effets de l’équivoque, du double sens, de l’homonymie, de l’anagramme, du déplacement et de la condensation. Ce sont les manifestations de l'inconscient déjà étudiées par Freud et dont l'étude est soutenue par Jacques Lacan.

Lucien Mélèse envisage alors trois modes d'«inscription», relativement à ces trois inconscients :

  • un mode fonctionnel : l’inscription est alors somatique, sensori-motrice ;
  • un mode érotique : l’inscription est de type fantasmagorique, imagée, elle se réalise comme une sur-charge symbolique ;
  • un mode esthétique : l’inscription se fait à travers un langage socialement partagé, elle révèle une perception du monde particularisée, une relation dynamique

Enfin, Mélèse considère trois rapports à l'altérité[9] :

  • l’autre du corps (le non-moi, le séparé non lointain), sur le mode de la symbiose et de l’échange ;
  • l’autre du sexe (le destin anatomique contraire), sur le mode de la limitation et de la rencontre ;
  • l’autre du temps (les différentes générations, en amont ou en aval).

[modifier] Cinq polarités

Tomasella s'appuie sur les théorisations précédentes de processus psychiques et en considère quatre types :

  • processus primaires, liés à l'inconscient ;
  • processus secondaires, conscients, également théorisés par Freud ;
  • processus tertiaires, théorisés par André Green à partir de Winnicott comme le processus de dialogue entre les processus primaires et secondaires ;
  • processus originaire, théorisé par Aulagnier comme le lieu du pictogramme.

La subjectivation décrirait l'articulation et l'interdépendance de ces différents processus. Son aspect topique se matérialiserait sous la forme d'une matrice d'élaboration et symbolisation, que Tomasella nomme "espace de subjectivation".

De même que les deux topiques de Sigmund Freud ne se contredisaient pas mais se complétaient, Tomasella ne récuse pas les autres approches, mais distingue quant à lui cinq polarités :

  • Le réel, qui n’est pas la réalité ; réel auquel on a difficilement accès, sauf dans les moments de créativité pure, ou parfois de délire ;
  • L’imaginaire, l’univers de fantasmes, de leurres et de représentations propre à chaque sujet ;
  • Le symbolique, l’ordre de la loi et du langage, ce qui est partageable entre tous les humains de façon élaborée au travers d’une culture commune ;
  • La nécessité, ou le nécessaire, qui s’impose au sujet, comme vital. Il s'agit ici d'une imposition apparente ; voir compulsion de répétition.
  • Le sensible, sensations, émotions, sentiments et intuitions, par lesquels s’appréhende le réel, se nourrit l’imaginaire, se véhicule le symbolique et se manifeste la nécessité.

[modifier] Une capacité représentationnelle

Sur quels fondements concrets s'appuie de la méthode métasémiotique ?

  • Reprise des concepts freudiens (affects, représentation, rêve, refoulement, les pulsions et leurs avatars, dénégation, déni, rejet, clivage ; première et deuxième topiques, etc.)
  • Différentiation entre fantasme et rêve ; état et processus (importance particulière accordée aux "processus tertiaires") ; objet partiel et objet total ; moi et soi (self) ; sujet isolé et sujet en relation.
  • Interrogation des liens conscients/inconscients entre intrapsychique et intersubjectif.
  • Elargissement aux réalités multiples de la psychanalyse de groupe (Bion, Lacan, Anzieu, Pontalis, Kaës).
  • Investigation des modalités concrètes, modes opératoires et des moments particuliers de l'archogenèse : contexte, croyances, cultures...
  • Difficultés liées à l'exploration et surtout au repérage des aspects de "l'inter-transfert" (terme proposé par Tomasella pour désigner ce qui se passe à l'intérieur de la relation transféro-contretransférentielle) dans le cas des organisations, des institutions, des mythologies, des idéologies et des représentations sociales.

Quelques exemples expliciteront la mise en œuvre de la méthode.

