Luc Baiwir

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Luc Baiwir est un compositeur belge né à Liège en 1958, où il fait ses études musicales au Conservatoire de Liège et à l’Université de Liège comme psychologue.

[modifier] Biographie

Il obtient un premier prix de piano et se dirige très vite vers la composition. Ses premières œuvres pour piano seul le conduisent à découvrir le monde de la musique électronique et la musique de film.

Pourtant en 1987, il obtient le premier prix international de composition « Prix François de Roubaix » (en hommage au célèbre compositeur de musique de film), pour une œuvre symphonique appelée Seasong, au Festival Mondial de l’Image Sous-Marine d’Antibes devant des compositeurs venus de tous horizons.

La carrière de compositeur s’en ressent positivement avec de nombreuses commandes, notamment de télévisions internationales et surtout de réalisateurs de documentaires sous-marins et animaliers.

Cette diversité des genres et le succès rencontré par les compositions avec instruments électroniques le conduisent en 1990 à être sollicité par des producteurs de spectacle pour donner ses œuvres en concert avec force synthétiseurs, lumières, effets spéciaux, laser et feux d’artifices. C’est ainsi qu’on le voit à Montpellier, Ajaccio et Calvi en direct sur France 3 (1990), au lac de Robertville et à Forest National (1991), puis de plus en plus à l’étranger : Strasbourg, Londres, Rabat, Lugano, Antibes, et Liège, en 1997, devant plus de 30 000 personnes. Les qualificatifs ne manquent pas lorsqu’on a assisté à un concert de Luc Baiwir.

Depuis une dizaine d’années, le nom de Luc Baiwir apparaît de plus en plus aux génériques internationaux de grands documentaires télévisés, sur compact-disques et cassettes vidéos. Il reçoit plusieurs palmes d’or pour ses musiques de film (Festival d’Antibes, de Toulon, Montpellier, Strasbourg, Rabat). Il n’est pas étonnant qu’il reçoive en 1994 le Prix de la SABAM pour son œuvre.

Ses compositions, qualifiées de « synthétiseurs symphoniques », l’amènent en 2000 à recevoir une commande pour piano, soprano, chœurs et orchestre de l'Opéra royal de Wallonie. Le 21 juillet 2000 voit la création mondiale, devant plus de 35 000 spectateurs, de la Symphonie des Âges, avec les chœurs et l’orchestre de l’Opéra de Liège, le pianiste Patrick Dheur et la soprano Alexise Yerna.

Le succès impressionnant de la Symphonie des Âges fait découvrir un autre Luc Baiwir au public, empreint d’inspiration classique et symphonique. Cet univers classique ne l’a jamais quitté depuis ses premiers pas au piano et l'a suivi tout au long de sa carrière sans jamais se révéler au grand public.

C’est ce Baiwir secret que l’on redécouvre depuis peu dans des œuvres commandées par de nombreux solistes du monde classique. Son nom apparaît de plus en plus dans de grands festivals, aux côtés de grands interprètes et compositeurs : Et des Ténèbres naquit la Lumière oratorio pour flûte (Philippe Depétris), voix (Françoise Viatour) et synthétiseurs, créé au Festival d’Art Sacré d’Antibes, au Festival de l’Abbaye de La Celle, au Festival de musique de Huy, plusieurs compositions pour piano imposées dans des académies de musique et conservatoires, musiques de films avec orchestre données en concert.

Mais c’est en Asie que le succès de Luc Baiwir est énorme. Plus de 100 000 exemplaires de son 1er album sont vendus en 2001. Le second vient de paraître, ainsi que la musique du film coréen Friends, qui a fait grimper l’œuvre In Memoriam de Luc dans le Top 50 coréen ! La Symphonie des Âges poursuit intégralement le même parcours depuis mars 2003.

La Symphonie des Âges a été créée aux É.-U. en février 2003, la suite pour cordes Danceries et Menteries (en octobre 2002), une suite pour cordes et Cristellane, légende symphonique pour piano, soprano chœurs et orchestre, en novembre 2002, ainsi que le Concerto pour violon en novembre 2003.

En 2004, Luc Baiwir signe la musique du film À la rencontre des imaginaires, un film de Richard Robberecht consacré au maître-verrier Louis Leloup, lequel interprète un chant original de Luc Baiwir lui étant dédié. C’est aussi un nouveau concerto qui voit le jour en première mondiale : concerto pour bugle et orchestre, à la demande du trompettiste Antonio Acquisto et du chef d’orchestre Jean-Pierre Haeck. En avril c'est la création de La Passion, musique originale pour le Festival d’Art Sacré d’Antibes (musique de scène pour accompagner une fresque historique avec 60 comédiens et figurants au sein de la cathédrale d’Antibes).

Juan de Nova, l’île de corail est le dernier film de Rémy Tézier. En octobre, c’est l’enregistrement de la musique avec l’orchestre « Les Archets Vivaldi » : une semaine plus tard, palme d’argent à Antibes.

Année 2005 : une musique pour une création théâtrale de Jacques Henrard, Les Noces du Fou, avec une série de pièces pour piano et trois voix de femmes ; la sortie du CD du concerto pour bugle et orchestre ; l’enregistrement du CD Cristellane, la légende du vent (juin 2005) ; la musique du film de l’entreprise Ricard ; un nouvel album pour entamer la tournée en Chine (1er concert le 22 octobre à Shanghai dans le cadre du Shanghai International Arts Festival) puis 5 concerts ; une musique pour inaugurer le nouveau site « Source-O-rama » de Chaudfontaine (avec mégaconcert) ; des concerts en France (Provence et Ardèche en août).

Cette année s’annonce riche en événements : le spectacle son et lumières organisé par la ville de Verviers. Luc Baiwir a imaginé et mis en scène un spectacle fantastique reprenant le thème de la préservation de la nature. Le Peuple de l’Arbre est un mélange entre légende, chants, danses, pyrotechnie et éléments fantastiques et surnaturels.

Un nouveau concerto pour flûte et orchestre fait son apparition en mai de cette année.

Qu’ajouter d’autre, si ce ne sont les mots d’un journaliste français :

« Transitant entre classique et moderne, Baiwir se révèle aujourd’hui comme un compositeur à part entière. Abordant avec aisance tous ces styles de musique, sa large palette de création témoigne des qualités considérables d’un compositeur en pleine maturité, d’un musicien de notre temps et d’un artiste incontournable au seuil du XXIe siècle » (A. Riédès, Nice-matin - Var-matin, janvier 2000).

[modifier] Liens externes