Labastide-Villefranche
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Labastide-Villefranche | ||
Pays | France | |
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Région | Aquitaine | |
Département | Pyrénées-Atlantiques | |
Arrondissement | Pau | |
Canton | Salies-de-Béarn | |
Code Insee | 64291 | |
Code postal | 64270 | |
Maire Mandat en cours |
Jean-Pierre Sallenave 2008-2014 |
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Intercommunalité | Communauté de communes de Salies-de-Béarn | |
Latitude Longitude |
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Altitude | 21 m (mini) – 156 m (maxi) | |
Superficie | 15,27 km² | |
Population sans doubles comptes |
292 hab. (1999) |
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Densité | 19,12 hab./km² | |
Localisation sur la carte départementale
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Labastide-Villefranche est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Les terres de la commune font partie du Lauhire.
[modifier] Communes limitrophes
- Saint-Pé-de-Léren au nord
- Auterrive, Escos et Saint-Dos à l'est
- Came à l'ouest
- Abitain au sud-est
- Arancou, Bergouey-Viellenave et Ilharre au sud-ouest
[modifier] Histoire
Ce petit village ne possède pas spécialement d'histoire si ce n'est qu'il a servi de poste défensif grâce à son donjon qui se situe, ainsi que le village, au sommet d'une colline. Autrefois, le village comptait près de 1000 habitants mais après que le marché hebdomadaire eut cessé, le village a commencé à voir diminuer son nombre d'habitants: il est passé de plus de 1000 à près de 300 habitants. Il est aussi connu pour ses 5 lacs qui sont le reste d'un grand glacier. À propos de ceux-ci, pas mal de légendes ont été imaginées. Par exemple, il a été dit qu'un premier village avait existé à Labastide mais qu'il serait aujourd'hui sous les eaux d'un lac. La ville a été fondée en 1392 par Marguerite de béarn pour faire pendant aux prétentions anglaises de Hastingues et de Bayonne. On donna à chaque colon un coin de terre exempt de taxes d'où le nom de Villefranche. Les terres ont été prises sur les villages alentours ce qui a donné de nombreuses contestations et de procès. Dans des fouilles faites en 1898, on a découvert de nombreuses traces des cités lacustres qui précédèrent Labastide. Le professeur Garrigou-Lagrange sortit un vase de bronze du lac des Mirailhs. La ville est célèbre pour avoir embrassé la religion protestante parmi les premières en Béarn et avoir construit un temple. Après la révocation de l'Edit de Nantes, quelques familles de Labastide, comme les Majendie, quittèrent le Béarn pour l'Angleterre où subsistent leurs descendants. En 1620 après l'édit de main levée de Louis XIII il n'y avait plus que 2 catholiques à Labastide! Avant la Révolution c'est l'inverse: il n'y a presque plus de protestants au point que l'évêque de Bayonne appellera Labastide la ville "la plus religieuse" de son diocèse. Les seigneurs de Labastide furent violentés pendant la Terreur et sauvés par un protestant de la ville qui leur donna asile et secours. Le palais de justice des jurats où de nombreuses affaires importantes furent jugées a brûlé pendant l'incendie de la ville en 1763. La mairie actuelle est construite à sa place. Il faut noter que Labastide fut chef lieu de canton de 1790 à 1792. Une gendarmerie à cheval y fut même installée. Le bâtiment subsiste encore. Le bacille du choléra fut amené à Labastide par un officier originaire du village et qui rentrait des campagnes de Sébastopol. L'épidémie se propagea dans tout le canton de Salies en faisant de nombreuses victimes.
[modifier] Administration
Date d'élection | Identité | Qualité |
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Les données antérieures à 1995 ne sont pas encore connues. | ||
1995 | Martine Canton-Harguindéguy | |
2001 | Roland Ichas | |
2008 | Jean-Pierre Sallenave |
[modifier] Démographie
1901 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
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720 | 412 | 378 | 364 | 332 | 284 | 292 |
Nombre retenu à partir de 1962 :Population sans doubles comptes |
[modifier] Culture et patrimoine
Le village comptait un temple protestant accolé à la Tour, détruit en 1682, et une chapelle de Saint-Sébastien de Jasses, aujourd'hui détruite.
- Èglise
Les sépultures de la famille de Bertier, héritière de la famille de Habas, seigneurs du lieu.
Distante du bourg de plus de 7 km, fondée en 1150 et qui garde fière allure bien qu'elle fut transformée en étable en 1792. On y remarque encore des sculptures émouvantes dont un portrait de Pierre de Béarn. La commanderie d'Ordios accueillait les pélerins de Compostelle.
- Château Bijou
Le clou du village, avec la tour de défense, est le surprenant château Bijou. À l'origine, simple gentilhommière construite par un certain Dussine, puis aménagée par Madame Combes, née Saint-Macary, qui dépensa des fortunes considérables pour construire le château actuel. On admire dans le parc un cloître breton du XIIIe siècle reconstitué, un temple de l'Amour, un embarcadère, une chapelle néo-gothique dans laquelle on trouvait autrefois un ancien crucifix sévillan. Madame Combes fit dévier la route départementale pour tracer son parc. Après des fortunes diverses, le château fut abandonné. Victime d'un incendie il y a quelques années, sa toiture de zinc ne reflète qu'imparfaitement les splendeurs passées.
- Maison Lasalle
Construite sur un ancien temple romain dédié à Mercure à proximité du château, cette maison était le logement des officiers de la garnison. En 1814, elle fut occupée par des officiers anglais.
- Maison dite « de Jeanne d'Albret »
Elle y dormit avec son fils Henri IV en 1564. Dans cette maiosn fut torturé aux fins d'aveux, le malfaiteur Pilate, lieutenant de Audijos, en révolte contre la gabelle.
- Château Malherbe
Ancienne résidence des Habas, magistrats du parlement de Navarre à Pau.
- Cimetière
Sépultures de personnalités comme les Thomas, militaires émérites, l'aspirant Guillou, Faustin Mendiharat, Rosine Saint-Macary, l'abbé Labaigt qui écrivit une histoire de la ville etc.