[modifier] Du signe à l'intersubjectif

L'objet de la méthode métasémiotique est de préciser les "identifiants" de toute forme de "marque", intersubjective et intrapsychique :

  • mythologie, mythe ;
  • légende, conte ;
  • histoire, individuelle, familiale ou sociale ;
  • langue, langage, dialecte ;
  • fantasme, fantasmagorie, fantôme ;
  • innovation culturelle ou institutionnelle ;
  • méthode pédagogique ;
  • création artistique ;
  • fantaisie, rêverie, jeu ;
  • rêve...

La métasémiotique serait alors un mode d'application de la métaspychologie freudienne à l'interprétation de ce qui est potentiellement porteur de sens dans la vie du sujet et dans l'existence d'un groupe.

La pratique instaurée par Freud offre des perspectives inattendues de fécondité, comme en témoignent les facilitations de la créativité inspirées de la séance psychanalytique, où l’analysé oublie son savoir pour découvrir et exprimer sa personnalité véritable. Par exemple, lors d'un groupe de créativité, chacun choisit un mot ou une image au hasard, en partant de l’axe de recherche (la jeunesse, l’énergie …) et laisse vivre les images qui viennent, comme pour inventer un film et raconter une histoire plaisante ou amusante : les idées et les images les plus fortes sont notées afin de trouver de nouveaux concepts.

La psychanalyse étudie, à travers sa « mythologie », l’identité de l’institution en mouvement, représentée par des « indentifiants » articulés entre eux.

"L'institution, ou la marque, « mythophore » est effectivement le fruit d’une création délibérée de mythes conscients, disons surtout conscientisés, inventés ou révélés à partir d’une étude métasémiotique préalable…", précise Saverio Tomasella dans son séminaire (juin 2007). "Néanmoins, n’oublions pas qu’une part d’inconscient demeure à chaque fois. Aucune personne, aucun groupe, aucune entreprise n’a le pouvoir de tout maîtriser (heureusement…)" "Ainsi, la psychanalyse d’une marque n’est certainement pas l’application de quelques recettes interprétatives de l’extérieur, mais bien une lente exploration en profondeur de ses arcanes, avec l’humilité qui consiste à reconnaître que nous en savons très peu, même à l’issue de ce voyage, et qu’il reste encore tant à découvrir… (Idée bien éloignée des idéologies universitaires)."


Voici deux illustrations proposées par le Centre d’Etudes Métasémiotiques :

[modifier] Cas clinique n° 1 : les blocages d'une institution britannique

(Le corps social que constitue l’institution est étudié comme un système familial, ou plus largement un système environnemental.)

Le mythe du masculin univoque

Au début du premier film promotionnel, les deux fondateurs se faisant face et vêtus quasiment à l’identique, entourent la statue d’une femme inanimée et courbée, encastrée dans une niche. Cette position fondatrice de refus du féminin (cf. le « roc du féminin » de Freud) restera inamovible, marquant de son sceau, jusqu’à ce jour, tous les signifiants de l’institution. Cette absence de masculin réel empêche une ouverture de l’institution sur le féminin et notamment sur l’accès des femmes à la parole autant qu'à des fonctions comportant des responsabilités...

Le vide du féminin absent

L’étude du logo et de son évolution montre également la présence d’une mutilation de la femme et du féminin. La femme est soit niée, soit instrumentalisée (cf. le « déni de la castration » chez Freud).

Dans l'institution, la considération de chaque être en tant qu'humain est renforcée par l'acceptation de l'altérité et de la différence féminin/masculin. Les relations entre femmes et hommes seront facilitées, fluidifiées ; la créativité sera vivifiée.

[modifier] Cas clinique n° 2 : les évolutions d’une entreprise italienne

(Etude métasémiotique de la marque a été réalisée principalement à partir des vingt premières publicités.)

