Discuter:Louis-Joseph Papineau

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Pourquoi niez vous que Papineau fut un franc-maçon?

parceque nous avons aucune preuve qu'il l'est. Et dans le doute on s'abstient. Traeb 30 juillet 2005 à 19:19 (CEST)

http://www.glquebec.org/francais/historique.htm (site de la grande loge du Québec) La signature de Louis-Joseph Papineau *, autant que ses idées, attestent qu'il avait reçu la Lumière dans une loge de Francs-Maçons libéraux en France. (signature trois pointes de tous les FM). un livre disponible à la bibliotheque nationale: Auteur(s) Godbout, Dominique (1926-) Titre Benjamin Franklin, le Grand "Illuminé" : son acolyte à Montréal, l'imprimeur Fleury Mesplet : son frère "Rose-Croix" de la Loge des Neuf soeurs à Paris, l'infâme et pervers Voltaire : nos "Illuminés" canadiens, Louis-Joseph Papineau et Wilfrid Laurier / http://catalogue.bnquebec.ca:4400/cgi-bin/bestn?id=&act=8&auto=0&nov=1&bsid=94886249&t0=seqb%28@00577986%29&i0=0&s0=5&v1=0&v2=0&v3=0&v4=0&sy=&ey=&scr=1&x=39&y=14

La signature de Papineau est un fait historique connu. Les conclusions que certaines personnes en ont tiré ne sont pas, elles, des faits. La seule signature ne constitue pas suffisamment de preuve en soit pour affirmer, hors de tout doute, qu'il était Francs-Maçons. Il n'y a non plus pas assez de preuve pour le nier complètement. Si Papineau était un Francs-Maçons, il s'en est caché toute sa vie. À la fin de sa vie, il ne cachait ni son républicanisme, ni sa foi déiste, pourquoi aurait-il caché sa franc-maçonnerie?

La question des "trois points traditionnels" dans la signature de Papineau est fort intéressante. La source première semble être à l'institut généalogique Drouin. -- Mathieugp 31 juillet 2005 à 23:58 (CEST)

Il y a aussi l'opinion du professeur Luc Baronian de Standford (dont le site web ne sera disponible de nouveau que cet automne) qui affirme que le musée du Grand Orient de France conserve des preuves d'une correspondance avec Papineau. Donc à suivre...

quote: "Si Papineau était un Francs-Maçons, il s'en est caché toute sa vie."

Il ne pouvait pas admettre être franc-maçon car il aurait été à l'époque excommunié immédiatement.
Probablement, mais pour sa foi déiste et son libéralisme aussi. On excommuniait pour tout à l'époque. C'était la meilleure façon d'exploiter les préjugés populaires afin de se débarrasser des gens qui raisonnaient trop et parlaient trop. De nos jours, cette pratique existe encore, sauf qu'on se débarrase de vous en vous accusant d'être pédophile ou antisémite! ;-) -- Mathieugp 2 août 2005 à 02:54 (CEST)

Techniquement parlant, L-J Papineau fut excommunié deux fois. la première pour avoir participé à la rébéllion de 1837 et la deuxième pour avoir été membre de l'Institut Canadien (une pépinière de franc-maçons en passant). Je me trompe?

À ma connaissance, non. Par contre, je ne suis pas au fait de la façon dont il est possible de calculer le nombre de membre de l'Institut canadien qui étaient aussi des franc-maçons. Les franc-maçons maintenaient-ils des statistiques au Canada entre 1844 et 1880? -- Mathieugp 9 août 2005 à 00:43 (CEST)


La Presse MONTREAL, SAMEDI 27 FÉVRIER 1988


Des symboles maçonniques entourent l'image de Papineau



DENIS MASSE L' exposition qui ravive actuellement l'intérêt pour les Rébellions de 1837-1838, au Musée David M. Stewart de l'Île Sainte-Hélène, apporte un nouvel éclairage sur le timbre à l'effigie de Papineau qui a été émis le 7 mai 1971, à l'occasion du centenaire de la mort de l'illustre réformateur canadien-français. Le timbre ne montre pas uniquement le portrait de Papineau - une lithographie de Hullmandell, d'après un dessin original de R. A. Sproule - mais aussi un fragment important de la célèbre bannière des Patriotes de Saint-Eustache. Depuis l'émission de ce timbre, bien des philatélistes - et parmi les chercheurs les plus acharnés - se sont heurtés à des difficultés relativement aux symboles montrés par ce timbre de 6 cents, et continuent de s'interroger. Or, un Montréalais feru d'histoire, qui n'est pas le premier venu quand on saura qu'il s'agit de Monsieur L.-Z. Léon Patenaude, soutient qu'il y a là réunis sur ce drapeau une multitude de symboles maçonniques.

On croit que Papineau était franc-maçon II n'y aurait là rien d'étonnant puisque l'on sait que plusieurs parmi les chefs des insurgés de 1837 entretenaient des relations suivies avec des membres du Grand Orient de France et que Papineau lui-même aurait adhéré â la franc-maçonnerie. (à Montréal, la loge 34 portait le nom de Papineau). Du premier groupement secret fondé par Ludger Duvernay en 1834, sous le nom de « Aide-toi et le Ciel t'aidera », étaient issus les Fils de la Liberté qui prirent les armes aux cotés des Frères Chasseurs au cours des rébellions à Saint-Eustache, à Saint-Charles et à Saint-Denis. Quand Ludger Duvernay et d'autres de ses compatriotes s'enfuirent aux États- Unis, ils séjournèrent à Swanton, dans le Vermont, et furent accueillis par des membres d'une secte secrète, the Ancient Order of Foresters. Cette formation essaima au Canada et prit le nom de The lndependant Order of Foresters. Et c'est la Cour Suprême de cet Ordre qui fit don de la bannière au Château de Ramezay (nommément à la Société d'archéologie et de numismatique de Montréal, propriétaire du château) en 1908. Soit dit en passant, la relique faite d'une étoffe blanche en deux morceaux cousus l'un à l'autre, qui est percée de 19 balles de fusil et montre une large ouverture laissée par le passage d'un boulet de canon, a été restauré tout récemment par l'Institut canadien de restauration, et est actuellement exposé parmi beaucoup d'autres objets et documents historiques au Musée de l'île Sainte-Hélène, jusqu'au 26 avril.

Les lettres J B, symboles maçonnIques Tout le monde a cru que les lettres « J » « B »» apparaissant sur le drapeau - surtout qu'elles sont suivies des lettres « te » en petit - , signifiaient Jean-Baptiste, le patron des Canadiens-Français. Fort bien, mais saint jean-Baptiste (l'Annonciateur de la Lumière), rappelle M. Patenaude, est aussi depuis 1717 le patron universel de la franc-maçonnerie.

Au surplus, les lettres J et B sont toujours inscrites sur les deux colonnes que l'on trouve obligatoirement dans les temples maçonniques. J tient pour Yakin, la solidité, la stabilité, et B pour Boaz, la force. Les deux mots réunis, écrit Crampon, signifient donc que Dieu établit dans la force, solidement, le temple et la religion dont il est le centre. Cela, M. Patenaude l'établit dans son étude.

La lettre « C », isolée, qui apparaît au-dessus du poisson, pourrait signifier « Canadiens » tout comme elle pourrait être une allusion cachée aux « frères Chasseurs » qui composaient souvent le gros des troupes, sinon leurs chefs, et dont Duvernay était le président d'honneur, Le poisson est un symbole rattaché a la chrétienté et peut même représenter le Christ. Mais, selon David Wirth, dans « La franc-maçonnerie rendue intelligible à ses adeptes » (Mayenne, 1972), le poisson symboliserait la liberté et référerait à l'un des éléments, l'eau. (Ouvrons ici une parenthèse: les opinions diffèrent quant à l'espèce de poisson représenté. Les uns y voient un maskinongé, encore présent dans le lac des Deux-Montagnes, les autres - dont Joseph Leroux, dans « Le médaillier du Canada » - , un doré. C'est difficile à préciser car le dessin n'est pas très net). Ces différents symboles sont entoures par une couronne de cônes de pin. Mme Nicole Lemay, muséologue, y voit là un symbole de fraternité, par la chaîne d'union que la couronne suggère. La même couronne ornait la page frontispice du journal « Le Canadien ». Enfin, entre les lettres J et B, on voit nettement le signe =. Selon Wirth, ce signe symbolise le feu, un autre élément, et pourrait suggérer l'Égalité.

Liberté, Égalité, - Fraternité En somme, le slogan de la révolution française « Liberté, Égalité, Fraternité » est apparent sur ce drapeau décoré,. dans sa partie inférieure, d'un rameau d'érable comportant 19 feuilles. Certains y ont vu une allusion au XIXe siècle. Papineau et les chefs patriotes se sont inspirés des philosophes des Lumières, des idéaux maçonniques, et, six mois avant de mourir, rappelle M. Patenaude, Papineau livrait son testament politique à l'institut Canadien de Montréal, « Liberté, Égalité, Fraternité». Autre détail qui n'échappe pas à l'observation de M. Patenaude: sous les lettres « te », se voient trois petits points disposés en triangle. Dans le symbolisme maçonnique, les points et particulièrement les trois points en triangle, sont une des caractéristiques de la Maçonnerie. « Ne dit-on pas, rappelle M. Patenaude, les « Frères Trois Points » pour désigner les francs-maçons? Dans le Dictionnaire de la franc-maçonnerie, le plus important historien contemporain, Daniel Ligou, à l'article POINTS, écrit: «Les mots en entier ou, lorsqu'un mot doit rester secret, son initiale en majuscule est suivie d'un point ou plusieurs points de suspension. Le seul mot qui fasse exception est le mot Frère dans les pièces manuscrites, mais jamais dans les imprimés, qui s'écrit avec les trois points en triangle. (Le point isolé est parfois en haut, parfois en bas). On attribue à Madame Masson, l'épouse du docteur Damien Masson, un des chefs patriotes de Saint-Benoit, d'avoir fabrique le drapeau pour les combattants de Saint-Eustache, en décembre 1937.

[modifier] article de léon patenaude

LA LOGE PAPINEAU-34 Depuis de très nombreuses années, je maintiens des relations avec la grande dame de la littérature québécoise, Andrée Maillet. Régulièrement, nous avons des conversations, elle me parle des deux grandes familles de la bourgeoisie montréalaise dont elle est issue (Maillet-Dupuis) et elle suit avec grand intérêt mes recherches sur la franc-maçonnerie.

En septembre 1987, elle me racontait que son grand-père Maillet avait légué à son père, un insigne portant l'inscription Loge Papineau. Depuis quinze ans, je cherche des preuves maçonniques et historiques de l'appartenance de Louis-Joseph Papineau à la franc-maçonnerie. On ne peut donner le nom d'une Loge que si la personne a été un maçon. De plus, une énigme se posait, jamais je n'avais entendu parler d'une Loge Papineau à Montréal au début du siècle.


Madame Andrée Maillet à accepté d'offrir au Château Ramezay cette insigne (emblème, symbole, médaille, décoration) et m'a confié cette précieuse pièce qui sera présentée dans l'exposition "Rébellions 1837-1838" présentée eu Musée David M. Stewart où sera également exposée le célèbre 'bannière des patriotes" qui fait partie des collections du Musée Château Ramezay.

Origine de l'insigne Le propriétaire était le Dr Gaston Maillet (1873-1921), fondateur et Gouverneur à vie de l'Hôpital Saint-Luc (Who's Who and Why-1919- 1920, nternational Press, Montréal), premier propriétaire et éditeur de l'"Autorité", fondateur de l'Institut dentaire franco-canadien, qui opérait la plus grande entreprise de dentistes en Amérique-du-Nord. Il était l'une des personnalités les plus importantes et en vue de Montréal. Il était le président de "independant Order of Forester" (I.O.F.) société philanthropique de secours mutuels d'inspiration maçonnique fondée en Grande Bretagne, puis aux Etats-Unis, dont je relate les liens avec les patriotes dans un autre article. La Loge Papineau 34, était la Loge du Dr Maillet. L'insigne en sautoir comporte un livre ouvert avec l'inscription Holy Bible. Dans le Rite écossais on travaille avec la bible, sous le vocable du Grand Architecte de l'Univers, dans la maçonnerie Ia broderie du sautoir du Frère Orateur désigne le gardien de la Loi Maçonnique, rnais on peut l'interpréter comme un "livre ouvert" qui représente le Livre des Constitutions (Anderson-1723-Londres), dont l'Orateur est le gardien. L'insigne du Dr Maillet est sans aucun doute son insigne d'Orateur de la Loge Papineau de l'l.O.F. (Table de la Loi, Dictionnaire Ligou, Fonds Patenaude, UQAM). Un seul Officier dans une Loge peut porter l'insigne avec les Tables de la Loi, c'est l'Orateur. Cette insigne est unique, c'est pourquoi, il l'avait conservé pour la léguer à ses enfants, les fondateurs du Petit-Journal.

L'émancipation: Pour fonder une-Loge, il faut sept maîtres, ce que n'avait pas le Grand Orient de France à Montréal en 1896. Les Canadiens-français d'origine désiraient s'affilier au Grand Orient De France. Ils se feront initier à la Loge des Coeurs-Unis de la Grande Loge du Québec. Le Dr Maillet, sera initié le 26 février au grade d'apprenti, le 25 mars au grade de compagnon et le 22 avril 1896 eu grade de maître. C'est inusité en maçonnerie de gravir aussi rapidement les degrés. Pour établir une Loge du Grand Orient de France dirigée par des Frères de Montréal, cette solution e été retenue. Les autres fondateurs seront les frères Godfroy Langlois, député et journaliste, Alphonse Pelletier, imprimeur et éditeur, Achille Fortier, musicien et le Dr Félix Cornu de Hull (ouvrage de Roger LeMoine, à paraître aux Éditions du Boréal Express, avec l'autorisation de l'auteur et de l'éditeur ).

Un fait doit être mentionné au sujet du Dr Maillet. Il avait épousé une française, Eugénie Boudet, la grand-mère de Andrée Maillet. Elle était la petite-fille de Étienne Boudet, typographe au Figaro, communard, commandant des Francs-tireurs de la presse.

Après la disparition de l'Érnancipation en 1910, le Dr Maillet a appartenu à la Loge Force et Courage fondée en 1909. Deux personnalités y joueront un grand rôle, le chef ouvrier Gustave Francq de la FTQ et le Dr. Philippe Panneton (Ringuet). Lors de la fondation de la Loge Force et Courage du Grand Orient de France â Montréal, le 10 décembre 1909 le Dr. Maillet est proposé comme Orateur. Il décline pour raisons de santé. (A.J. Lemieux, La Loge de l'Emancipation, sans aucune indication d'édition, Fonds Lionel-Groulx, exemplaire personnel du Chanoine Lionel-Groulx). Je remercie Madame Andrée Maillet du geste qu'elle pose en remettant l'insigne de son grand père au Château Ramezay, cette pièce fait partie de notre patrimoine. J-Z..- Léon Patenaude le 15 janvier 1988.

La foudre frappera à nouveau le 26 novembre 1983, sous la signature du Cardinal Ratzinger, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. ("Osservatore Romano, 6 décembre 1983"). Les Patriotes de 1837-38 seraient frappés cette fois. Tous les catholiques qui sont rnaçons, à quelque Obédience qu'ils appartiennent dans le monde, sont frappés. Il reste interdit par l'Église de s'y inscrire. J-Z.- Léon Patenaude

Membre de l'institut des Hautes Études Maçonniques (Paris) et membre de la Fraternelle maçonnique des écrivains, éditeurs et journalistes. P.S. En 1988, le Loge du Grand Orient de France à Montréal porte le nom de Montalm-Nouveau-Monde. Le Frère Montcalm en mémoire du vaincu des Plaines d'Abraham par le Frère Wolfe de la Grande Loge d'Angleterre.

Une source européenne:

En octobre 1987, j'ai remis à M. Monière et à quelques autres historiens lors du colloque sur les patriotes à l'Université de Montréal. un document sur les Frères Chasseurs, les Patriotes et la franc-maçonnerie en 1837-1838. En 1844 paraissait à Paris une Histoire pittoresque de la franc-maçonnerie et des sociétés secrètes de F.T.B Clavel, dont une réédition e été publiée en 1987 chez Artefact avec le collaboration du Grand Orient de France. Le dernier chapitre traite des Frères Chasseurs aux Etats-Unis, dans le Bas-Canada, (pages 394-396), il est fait état des relations des exilés en France, en particulier Jean-Baptiste Henri Brien et Guillaume Levêque (sic). Dans le Dossier d'Histoire du Canada no 2, publié en 1969 par Boréal Express sur la fiche consacrée à Brien, une mention précise "que le Dr Brien, l'un des fondateurs des Fils de la Liberté qui a participé eu soulèvement de 1838, condamné à rnort, puis libéré".. Le texte se termine par: "il n'osera pas reparaître dans le Bas-Canada et on perdra sa trace". Quant à Guillaume Lévesque, sa biographie est publiée dans le Dictionnaire Biographique du Canada, Tome VIIl p. 557, sous la signature de Aurélien Boivin. A son retour au Canada, il occupera d'importantes fonctions à Québec et sera actif et conférencier de l'Institut Canadien de Montréal.

