Kelzang Gyatso
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Réincarnation du dalaï-lama | |
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Kelzang Gyatso | |
Nom de naissance | |
Nom de réincarnation | Kelzang Gyatso |
Prédecesseur | Tsangyang Gyatso |
Successeur | Jamphel Gyatso |
Date de naissance | 1708 |
Lieu de naissance | Litang, Kham, Tibet |
Kelzang Gyatso (tibétain:བསྐལ་བཟང་རྒྱ་མཚོ་, Wylie: Bskal-bzang Rgya-mtsho, pinyin:Gaisang Gyaco) (1708-1757) fut le 7e dalaï-lama et un grand scolastique, méditant, auteur et mystique tibétain. On dit qu'il fut reconnu grâce à un poème du 6e dalaï-lama. Il vécut un moment de grandes turbulences en Asie centrale. C'est la fin de l'influence de l'Empire mongol au Tibet; en revanche, la domination de l'Empire Mandchou se renforce.
Rétrospectivement, les Tibétains croient que Tsangyang Gyatso a prédit sa propre renaissance à Litang dans le Kham quand il écrivit cette chanson :
Grue blanche, bel oiseau
prête-moi tes ailes !
Je ne m’en vais pas loin :
Un jour je reviendrai, par le chemin de Lithang
Le 7e dalaï-lama est né en 1708 de Sonam Dargya et Lobsang Chotso à Litang, 2 ans après la disparition du 6e dalaï-lama. Au monastère de Thupten Jampaling, fondé à Litang par le 3e dalaï-lama, on fut étonné des prodiges de l'enfant. Les oracles d'État de Litang avaient prédit que le nouveau-né serait la réincarnation du précédent dalaï-lama. Cependant en raison de la situation politique agitée, ils ne purent pas escorter le nouveau dalaï-lama à Lhassa, et il fut accueilli au monastère de Kumbum, où il a été ordonné moine par Ngawang Lobsang Tenpai Gyaltsen.
En 1720, il a été intronisé au Palais du Potala et a reçu les vœux de moine novice du panchen-lama, Lobsang Yeshe, qui lui donna le nom bouddhique de Kelsang Gyatso. En 1726, pendant le mois favorable de Saga Dawa, il reçut les vœux de Gelong (l'ordonnance complète) du panchen-lama. Il eut comme professeur le panchen-lama Lobsang Yeshe, l'Abbé du Monastère de Gyumey et l'Abbé du Monastère de Shalu, Ngawang Yonten, de qui il a appris les traités philosophiques bouddhistes majeurs, et maîtrisa l'ensemble des soutras et des tantras.
En 1751, à l'âge de 43 ans, il a constitué le « Kashag » ou conseil des ministres pour administrer le gouvernement tibétain et a aboli la poste de régent ou "Desi", qui donnait trop de pouvoir dans les mains d'un seul homme. Le dalaï-lama est devenu le dirigeant spirituel et politique du Tibet. À 45 ans, il a fondé l'école de Tse située au sommet Palais du Potala et a construit le palais d'été de Norling Kalsang Phodrang à Norbulingka. L'école de Tse formait les cadres du gouvernement du Tibet. Les diplômés de cette école qui voulait travailler dans la fonction publique devait subir un entraînement plus poussé dans une école religieuse. Les fonctionnaires laïcs étaient principalement formés à l'école de Tse [1].
Première marque de relations inter-religieuses qui réapparaitront au XXe siecle, le pape Benoît XIV écrit une lettre pour le 7e dalaï-lama qu'il remet au père Orazio Della Penna.
Le 7e dalaï-lama était un grand lettré. Il a écrit de nombreux livres, surtout sur les tantras. Il était aussi un grand poète qui, contrairement à Tsangyang Gyatso, concernaient les thèmes spirituels. Sa vie simple et sans tache a gagné les cœurs de tous les Tibétains. Il est mort en 1757.
[modifier] Voir aussi
[modifier] Notes et références
- ↑ Tibet, mon histoire, Jetsun Pema, Éd : Ramsay
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