Léon Morel-Fatio

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Léon Morel-Fatio
Nom de naissance Antoine Léon Morel
Naissance 17 janvier 1810
Rouen
Décès 2 mars 1871
Musée de marine et d’ethnographie du Louvre
Nationalité France France
Activité(s) Peintre de la Marine
Conservateur du Musée de marine et d’ethnographie du Louvre
Conservateur-adjoint des Musées impériaux
Premier maire du 20e arrondissement de Paris
Mouvement artistique peintre orientaliste français, peintres de la Marine français...
Œuvres réputées Attaque d'Alger, Le Queen Victoria à Cherbourg, Retour des Cendres...
Récompenses Différentes médailles, dont la légion d'honneur

Léon Morel-Fatio, Antoine Léon Morel, est né le 17 janvier 1810, à Rouen et mort le 2 mars 1871 au Musée de marine et d’ethnographie du Louvre, à Paris.

D’origine suisse, Léon Morel-Fatio est un peintre, dessinateur, illustrateur, graveur, aquarelliste, qui est nommé peintre de la marine. Il est aussi le conservateur du Musée de marine et d’ethnographie du Louvre qu'il a créé et le conservateur-adjoint des Musées impériaux ou bien encore le premier maire du 20e arrondissement de Paris de 1860 à 1869. Morel-Fatio meurt d’une crise cardiaque sur la terrasse du Louvre en voyant les prussiens envahir son musée. Léon Morel-Fatio, connu surtout comme illustrateur, est un grand témoin de la marine du XIXe siècle. Il navigue et participe à de nombreux voyages ou expéditions comme celle d'Alger, de Crimée...

Léon Morel-Fatio est l’oncle d’Alfred Morel-Fatio, professeur au Collège de France, membre de l’Institut.

Sommaire

[modifier] Sa famille

Blason des Morel-Fatio.
Blason des Morel-Fatio.

Les Morel sont une famille protestante, originaire du Pays de Vaud, que les comtes de Savoie anoblissent dès le XVIe siècle. Les Morel de Bossonnens, Villaraboud, Saint-Saphorin, Lavaux, Vevey, Yverdon, Chardonne, portent : D'or à trois têtes de maures de sable, aux lèvres de gueules, boucles d'oreilles d'or et rubans d'argent[1]. A la fin du XVIIIe siècle, Jean Conrad Morel, châtelain de Glérolles, lieutenant-colonel, se marie avec une Fatio de Genève. Le père de Léon Morel-Fatio choisit d’être banquier à Rouen, puis à Paris. Il demande à être réintégré dans la nationalité française comme descendant de religionnaires fugitifs, car sa grand-mère paternelle était la fille d’un protestant réfugié à Vevey[2].

[modifier] Biographie

[modifier] Sa jeunesse

Avant de Navire - Allège - Voile de Misaine sur les Cargues
Avant de Navire - Allège - Voile de Misaine sur les Cargues

Son père met d'abord Léon Morel-Fatio au collège Louis-le-Grand, mais il en est renvoyé en 1824, à la suite d'une conspiration restée célèbre dans l'histoire de l’établissement le complot des bouts de chandelle. A un signal donné, et donné par Morel-Fatio, chaque élève de sa classe éteignait vite la chandelle fichée sur son pupitre; les autres classes imitaient une à une celle qui se plongeait d'abord dans les ténèbres : cette extinction des feux devenue générale favorisait bientôt un vacarme non moins général, et les maîtres n'avaient plus qu'à se boucher les oreilles à tâtons[3]. Arrivé au collège Bourbon, Morel-Fatio passe à d'autres exercices du même genre, auxquels nulle récompense n'est encore affectée. C'est pourquoi il n'a aucun prix.

En 1827, Léon Morel-Fatio part comme pilotin à bord d'un bâtiment marchand anglais, pour apprendre la navigation. A son retour, son père le juge suffisamment apte au commerce, et il entre d'abord dans la banque familiale, dont les livres s'illustrent avant peu de culs-de-lampe, quelquefois faits sans lampe. Ensuite, sa famille le place dans la maison de banque de Jean-Charles Davillier. Mais, il renonce au commerce[4].

[modifier] Le temps des voyages

L’attaque d'Alger par la mer, par le 3 juillet 1830, vue par Morel-Fatio (Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon)
L’attaque d'Alger par la mer, par le 3 juillet 1830, vue par Morel-Fatio (Versailles, châteaux de Versailles et de Trianon)

Léon Morel-Fatio étudie la peinture sous différents artistes. Mais il voyage à nouveau en Italie, en Orient et dans d'autres contrées, où il se perfectionne. En 1830, il accompagne l’escadre de l'expédition d'Alger. Il a 20 ans et est témoin de l'action du futur amiral Duperré. Sur les côtes d’Afrique du Nord, il dessine et il peint ce qui va lui permettre de revenir avec deux vues d'Afrique, qu'il expose et qui ont du succès au salon de 1833. Morel-Fatio exposera des tableaux de marine à tous les salons, depuis celui de 1833. Il est l’auteur de vues dessinées d'après nature, qu’il fait graver à l'aquatinte par Vögel[5] :

  • Rue de la Casbah
  • Rue Porte Neuve
  • Faubourg Bab Azoun
  • Mosquée Mezzo Morto
  • Le Port
  • Intérieur d'une Maison
  • Vue du Faubourg Bab el Oued
  • Un café
  • L'Amirauté
  • Entrée rue de la Marine
  • Vue générale d’Alger
Le transbordement du cercueil.
Le transbordement du cercueil.

Une toile de Morel Fatio, reproduit la tempête du 11 février 1835[6] et une autre la rue Bab-Azoun. L’attaque d'Alger est commandé par Louis-Philippe pour le musée historique de Versailles en 1836. Elle est exposée au salon des artistes français, à Paris, en 1837[7].

C'est un "peintre reporter", comme se doivent d'être les peintres officiels de la marine. Toutefois il s’intéresse aussi à l’architecture navale. Il connaît tous les bateaux et ses représentations sont très fidèles, car il reproduit fidèlement le moindre détail.

Léon Morel-Fatio est choisi par Horace Vernet, directeur de la l’académie de France à Rome pour exécuter, sous ses yeux, le bombardement de Saint-Jean-d'Ulloa, en 1838.

Au mois de juin 1839, le prince de Joinville s'embarque à Toulon où il rejoint l'escadre d'évolutions commandée par l'amiral Lalande. Il fait bientôt voile vers le Levant, accompagné de Morel-Fatio. Ils débarquent à Constantinople où un épouvantable incendie ayant éclaté à Péra et à Galata menace d'engloutir le plus riche quartier de la capitale. De Constantinople, Joinville rejoint son escadre à Smyrne et débarque à Toulon à la fin de décembre. De ce voyage en Orient, Léon ramène de nombreux dessins.

Le Queen Victoria à Cherbourg, le 6 août 1858
Le Queen Victoria à Cherbourg, le 6 août 1858

C’est le prince de Joinville qui organise le transfert en France des restes mortels de l'empereur Napoléon Ier. Le 30 novembre 1840, la Belle-Poule entre dans la rade de Cherbourg, et les restes de Napoléon sont transférés sur le bateau à vapeur la Normandie, le 8 décembre 1840. Morel-Fatio peint cette scène.

En 1842, il s'inspire admirablement d'un haut-fait : Le commandant Marnier avec un sloop français enlevant à l'abordage un brick anglais.

Louis Napoléon Bonaparte, le président de la République française l’emmène avec lui dans ses voyages, car il est devenu un peintre bien connu des Français. Une revue suisse commente ainsi cette manœuvre du futur Napoléon III : Cela nous vaudra de charmantes marines et nous permettra d'assister à quelques-unes des scènes pittoresques des fêtes navales de Cherbourg. Voilà les arts eux-mêmes enrôlés par tous les partis[8]. Il peint l'escadre anglaise en rade de Cherbourg le 14 août 1865. Le marquis de Chasseloup-Laubat, ministre de la Marine et des Colonies, reçoit à bord du vaisseau "la Reine Hortense" les lords de l'amirauté britannique. Ce tableau est commandé par le ministère de la marine.

En 1854, il fait partie de l’expédition de la mer Noire, et publie à son retour, avec Jean Baptiste Henri Durand-Brager, des vues du littoral de cette mer. Léon Morel-Fatio est attaché à l'expédition de Bomarsund en 1854. Cette forteresse russe sur la Baltique est détruite et prise par les marines anglaise et française pendant la guerre de Crimée. Il visite Larsö, Amsterdam, Kiel, Stockholm...

Beau fait d'armes du Capitaine Troude
Beau fait d'armes du Capitaine Troude

Léon Morel-Fatio est un artiste qui connaît la célébrité très jeune en France et à l’étranger. Les habitants de sa ville natale ne tarissent pas d éloges à son égard : Morel-Fatio, poussé par un attrait irrésistible, a adopté le genre qui a illustré Vernet, Théodore Gudin (1802-1880), le premier peintre de la Marine avec Crépin., et que les œuvres de Le Poittevin ont su orner de tant de séduction. M Morel-Fatio marche à grands pas dans la route qu'il s'est tracée. Ses mers calmes ou houleuses sont pleines de vérité. Les voiles de ses navires, tantôt enflées par une brise favorable, tantôt déchirées par la tempête, ses luttes, ses combats, nous offrent une image fidèle des scènes si variées, et parfois si dramatiques, dont sont trop souvent témoins ceux qui se hasardent sur ce terrible élément. Cet artiste, depuis dix ans, n'a point fait défaut à nos expositions ; nous avons vu son talent, timide d'abord, croître, grandir et se fortifier. Qu'il persiste avec la même ardeur; il compte déjà parmi les enfants de la cité que nous pouvons montrer avec orgueil. Nous ne devons, dans l'exposition de nos richesses, oublier aucun genre, lorsqu'il est porté à la perfection[9].

[modifier] Peintre de la Marine (1853)

Vaisseau de ligne de 2e rang de 90 bouches à feu.
Vaisseau de ligne de 2e rang de 90 bouches à feu.

Les peintres de la Marine font remonter à Richelieu la création de leur corps. Ce ministre de la Marine qui avait à cœur de conserver le souvenir des grands faits historiques fait naître la peinture de Marine. En France, le titre de peintre de la Marine est accordé par le ministre de la défense à des artistes ayant consacré leur talent à la mer, à la Marine et aux gens de mer. Il peut être attribué non seulement à des peintres mais aussi à des photographes, des illustrateurs, des graveurs et des sculpteurs. En 1860, il existe quatre peintres au Département de la Marine dont Morel-Fatio. Ces curieux civils qui portent un uniforme d'officier à bord des navires de guerre sur lesquels ils embarquent en mission, sont avant tout des artistes de toutes tendances. Peintres de tradition contemporaine, ils sont assez différents en cela des artistes de marinistes étrangers parfois absorbés exclusivement dans la représentation nostalgique d'un passé révolu.

Un annuaire de la Marine consacre en 1830 Théodore Gudin (1802-1880), et Crépin, les premiers peintres du département de la Marine à porter un titre officiel permanent. Le corps s'enrichit de Morel-Fatio en 1853 et Le Poittevin, en 1854. Si beaucoup d'artistes familiers des Salons restent en dehors de la liste officielle comme Isabey, Mozin, Gilbert ou Courdouan, et après presque un demi siècle,le corps des peintres de la Marine se gonflera de onze noms dans la décennie 1880, puis de cinq en 1890, et de cinq autres l'année suivante. Dans les années 1930, Delpy, Marin-Marie, Chapelet et Brenet animeront des promotions brillantes qui feront le renom de la nouvelle école française de peinture maritime.

[modifier] Le premier maire du XXe arrondissement de Paris (1860)

Léon Morel-Fatio est le premier maire du 20e arrondissement de Paris de 1860 à 1869. D’ailleurs, son beau-père, le maréchal de camp Louis Claude du Chastel est mort le 11 octobre 1850 à Charonne, dans le 20e arrondissement de Paris.

[modifier] Musée de la Marine et d’ethnographie du Louvre (1852)

Nef vénitienne de Saint Louis, XIIIe siècle.
Nef vénitienne de Saint Louis, XIIIe siècle.

Nous le connaissons surtout comme peintre de la Marine, mais en 1852, Léon Morel-Fatio est nommé conservateur des collections maritimes au Louvre. Ce musée, dont l'ouverture ne date que de 1837, reçoit grâce à lui des accroissements journaliers, par suite de dons et de legs. Léon Morel-Fatio en est avant 1852 le conservateur-adjoint. En 1850, devant l’encombrement des salles par les collections, une annexe ethnographique est créée par lui qui n’est que directeur, et un premier inventaire est réalisé. Grâce à lui, il s'est augmenté d'un musée chinois, acquis par l'État en 1855, musée qui prendra un grand développement après l'expédition de Chine[10].

Par ailleurs le musée s'enrichit, sous son impulsion de tableaux et d'œuvres d'art. L'entrée dans les collections se fait par acquisition ou par dépôt des musées de Versailles et du Louvre, notamment la série des vues des ports de France par Joseph Vernet. De nombreux objets d'ethnographie provenant des grandes missions d'exploration[11] et de colonisation[12] lui sont aussi attribués, ce qui en fait le premier musée d'ethnographie en France. Il termine sa vie comme responsable du musée de la marine, dans des circonstances dramatiques..

Le premier musée d'ethnographie

[modifier] Mariage et descendance

Les voyages n'empêchent pas Léon Morel-Fatio d'épouser Louise Françoise Aimée Ernestine du Chastel (1815-1876), fille du maréchal de camp Louis Claude du Chastel. Il va être de père de deux enfants :

  • Louis Morel-Fatio se marie avec Henriette Dollez. Ils ont quatre enfants et une nombreuse descendance.
  • Antoinette Morel-Fatio.

Léon Morel-Fatio s’inquiète de l’état de santé du général du Chastel, son beau-père. Il souffre beaucoup. Léon Morel-Fatio réclame l'assistance d’un médecin célèbre à cette époque, le docteur Jacquemin. Louis Claude du Chastel meurt le 11 octobre 1850 à Charonne. Par la suite et sa famille habitent 18 rue de la Sourdière, dans le 1er arrondissement de Paris.


Généalogie des Morel-Fatio
Généalogie des Morel-Fatio

[modifier] Sa mort

Léon Morel-Fatio reçoit une médaille de troisième classe en 1837, une de première classe en 1843 et une autre en 1848, et la décoration de la légion d'honneur, le 15 juillet 1846.

Il est mort le 2 mars 1871 sur la terrasse au Musée de marine et d’ethnographie du Louvre, d’une crise cardiaque, en voyant les prussiens envahir son musée[13].

Morel-Fatio est de son temps et restera l’un des artistes préférés des collectionneurs.

[modifier] Œuvres

Cet article fait partie de
la série Peinture

Liste des peintres
Portail de la Peinture

Morel-Fatio participe à de beaux livres illustrés, entre autres La Marine, arsenaux, navires, équipages, navigation, atterrages, combats, d’Eugène Pacini, et plusieurs grands recueils d'études maritimes. Il illustre entre autres le livre de H. de Chavannes de la Giraudière et Simon le Polletais. Il illustre aussi différents guides. Il écrit :

  • Notice des Collections maritimes du Louvre; 1854 ;
  • Plusieurs catalogues d'objets d'arts, de monnaies anciennes ou étrangères La littérature française contemporaine. XIXe siècle Le tout accompagné de…p, 467..
  • Une brochure intitulée du Monopole des professions lucratives en France et de leur suppression moyennant indemnité, 1839.
  • Paysages du Nord. Belgique, Hollande, Golfes de Botnie et de Finlande, Laponie, Océan Glacial, Iles d'Aland, etc. Paris, s.d. (vers 1850).
  • Notice des collections du Musée de marine, exposées dans les galeries du Musée impérial du Louvre; par L. Morel-Fatio, conservateur-adjoint des Musées impériaux. lrc partie : Musée naval. Paris, impr. Mourgues, 1859.1n-12.
  • Morel-Fatio (Antoine-Léon), Études de marine positive, Paris Rapilly vers 1842 Grand in-4 oblong, en feuilles, chemise illustrée et imprimée en demi-toileverte (reliure de l'époque). Édition originale. L'illustration se compose d'un titre et de 43 planches de marine dessinées et gravées à l'eau-forte
Pièce de 36 en batterie
Pièce de 36 en batterie

Quelques uns de ses tableaux :

