L'Étang-la-Ville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'Étang-la-Ville
Carte de localisation de L'Étang-la-Ville
Pays France France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Saint-Germain-en-Laye
Canton Saint-Nom-la-Bretèche
Code Insee 78224
Code postal 78620
Maire
Mandat en cours
Jean-Yves Bouhourd
2001-2007
Intercommunalité sans
Latitude
Longitude
48° 52′ 10″ Nord
         2° 04′ 19″ Est
/ 48.8694444444, 2.07194444444
Altitude 64 m (mini) – 178 m (maxi)
Superficie 5,38 km²
Population sans
doubles comptes
4 496 hab.
(1999)
Densité 835,7 hab./km²

L'Étang-la-Ville est une commune française, située dans le département des Yvelines et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Stagnovillois.

L'église, côté ouest, porche d'entrée
L'église, côté ouest, porche d'entrée

Sommaire

[modifier] Géographie

Position de L'Étang-la-Ville dans les Yvelines
Position de L'Étang-la-Ville dans les Yvelines

La commune de L'Étang-la-Ville est située au cœur de la forêt domaniale de Marly, à cinq kilomètres au sud-ouest de Saint-Germain-en-Laye. Versailles se trouve à une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau et à 15 kilomètres par la route. La ville se trouve dans un vallon encaissé ouvert au nord-est vers Marly-le-Roi et Mareil-Marly. Les dénivellations sont importantes entre le bas de la ville, à l'est, à 65 mètres et le plateau boisé, à l'ouest, qui culmine à 178 mètres.

Les communes limitrophes en sont Mareil-Marly au nord-est, Marly-le-Roi à l'est, Bailly au sud-est sur environ 400 mètres, Noisy-le-Roi au sud, Saint-Nom-la-Bretèche à l'ouest et Fourqueux au nord-ouest.

Le territoire communal est urbanisé sur un tiers de sa surface, le reste, formant un grand arc de cercle à l'ouest de la ville, est occupé par la forêt.

La commune est traversée par la route départementale 161 qui conduit à Saint-Germain-en-Laye vers le nord et à Noisy-le-Roi vers le sud. Une petite route forestière, celle de la gare de Saint-Nom, ouverte seulement en fin de semaine, permet de rejoindre Saint-Nom-la-Bretèche. Du fait de l'encaissement du vallon, seul le centre du village est relativement plat et la majeure partie des rues sont pentues.

La commune est traversée par deux lignes de chemin de fer desservies par la SNCF : la ligne du Transilien L entre Paris Saint-Lazare et Saint-Nom-la-Bretèche et la ligne de la Grande ceinture Ouest récemment ouverte entre Saint-Germain-en-Laye et Noisy-le-Roi. Elle dispose de deux gares à voyageurs : l'Étang-la-Ville et Saint-Nom-la-Bretèche Forêt de Marly. Cette dernière, où les deux lignes se rejoignent, se trouve en fait dans la forêt, plus près de l'Étang-la-Ville que de Saint-Nom-la-Bretèche.

Le sentier de grande randonnée GR 1 (tour de l'ïle-de-France) traverse la partie boisée de la commune dans sa plus grande longueur, longeant la limite sud-ouest du territoire.

[modifier] Histoire

Blason : Coupé, au premier d'azur au chevron d'or accompagné, en chef, de deux étoiles du même et, en pointe, d'un mouton d'argent, au second d'argent à la fasce ondée d'azur
Blason : Coupé, au premier d'azur au chevron d'or accompagné, en chef, de deux étoiles du même et, en pointe, d'un mouton d'argent, au second d'argent à la fasce ondée d'azur

Le site est habité depuis la préhistoire, comme en témoignent l'allée couverte retrouvée au XIXe siècle au lieu-dit le « Cher Arpent » et le menhir de la Haute Pierre, aujourd'hui disparu. Il doit son nom à un étang qui occupait autrefois le fond du vallon et était alimenté par des sources à flanc de coteau. Il fut d'abord connu sous le nom latin de Stagno-Villa. L'étang depuis longtemps asséché fut d'abord occupé par des prés. Il se trouvait à l'emplacement de l'actuel " parc Fonton", situé en centre ville. La commune s'est brièvement appelée durant la Révolution « L'Étang-les-Sources »[1].

La blason de la commune, qui reproduit les armes de la famille Séguier, rappelle l'importance du rôle joué par celle-ci dans l'histoire de la ville.

Le château a été construit par Pierre de Séguier au XVIIe siècle. Le château et la seigneurie furent ensuite acquis par la famille Fonton de Vaugelas qui y resta jusqu'en 1790.

Allée couverte du Cher Arpent au début du XXe siècle (faussement reconstruite dans le parc du château)
Allée couverte du Cher Arpent au début du XXe siècle (faussement reconstruite dans le parc du château)

La commune a été occupée par les Prussiens en 1870 et 1871.

En 1968, la mairie est transférée dans le château.

La ville s'appelait jadis Guilbert l'Amaury[réf. nécessaire]. C'est en 1686 que Louis XIV, de passage lors de sa promenade dominicale depuis le Château de Marly, donna à la ville son nom actuel. La légende veut qu'il déclara : "Cette ville a l'air parfait pour rire, rebaptisons là ! ".

[modifier] Économie

  • Population active totale : 1 870
  • Taux d'activité entre 20 et 59 ans : 77 %
  • Actifs  : 41,7 %
  • Taux de chômage (1999): 7,4 %
  • Retraités : 18,5 %
  • Jeunes scolarisés : 27,1 %
  • Autres personnes sans activité : 12,7 %
  • Cadres, professions intellectuelles : 46,7 %
  • Artisans, commerçants, chefs d'entreprise : 9,8 %
  • Professions intermédiaires : 23,3 %
  • Employés : 15,4 %
  • Ouvriers : 4,8 %
  • Revenus moyens par ménage (2004): 50 026 € / an
  • Prix moyen de l'immobilier (vente): 4 085,03 € / m²
  • Maisons individuelles : 66,2 %
  • Appartements : 32,1 %
  • Propriétaires : 78,6 %
  • Locataires : 17,7 %

[modifier] Culture

[modifier] Patrimoine

  • Allée couverte du Cher Arpent : monument mégalithique de la fin de l'époque néolithique (environ 2500 ans avant J.-C.), découverte en 1878, en partie détruite et faussement remontée dans un autre emplacement dans le parc du château.
  • Église Sainte-Anne : édifice en pierre de styles roman et gothique dont l'origine remonte au XIIe siècle. Elle est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis 1926.
  • Château Séguier, actuellement occupé par la mairie, construit au XVIIe siècle par Pierre Séguier, chancelier de France sous Louis XIII et membre fondateur de l'Académie française.
  • La Croix Saint-Jacques, au centre du village. Sa principale particularité est d'avoir été détruite lors des troubles révolutionnaires de 1789-90, puis reconstruite.

[modifier] Galerie

Information Cliquez sur une vignette pour l’agrandir.

[modifier] Notes

  1. La grande histoire des Yvelines, Monique Bardy, Édijac, 1989.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

Communes des Yvelines

[modifier] Liens externes