Ligne Longeray - Évian-les-Bains

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Ligne Longeray-Léaz – Évian les Bains
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Longueur : 71,7 km
Mise en service : 1880-1882
Écartement : standard
Nombre de voies : 1 voie
Pente maximale : {{{pente maximale}}} ‰
Propriétaire : Réseau ferré de France
Exploitant : SNCF ; EWS
Électrification : 25 kV-50 Hz en 1971-1972
Signalisation : BM sur Longeray - Annemasse (BAL en cours;
BAL sur Annemasse - Évian
Types de trafic : TER Rhône-Alpes, TGV, Fret, Corail Lunéa
Lignes affluentes : Lyon - Genève, Aix-les-Bains - Annemasse, Ligne Annemasse - Genève-Eaux-Vives, Ligne du Tonkin
Principales gares : {{{gares}}}
Vue sur le défilé de l'Écluse, prise du fort
Vue sur le défilé de l'Écluse, prise du fort

La ligne de Longeray-Léaz à Évian-les-Bains est une voie ferrée française reliant Longeray-Léaz à Évian-les-Bains via Annemasse. Elle a une longueur d'environ 72 kilomètres.

Sommaire

[modifier] Histoire

La ligne reliant Longeray (01) à Évian-les-Bains (74) a été ouverte entre 1880 et 1882. Construite par le PLM, elle devient propriété de la SNCF en 1937 et enfin de RFF en 1997. Le trafic marchandises était déjà à l'origine consistant ; actuellement il repose essentiellement sur le transport des eaux d'Évian.

[modifier] En ligne…

Dès le franchissement du Rhône grâce au splendide viaduc de Longeray, la ligne longe le Vuache et s'élève près de Chevrier qui autrefois était pourvu d'une halte.

La première gare de la ligne est Valleiry, ouverte au trafic voyageurs.

Après 5 kilomètres, on trouve Viry, fermée au trafic voyageurs depuis 1996. Cependant on y rencontre plusieurs ITE (Installations Terminales Embranchées) pour le trafic marchandises, avec 6 voies pour le déchargement d'agrégats (2 voies pour les "Carrières de la Marmotte" et 4 voies pour la fabrication de l'enrobé de l'autoroute A41 en construction, 4 voies dont une abritée pour l'entreprise Savoie Stockage Distribution où l'on décharge des palettes d'eau.

On trouve ensuite un point dur, une courbe limitée à 80 km/h avec une rampe dans le sens AnnemasseBellegarde.

La ligne arrive à une étape importante : Saint-Julien-en-Genevois, qui va a perdu son trafic marchandises récemment (tranferé à Viry). Mais tous les trains de voyageurs s'y arrêtent.

Il y a encore plusieurs points difficiles, « Le Pont de Combe » limité à 70 et 80 km/h, où se trouvait la gare d'Archamps-Collonges-sous-Salève, puis il y a l'ancienne halte du Bas de Collonges.

Encore quelques courbes difficiles et voici Bossey-Veyrier. Comme Viry, elle est fermée au trafic voyageurs depuis 1996, mais on trouve le quai de chargement des ordures ménagères à destination d'Arlod près de Bellegarde-sur-Valserine dans l'Ain.

La voie traverse l'autoroute A40 et longe le Salève. Il y a d'ailleurs eu un glissement de terrain à l'origine d'un déraillement ; des filets détecteurs de rochers ont été posés.

Les rails de la ligne de La Roche sur Foron se joignent au niveau de l'ancienne halte d'Etrembières. Les deux lignes franchissent l'Arve et se côtoient jusqu'à Annemasse où la ligne de Genève-Eaux-Vives arrive.

Voici la gare d'Annemasse, l'étape la plus importante de la ligne, avec 5 voies à quai, elle voit passer un grand nombre de trains de voyageurs grâce aux 4 directions possibles : Genève, Evian, L Roche sur Foron et Bellegarde. On traite ici beaucoup de wagons de marchandises.

Après Annemasse, depuis le mois de janvier 2007, le BAL est mis en place. Jusqu'à Bons-en-Chablais la ligne est relativement rectiligne. On y trouve les gares de Saint-Cergues, fermée à tout trafic, et Machilly, ouverte aux voyageurs. Bons-en-Chablais est équivalente à Saint-Julien-en-Genevois, il y a même périodiquement un train de nuit Paris-AusterlitzÉvian-les-Bains qui dessert la gare. Une courbe limitée à 100 km/h suit la gare ; les Voirons ne sont pas très loin... Voici ensuite Perrignier, équivalent à Valleiry question desserte voyageurs, mais on y trouve également une desserte marchandises. Puis il y a les vestiges de la gare d'Allinges-Mesinges qui a perdu sa voie d'évitement. La ligne continue... et voici la gare de Thonon-les-Bains, desservie par les TGV périodiquement. Elle donne accès aux stations de sport d'hiver de Morzine, d'Avoriaz et de Châtel entre autres. La ligne franchi la Dranse puis après quelques kilomètres, à Publier, on trouve l'embranchement de la SAEME, qui charge des bouteilles d'eau d'Évian et les expédie en France et en Europe surtout grâce au rail. Et enfin, voici Évian-les-Bains qui a gardé sa marquise. La ligne continuait sur Saint-Gingolph et la Suisse ; la réouverture est en projet.

[modifier] Le trafic

Le trafic voyageurs est moyen, environ 11 TER quotidiens dans chaque sens qui couvrent les relations :

Périodiquement les week-end, des TGV :

Périodiquement le samedi, un corail de nuit :

Le trafic marchandises est assez consistant et repose surtout sur le transport de bouteilles d'eau d'Évian, chaque jour, 7 trains sont expédiés par la SNCF et depuis peu par EWS. Il y a également des trains d'agrégats en provenance de la plaine de l'Ain, ils sont déchargés à Viry et Reignier. Enfin, les ordures ménagères du canton de Saint-Julien-en-Genevois sont chargées à Bossey et envoyées à Arlod près de Bellegarde-sur-Valserine. Autrefois, à Saint-Julien, des citernes d'hydrocarbures étaient déchargées, ce trafic a disparu depuis la création du pipeline Vienne (38)-Genève. Il y avait également le déchargement d'automobiles neuves à Viry, et des wagons isolés étaient chargés et déchargées dans presque chaque gare.

[modifier] Actualités / Avenir

L'installation du BAL est en cours entre Longeray et Annemasse, cette section est fermée la semaine en journée jusqu'à la fin du mois de juin 2008.

[modifier] Le matériel roulant

[modifier] Voyageurs

[modifier] Fret

[modifier] Photos

[modifier] Voir aussi

[modifier] Articles connexes