Jacques-Henri Meister

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Jacques-Henri Meister est un écrivain né en Suisse le 6 août 1744 et décédé en 1826. Il est issu d'une famille protestante exilée.

Son livre De l'origine des principes religieux, paru en 1768 lui valu d'être déchu de sa fonction de ministre à Zurich et ses droits civiles et politiques. Il les recouvrira en 1772.

En 1773 il succède à Melchior Grimm, dont il était secrétaire, à la direction de la Correspondance littéraire et poursuivra la publication jusqu'en 1813.

C'est un proche collaborateur de Denis Diderot, ami de Jacques Necker, correspondant de Germaine de Staël et de la famille Vandeul (nom de l'époux de la fille de Diderot).

Anti-révolutionnaire.

[modifier] Œuvres

Certains des ouvrages, publiés anonymement, lui sont attribués par Antoine-Alexandre Barbier[1].

  • De l'origine des principes religieux, 1768 ([1] dans Gallica).
  • Éloge de Lavater comparé à Diderot, à la suite d'un Traité de la physionomie par le sophiste Adamantius ou Extrait des philosophes anciens et des physionomistes modernes paru en 1760.
  • À la mémoire de M. Diderot, mieux connu sous le titre Aux mânes de Diderot, 1786. Ce texte est repris, avec des variantes, dans les éditions Brière (1821) et Assézat (1875) des éditions des Œuvres de Diderot.
  • De la morale naturelle, Paris : Volland, 1788.
  • Des premiers principes du système social appliqués à la révolution présente, Nice, Paris : Guerbart, 1790.
  • Lettres sur l'imagination, Zürich, Orell, Gessner, Füssli, 1794.
  • Betzi ou L'amour comme il est : roman qui n'en est pas un précédé d'Entretiens philosophiques et politiques, Paris : A.-A. Renouard, 1801.
  • Essai de poésies religieuses, Paris, impr. de P. Didot l'aîné, 1801
  • Sur la Suisse à la fin du dix-huitième siècle, Lunéville, 1801
  • Cinq nouvelles helvétiennes, Paris, A.-A. Renouard, 1805
  • Euthanasie ou Mes derniers entretiens avec elle sur l'immortalité de l'âme, Paris : A.-A. Renouard, 1809.
  • Heures ou Méditations religieuses à l'usage de toutes les communions de l'Église, Zurich, Druck Fürsti, 1820
  • Mélanges de philosophie, de morale et de littérature, Genève et Paris, 1822.
  • Souvenirs de mon dernier voyage à Paris (1795), Paris : A. Picard et fils, 1910.

[modifier] Bibliogrpahie

  • Yvonne de Athayde Grubenmann, Un cosmopolite suisse : Jacques-Henri Meister, Genève, Droz, 1954.
  • Paul-Otto Bessire, Jacob-Henri Meister : sa vie et ses oeuvres, Delémont, Imprimerie Boéchat, 1912.
  • Zurbuchen Simone, Les philosophes et la révolution : l'analyse de Jacques Henri Meister. In : Carrefour (ISSN 0706-1250), 2002 (vol. 24), n°1, p. 85-98.
  • Diderot und Jacques Henri Meister. In : Présence de Diderot : Internationales Kolloquium zum 200. Todesjahr von Denis Diderot an der Universität-GH Duisburg vom 3.-5. Oktober 1984, hg. von Siegfried Jüttner, Frankfurt, Peter Lang, 1990 (= Europäische Aufklärung in Lit. und Sprache, 1), 191-201.

[modifier] Notes

  1. Voir son Dictionnaire des ouvrages anonymes et pseudonymes composés, traduits ou publiés en français, avec les noms des auteurs, traducteurs et éditeurs.