La marque, malgré sa sobriété, frisant parfois la froideur, se situe du côté d’une esthétique féminine très raffinée (noir & blanc, sépia, couleurs pastels, flou vaporeux…). Elle s’enracine dans une latinité urbaine et élégante, celle de l’Italie du Nord, pour laquelle, de la Lombardie à la Vénétie, élégance signifie simplicité. Pureté, minimalisme, dépouillement définissent le fonds esthétique de la marque Armani. Si la marque semble avoir souffert de son internationalisation, et plus encore de son rachat par un très grand groupe, elle reste ancrée dans les référents mythologiques liés aux valeurs apolliniennes : univers solaire (lumière, chaleur, sensualité) qui pourra continuer à l’enrichir…

Sur le plan métapsychologique, les signifiants latents (nostalgie, mystère, androgynie, voire angélisme) complètent les signifiants manifestes (élégance, raffinement, délicatesse). La mélancolie sous-jacente est masquée par la bienséance apparente. Le déni de la mort est compensé par une exaltation de la jeunesse. L’incorporation de la mère illimitée rend difficile l’introjection des pulsions homosexuelles, là où les phénomènes projectifs concernent surtout la froideur des sentiments et la dureté du caractère, frisant un certain puritanisme…

[modifier] Portées et limites de la méthode

Avec sa remise en cause perpétuelle des modèles de savoir, la psychanalyse apporte un éclairage nouveau sur l’étude des institutions, qu’elle qu’elles soient, de la famille à l’entreprise. "L’existence de défenses bloque la spontanéité de l’accès aux ressentis, aux intuitions et à l’imagination. Elles construisent un filtre entre la réalité, sa perception et les discours qui tentent d’en rendre compte ou de la détourner. Par ailleurs, les croyances aliènent la pensée à des modèles préétablis, empêchant les véritables innovations, dont la recherche et toute institution ont grandement besoin pour évoluer", affirme Tomasella.

Pour préciser également: "Si elle ne sont pas souhaitées par les personnes qui commanditent l’étude, l’investigation psychanalytique et l’analyse métasémiotique sont très mal perçues, parfois mêmes tenues pour irrecevables. Elles risquent alors d'accentuer la plupart des formes de résistance et de rejet."

Avec le temps et l'expérience, la métasémiotique se centre de plus en plus sur l'au-delà des signes, répondant à sa vocation première métapsychologique d'écoute de l'inconscient.

[modifier] Voir Aussi

[modifier] Articles connexes

[modifier] Bibliographie

  • Saverio Tomasella
    • Développements métapsychologiques, Nice, CEM, 2005.
    • Métasémiotique des représentations de la femme et de l'homme dans la publicité, Nice, CEM, 2004.
    • Consommer la marque, Nice, CEM, 2003.
    • Vers une psychanalyse de la marque et de ses expressions, Université de Nice Sophia-Antipolis, 2002.
    • L'homéo-érotisme ou quête affective du même, Le coq-héron, Toulouse, Erès, 2001.

[modifier] Liens externes

[modifier] Références

  1. Voir J. Kristeva, « Sèméiotikè : recherches pour une sémanalyse », Paris, Le Seuil, 1969
  2. « Au commencement était l’amour », Paris, Hachette, 1985, pages 16 et 17
  3. Pour J. Kristeva, la signifiance désigne un processus, un mouvement qui se différencie de l’état, ou du résultat, que désigne la signification
  4. « Soleil noir », Paris, Gallimard, 1987 et « Les nouvelles maladies de l’âme », Paris, Fayard, 1993
  5. S. Freud, « Psychopathologie de la vie quotidienne », Paris, Payot, 1990, page 296.
  6. Serge Tisseron, « Petites mythologies d’aujourd’hui », Paris, Aubier, 2000, page 240
  7. « On tue un enfant »
  8. in « L’homéo-érotisme ou quête affective du même », Le Coq-Héron, mars 2001
  9. Séminaire du 18 mai 2000 à l’École des Mines, Paris



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