Médersa

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Madrasa[1] au Maghreb, réservé aux écoles primaires, en Turquie medrese, en Iran madresé[2].

Le mot désigne une école, mais aussi une université théologique musulmane, ou plus rarement une université scientifique.

Sommaire

[modifier] Histoire

C'était un établissement d'enseignement (proche des facultés et universités actuelles) créé pour la première fois aux alentours du Ve siècle de l'Hégire pour assurer l'enseignement supérieur religieux en général et diffuser les doctrines sunnites en particulier. Habituellement, les élèves étaient logés dans l'établissement, et les services du waqf les prenaient en charge pour leur permettre de se consacrer à leurs études. Une autre de leurs caractéristiques est que les enseignants y étaient nommés par l'État.

[modifier] Exemples

[modifier] Cas des Comores

C'est l'école traditionnelle au Comores, elles sont privées. Elles accueillent les enfants, filles et garçons, de 3-4 ans jusqu'à la puberté, pour des sommes très modiques, voire gratuitement pour les plus modestes. Les enfants ne sont envoyés dans le système éducatif à l'occidental, qu'après ce cursus. L'enseignement permet aux enfants d'apprendre l'écriture arabe avec le Coran, certains Hadith et les bases des pratiques culturelles musulmanes. L’enseignement se fait en langue comorienne, et dans de très rares cas, en arabe. Les maîtres coraniques, les foundis, étaient violents quand ils l'estimaient nécessaire. Cet enseignement est rendu presque obligatoire, par la pression sociale subie par les récalcitrants refusant cet enseignement.

A Mayotte, ce principe se transforme afin de correspondre davantage à la norme française, qui rend l'éducation scolaire principale, et l'éducation religieuse secondaire et parallèle au premier. Ce phénomène s'opère également pour les classes sociales les plus riches de l'Union des Comores.

Dans la RFIC, puis dans l'Union, les medersas sont vues comme un modèle possible d'éducation démocratique[3] sans discrimination (car touchant tout le monde). Aussi à partir de 1976, les autorités des îles indépendantes y ont fait inscrire des activités d'éveil pour les jeunes préscolaire. Depuis 1994, il existe un projet pour étendre les disciplines d'enseignement mais les maitres s'y refusent sans contreparties financières.

[modifier] Notes

  1. arabe : madrasa, مدرسة, pl. madāris, مدارس, école
  2. persan : madreseh, مدرسه
  3. Enquête à indicateurs multiples (MICS 2000), Ministère du Plan de la RFIC
  4. arabe : baraka muḥammad, بركة محمد, bénédiction sur Muhammad

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes