Limeray
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Limeray | |
Pays | France |
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Région | Centre |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Tours |
Canton | Amboise |
Code Insee | 37131 |
Code postal | 37530 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Jacques Breussin 2001-2008 |
Intercommunalité | C.C. des Deux Rives |
Latitude Longitude |
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Altitude | 52 m (mini) – 116 m (maxi) |
Superficie | 14,39 km² |
Population sans doubles comptes |
945 hab. (1999) |
Densité | 66 hab./km² |
Limeray est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre.
Ses habitants sont appelés les Limeriens, Limeriennes.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Histoire
Fief appartenant en 1190 à Hugues II d'amboise.
Origine du nom :
Limeriacum, Lemerium, Limeriaco, Lumere, Lymere, Limereyo... le moyen âge n’était pas très fixé sur l’orthographe du nom! Parmi les origines proposées, on peut immédiatement évacuer la tradition populaire qui voudrait qu’il provienne de la présence hypothétique d’une fabrique de limes, ce nom, issu du latin lima, n’étant apparu qu’en 1175, alors que la racine LIM figurait déjà dans les noms de Limeray. De même, la relation avec le nom gaulois limo signifiant orme parait peu probable. Une hypothèse plus pertinente ferait découler Limeray de Lithoriacum, nom du domaine appartenant à un certain Lithomar, propriétaire terrien des premiers siècles, d’origine probablement germanique, dont on ne sait pratiquement rien. Toutefois la même origine étant donnée pour Limé (02), Limersheim (67) et Limeyrat (24), la référence ne semble guère fiable, d'autant que le passage de la racine "LITHO" à "LIMER" ne parait pas très évident. Reste enfin plus probable de faire dériver Limeray du latin limes qui signifie à la fois limite, borne, chemin, séparation et aussi lit d’une rivière. Ce qui s’expliquerait facilement par le fait que Limeray était, à l’époque Gallo-romaine, une étape militaire romaine sur la rive droite de la Loire, à mi-parcours des deux journées de marche de chacune 30 km séparant Blois de Tours.[1]
[modifier] Notes et références
- ↑ Bulletin Municipal de Limeray
[modifier] Religion
Théophane de Poltava, confesseur de la famille de l'empereur Nicolas II de Russie, vivant à la ville comme un ermite dans la caverne de Trois Renards, est mort là le 19 novembre 1940 et est enterré sur le cimetière urbain, la tombe № 432.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 2008 | Jean-Jacques Breussin | |||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
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Graphique d'évolution de la population, 1794-1999
[modifier] Lieux et monuments
Eglise Saint Saturnin :
Palais de Justice :
Au départ de la rue d'Enfer demeurent les vestiges d'un ancien auditoire (également appelé Audience) construit au XIVème siècle qui servit de Palais de Justice au Prévot Royal de Limeray.[1] Une tradition locale non vérifiée voudrait que Louis XI y rendit la justice
Relais de Poste :
Encore appelé "La Vieille Poste". Comme beaucoup de villages situés en bordure d’un axe routier important, Limeray possède sur la levée de la Loire au lieu dit "Le Haut Chantier", un relais de la Poste aux Chevaux construit à la fin du XVIème siècle resté actif jusqu’à la fin du XVIIIème siècle. En 1960 son propriétaire d'alors Pierre Paul y crée un Musée de la Vielle Poste, ultérieurement transféré à Amboise qui l'a depuis fermé.[2]
Abbaye de Moncé :
Prieuré de femmes de l'ordre de Citeaux, fondée en 1209 par Sulpice d'Amboise et érigé en abbaye en 1652 qui abritait au XVIIème siècle 40 religieuses.[3] Elle fut presque intégralement rasée à la révolution entre 1792 et 1798. L'église construite en 1212 et le logis abbatial furent à leur tour démolis en 1844 pour la construction de l'actuel chateau de style Renaissance.[4]
[modifier] Personnalités liées à la commune
Théophane de Poltava, confesseur de la famille de l'empereur Nicolas II de Russie, vivant à la ville comme l'ermite dans la caverne de Trois Renards, est mort là le 19 novembre 1940 et est enterré sur le cimetière urbain, la tombe № 432.