Lachapelle-sous-Rougemont

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Lachapelle-sous-Rougemont
Pays France France
Région Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Arrondissement de Belfort
Canton Canton de Rougemont-le-Château
Code Insee 90058
Code postal 90360
Maire
Mandat en cours
Jean-Louis Buchwalter
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Sous Vosgien
Latitude
Longitude
Altitude (mini) – m (maxi)
Superficie 4,89 km²
Population sans
doubles comptes
460 hab.
(1999)
Densité 94,07 hab./km²

Lachapelle-sous-Rougemont est une commune du Territoire de Belfort rattachée au canton de Rougemont-le-Château située sur la route de Belfort à Colmar, la RN83, à quelques kilomètres au sud du massif des Vosges.

Le nom du village Capella est mentionné dès la fin du XIe siècle. Il faisait alors partie de la seigneurie de Rougemont.

De par sa situation à 15 km de Belfort, Lachapelle a constitué un relais de poste et un gîte d'étape fréquenté. À l'époque de la Restauration, en 1818 un petit séminaire est créé qui fonctionna jusqu'à la guerre de 1870. Devenu collège libre en 1873, il accueillait en 1882 environ 300 élèves alsaciens qui venait y étudier en français pour échapper à la germanisation de leur province. À cette époque, le village comptait 1001 habitants et faisait partie du canton de Fontaine. C'est sans doute la consommation de bière par les voyageurs dans les nombreuses auberges de la localité qui poussa la famille Grisez à construire en 1835 une brasserie à l'entrée du village en venant de Belfort. Cette brasserie réputée cessa son activité en 1962, victime de la concentration industrielle. De 1893 à 1961 un atelier de forgeage, les Établissements Woerlin, fabriquaient des pointes de navettes pour les métiers à tisser.

En 1914, Lachapelle fut reliée à Belfort par une branche du chemin de fer local à voie métrique passant par Les Errues. Dès le début de la guerre, la ligne fut prolongée par le génie militaire jusqu'au village alsacien de Sentheim. Elle fut utilisée de façon intensive pendant toute la durée du conflit pour transporter matériel, troupes, ravitaillement, munitions... les trains étant tractés par des locomotives électriques, plus discrètes que les machines à vapeur qui auraient été immédiatement repérées par l'ennemi tout proche.