A retenir, Brien et Lévesque à Paris après les événements de 1838, Papineau y sera jusqu'en septembre1845. Il fréquentait Larmennais, Louis Blanc, franc-maçons notoires et les chefs du Parti républicain qui préparaient la révolution de 1846. Clavel mentionne en 1844, "que les Frères chasseurs avaient étendu leurs ramifications jusqu'en France dans les rangs du parti républicain". (On peut consulter l'ouvrage de Clavel) à la bibliothèque générale de I'UQAM, Fonds Patenaude- 1984).. LouIs blanc (1811-1832) militant républicain, puis socialiste, membre du gouvernement provisoire de 1848, député de Paris en 1871, puis sénateur. Il fut un incontestable maçon, initié à la Loge Sectateur de Ménès de Londres avant 1854, il était au Grand Orient de France, puis installé comme 93e du Rite de Memphis et Orateur du Souverain Conseil de cet Ordre maçonnique. En 1881, il est noté comme membre de la Loge l'Humanité de la Drôme, Orient de Valence et comme membre d'honneur de la Loge Les Libres penseurs du Pecq. Papineau, Brien, Lévesque avaient de bonnes relations à Paris. Plusieurs historiens à Paris contribuent à compléter la recherche sui Papineau et les relations du G.O.D.F. avec les patriotes. Ces dernières années, les historiens de le maçonnerie se consacrent à la préparation du bicentenaire de la Révolution française en 1989, alors que de mon côté je prépare la célébration, à Montréal, du bicentenaire de la Déclaration des Droits de l'Homme, adoptée par l'Assemblée Nationale en août 1789 à l'instigation de maçons, en particulier l'un des auteurs, le chanoine, vicaire général de Chartres, ayant occupé les hautes fonctions et postes en France, l'Abbé Emmanuel-Joseph Siégés de la Loge des Neufs-Soeurs, Orient de Paris et du célèbre évêque Henry Grégoire, de Blois, membre de la Loge l'Harmonie, Orient de Paris. Papineau et les chefs patriotes se sont inspirés des philosophes des Lumières, des idéaux maçonniques et six mois avant de mourrir Papineau livrait son testament politique à l'Institut Canadien de Montréal "Liberté, Egalité, Fraternité". La signature maçonnique de Louis-Joseph Papineau existe, avec [les trois points maçonniques]. .J'ai vu le document. L'historien Jacques Lacoursière connait ce fait et Denis Monière m'a récemment admis qu'il connaissant l'existence de cette signature maçonnique. Il existe dans la correspondance de Papineau avec le Dr Nelson, une lettre se terminant selon la coutume maçonnique par les mots "j'ai dit, au lieu des salutations habituelles.

Un sujet tabou

La franc-maçonnerie demeure un sujet tabou chez les historiens. Vient de paraître une biographie de Ludger Duvernay du politicologue Denis Monière. décembre 1987, (Québec-Amérique). J'ai eu l'occasion à quelques reprises de poser la question, en particulier à M. Monière en vue de la publication de son ouvrage, même publiquement, lors du colloque sur les Patriotes en octobre 1987 sur la question du choix du 24 juin et du nom de saint-Jean-Baptiste comme Patron de l'Association fondée en 1834 par Duvernay. l n'est fait aucune allusion, aucune référence et aucune mention tant pour les Frères Chasseurs dont Duvernay était le président d'honneur, ni de l'appartenance de ce dernier à la maçonnerie et des coïncidences quant au choix de la date et du nom.


Il est universellement connu que le 24 juin est le solstice d'été et que saint-Jean-Baptiste est l'un des deux Patrons de la franc-maçonnerie, (Annonciateur de la Lumière); l'autre étant saint-Jean l'Evangéliste (l'Apocalypse).

Le lendemain de Io parution de l'ouvrage de monsieur Monière, j'ai communiqué avec lui à la suite de la critique du professeur Lamonde dans Le Devoir du 12 décembre 1957. J'ai demandé à monsieur Monière s'il avait consulté le "scrapbook" de Duvernay. Il m'a dit ignorer, lui le biographe, l'existence de ce docurnent. Aucune mention ou référence n'étant faite. On peut consulter, le -scrapbook- de Duvernay à la bibliothèque du Musée David M Stewart.

[modifier] Retour de France en 1844 ou 1845?

J'ai lu (article de D. Vaugeois dans Le français au Québec: 400 ans d'histoire et de vie) que LJP est revenu de France en décembre 1844, contrairement à ce que dit l'article en ce moment (1845). Y a-t-il des sources qui tranchement clairement.--Steve-Mtl 5 juin 2007 à 07:57 (CEST)