Joseph Colomb

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Joseph Colomb (région Lyonnaise, 1902-1979) était un sulpicien qui fut l'auteur d'un catéchisme catholique dit catéchisme progressif qui, s'inscrivant dans la mouvance progressiste de l'Église catholique, suscita le débat au sein de celle-ci. Il est considéré comme un des grands pionniers de la recherche catéchétique^[1].

Sommaire

1 Biographie
2 Le Catéchisme progressif
3 Oeuvre
- 3.1 Autres publications
- 3.2 Citation
4 Notes
5 Voir aussi
- 5.1 Liens Internes
- 5.2 Sources

[modifier] Biographie

Diplômé en philosophie de l'université catholique de Lyon, il en dirige collège de théologie de 1928 à 1945. Nommé directeur associé de l'enseignement religieux pour l'archevêché de Lyon en 1945, il crée l'Institut Pastoral d’Études Religieuses (IPER) de Lyon, d’abord comme une école de catéchistes professionnelles qui deviendra un centre d’enseignement religieux. C'est à cette époque, en 1947, qu'il entame la publication de son catéchisme et des ouvrages corolaires. En 1954, il prend la direction du Centre National de l'Enseignement Religieux (CNER).

[modifier] Le Catéchisme progressif

Joseph Colomb est considéré comme maître en pédagogie religieuse et son catéchisme a eu une grande influence sur l'Église de France. Issu du mouvement catéchétique de 1947, le catéchisme progressif est basé sur les Évangiles, familiarisant lentement les jeunes catholiques aux réalités et aux valeurs du christianisme. Ouvert sur l'œcuménisme, il leur donne une connaissance de la Bible et de la liturgie par une approche pédagogique moderniste favorisant l'expérience religieuse plutôt que l'enseignement des vérités de la foi et du strict apprentissage de la doctrine reconnue.

Mais, parce qu'il fait appel ainsi à l'expérience humaine avant de s'appuyer sur les dogmes, le catéchisme de Joseph Colomb sera condamné par la Congrégation pour la doctrine de la foi en 1957, qui reproche l'omission de vérités surnaturelles fondamentales comme le péché originel, la divinité de Jésus ou sa mission de Rédemption. Toutefois, Joseph Colomb sera défendu par plusieurs personnalités de l'épiscopat français tels l'archevêque d'Aix, Charles de Provenchères, Jean-Marie Villot, alors secrétaire de l’épiscopat ou l'archevêque de Paris, Maurice Feltin qui adhèrent à la méthode Colomb. Contre l'avis de Rome, l'épiscopat français décidera de maintenir la publication, accompagnée d'une explication.

[modifier] Oeuvre

Le cathéchisme progressif fut diffusé en fascicules aux éditions Emmanuel Vitte :

Catéchisme progressif de 7 à 9 ans, I - Parlez Seigneur Jésus !
Catéchisme progressif , II - Dieu parmi nous,
Catéchisme progressif, III Avec le Christ Jésus,

Il était accompagné de "livres du Maître" :

Pour un catéchisme efficace, Tome I : L'organisation d'un catéchisme; Tome II : La vocation de catéchiste, éd. Vitte, 1948
Aux sources du catéchisme. Histoire Sainte et liturgie, Tome I : Au temps de l'Avent : la promesse ; Tome II : De Noël à Pâques : la vie de Jésus ; Tome III : De Pâques à l'Avent : le Christ Glorieux et l'histoire de l'Église, éd. Desclée de Brouwer, 1949
La doctrine de vie au catéchisme, Tome I : Vie nouvelle et nouveau royaume; Tome II : Combat spirituel et soucis de l'Église; Tome II : Portrait du chrétien et loi de charité, éd. Desclée de Brouwer, 1953 (Tome III 1954)

[modifier] Autres publications

Le devenir de la foi, coll. "Croire et comprendre", Le centurion, Paris, 1974

[modifier] Citation

« Pour chaque âge, on peut parler d’une foi adulte. La foi est adulte si elle répond pleinement à la grâce reçue et avec toute l’humanité dont elle dispose. La sainteté, la plénitude de la foi est en ce sens de tous les âges. Il faut dire qu’il y a une religion adulte de la petite enfance, une autre également adulte de l’adolescence, de l’âge mûr et de la vieillesse^[2]. »