  • Vue de l'île de Wight, 1833 ;
  • Sauvetage du brick Ontario, 1835 ;
  • Coup de vent dans la rade d'Alger, id. ;
  • Combat naval dans la baie d'Algésiras, commandé par Louis-Philippe pour le musée historique de Versailles en 1836[14] ;
  • La Palmire, brick français, s'emparant, le 3 octobre 1806, d'un brick anglais, 1837 ;
  • Attaque d'Alger par l'amiral Duperré, id. ;
  • Entrée du port du Havre, 1838 ;
  • Avant-port du Havre, id.;
  • Vue de Saint-Malo, id. ;
  • Reconnaissance de nuit à Saint-Jean-d'Ulloa au Mexique par le prince de Joinville 26 novembre 1939, acquis en 1839[15] ;
  • Le brick de la reine Amélie sur la rade de Cherbourg, 1839 ;
  • Combat du Vengeur, en 1794, talon de 1840 ;
  • Saint-Jean-d'Ulloa, 1841 ;
  • Débarquement de Louis-Philippe à Calais par la tempête, 15 avril 1840, commandé par Louis-Philippe pour le musée historique de Versailles en 1841, exposé au salon des artistes français, Paris, 1841[16] ;
  • Victoire du cap Saint-Vincent, 1842 ;
  • Le commandant Marnier avec un sloop français enlevant à l'abordage un brick anglais, 1842 ;
  • Fort d'Amsterdam en 1700, id. ;
  • Bombardement de Tanger en 1844, salon de 1845 ;
Vaisseaux désarmés - Caserne Flottante
Vaisseaux désarmés - Caserne Flottante
  • Arrivée de la reine Victoria au Tréport, le 2 septembre 1843, commandé par Louis-Philippe pour le musée historique de Versailles en 1844[17] ;
  • Louis-Philippe partant du Tréport, le 2 septembre 1843, pour se rendre à bord du yacht royal où se trouvaient la reine d'Angleterre et le prince Albert, 1846[18] ;
  • Incendie de La Gorgonne, Salon des artistes français, 1846[19] ;
  • Un Naufrage, 1847 ;
  • Prise à l'abordage du transport anglais Les Deux Jumeaux par L'Heureux Tonton, dans la Baltique, en 1813, salon de 1848 ;
  • Jean Bart montant La Palme, de 18 canons, s'empare à l'abordage d'un vaisseau hollandais de 60 canons, même salon, id. ;
  • L'île de La Tortue, rendez-vous des flibustiers, 1849 ;
  • Le Prince président de la république visitant à Cherbourg l'escadre de la Méditerranée, 1852 ;
  • Épisode du voyage du président de la république, pendant la traversée de Marseille à Toulon, 1854 ;
  • Vue du port de Brest, 1855 ;
  • Vue de Toulon, 1857 ;
  • Tempête dans le port d'Alger, id. ;
  • Épisode des fêtes de Strasbourg, en 1858 ;
  • Le Queen Victoria à Cherbourg, le 6 août 1858
  • Prise de la citadelle de Saïgon 17 février 1859, présenté en 1859 ;
  • Napoléon III recevant à bord du vaisseau La Bretagne la reine d'Angleterre, le 6 août 1858, dans le port de Cherbourg, salon de 1859 ;
  • Naufrage de la corvette Le Wolf, 1861[20] ;
  • L'escadre cuirassée anglaise en rade de Cherbourg le 15 août 1865, commandé par le ministère de la marine en 1865[21] ;
  • Le signal, avant 1870[22]...

[modifier] Galerie

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[modifier] Notes et références de l'article

  1. AEF: Fichier armoiries
  2. Revue de l’histoire de Versailles, Versailles, 1928, article sur la généalogie de sa famille.
  3. Histoire du Lycée Bonaparte, ex Collège Bourbon, de Lefeuve (Charles), p. 239 et 240.
  4. Histoire du Lycée Bonaparte (College Bourbon), de Lefeuve (Charles), p. 239 et 240.
  5. Paris Chez Rittner et Goupil
  6. Guide à Alger, p.57
  7. Fiche base Joconde
  8. Revue suisse, p.618.
  9. Précis analytique des travaux de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, de Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen, p.173.
  10. Annuaire des Artistes et des Amateurs, de P L Jacob, Paris : 0-1862, p.89.
  11. Par exemple celle de Dumont d'Urville entre 1826 et 1829
  12. Jusqu'en 1893, le ministère de la Marine conservera l'administration des colonies
  13. article Morel-Fatio]
  14. Fiche base Joconde
  15. Fiche base Joconde
  16. Fiche base Joconde
  17. Fiche base Joconde
  18. Fiche base Joconde
  19. Fiche base Joconde
  20. Fiche base Joconde
  21. Fiche base Joconde
  22. Fiche base Joconde

Dans le numéro 234 de la revue "Neptunia" il y a un article sur Morel-Fatio observateur incomparable de la marine du XIXe siècle.

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens et documents externes

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