Leonid Ivashov

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Leonid Ivashov
Leonid Ivashov

Le général russe Leonid Ivashov est actuellement le vice-président de l'Académie russe des problèmes géopolitiques.

Il fut directeur du Département des affaires générales du Ministère soviétique de la défense, secrétaire du Conseil des ministres de la défense de la Communauté des États indépendants (CEI), directeur du Département de la coopération militaire du Ministère russe de la défense (responsable des ventes d'armements à l'Iran en autre) et se présente comme ancien chef de cabinet des forces armées russes ou chef d’état-major interarmes de la Fédération de Russie[réf. nécessaire].

Il est membre de la conférence « anti-impérialiste » Axis for Peace.

L'ancien sous-secrétaire d'État des États-Unis Strobe Talbott attribue l'envoie d'un contingent russe à l'aéroport de Pristina, le 11 juin 1999, à la fin de la guerre du Kosovo, sans que les ministres russes de la Défense et des Affaires Étrangéres soit apparemment au courant à une «mutinerie virtuelle» d’un groupe d’officiers russes dirigé notamment par le général Leonid Ivashov. [1]

Il est présenté comme étant chef d'état-major interarmes de la Fédération de Russie[réf. nécessaire] durant le 11 septembre 2001. Une fois admis à la retraite, il a affirmé que les attentats survenus aux États-Unis n'avaient pas été perpétrés par des islamistes, mais étaient le fruit « d'une collision interne du capitalisme américain ».

Opposant à Vladimir Poutine, auquel il reproche de continuer à s'appuyer sur des politiciens selon lui «corrompus par les États-Unis», il est le porte-parole d'une ligne d'indépendance nationale intransigeante.

Considérant que le Tribunal pénal international avait privé Slobodan Milosevic de l'assistance de ses médecins personnels, il a qualifié son décès en prison d'assassinat politique destiné à masquer l'échec du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie à établir sa responsabilité dans le crime de génocide dont l'OTAN l'accusait[2]

En février 2007, il déclare dans des articles que les États-Unis sont sur le point d'attaquer l'Iran et qu'aucun État n'est plus en mesure de les dissuader d'employer des armes nucléaires tactiques.

[modifier] Références

  1. Les limites de la diplomatie personnelle, automme 2003, site de l'OTAN
  2. Article de Russie.net, 19 mars 2006

[modifier] Liens externes