Jules Perahim
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Jules Perahim de son vrai nom Iulis Blumenfeld[1] est un peintre roumain né le 24 mai 1914 à Bucarest, mort à Paris le 5 mars 2008[2].
[modifier] Biographie
Né dans une famille juive, il se fait connaître sous le surnom Perahim, ce qui signifie en hébreu: "fleurs" (פרחים = p'rahim), ce qui a une correspondance avec son nom de famille Blumenfeld (champ de fleurs en allemand). Tout d'abord élève des peintres Nicolae Vermont et Costin Petrescu, il s'écarte de leur enseignement en devenant dès 1932, une des figures de l’avant-garde artistique roumaine. Avec Gherasim Luca il publie les revues Unu puis Alge. En 1932 il expose à Bucarest des toiles surréalistes, et en 1936 dans une autre exposition, il critique le régime du roi Charles II, devenant la coqueluche du Bucarest anti-conformiste.
Il voyage beaucoup et en 1938 il rencontre à Prague l’artiste John Heartfield (membre du Parti communiste allemand), puis, en réaction contre l'antisémitisme montant et le national-socialisme, devient communiste et pour se mettre à l'abri, s'installe en Union Soviétique.
A Moscou, il devient un membre de la direction du parti communiste roumain, chargé des questions culturelles et artistiques auprès d'Ana Pauker. En 1944 il retourne avec elle dans son pays natal, où il prône le réalisme socialiste, puis, après un quart de siècle, en 1969, émigre en Occident, en France, revenant au surréalisme.
Il a été marié à l'actrice juive née en Sibérie Agnia Bogoslava, et après 1969 à Marina Vanci.
[modifier] Notes
- ↑ Voir sa fiche d'état civil dans le livre : Avantgarde en Roumanie dans les archives de la Police, de Stelian Tanase, Bucarest 2008.
- ↑ linternaute.com, 04/04/2008, consulté le 23/04/2008
[modifier] Bibliographie
- Édouard Jaguer, Jules Perahim, ed. arcane 17, 1990, ISBN:2903945446.