Ibérie

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Il ne faut pas confondre l'Ibérie avec le peuple celtes des Ibères habitant la péninsule Ibérique
L'Ibérie et ses environs
L'Ibérie et ses environs

L’Ibérie est le nom antique donné à une partie de l'actuelle Géorgie.

Sommaire

[modifier] Histoire

[modifier] Les débuts

Vers -1115, le roi d'Assyrie, Téglath-Phalasar Ier (-1116/-1077) lance sa première campagne sur les rives est de la mer Noire et entre en contact avec le royaume de Colchide (Kolkha). C'est dans les annales cunéiformes assyriennes que l'on trouve la première mention historique de ce royaume, ainsi que d'autres tribus du sud du Caucase, installés à l'embouchure du Phase (auj. Rioni) et dans les provinces d'Adjarie, de Gourie et de Mingrélie. Au début du Ier millénaire av. J.-C., les tribus Hourrites de la région du lac de Van se regroupent en une nouvelle entité politique pour lutter contre les Assyriens, créant ainsi le royaume d'Urartu, qui comprendra la totalité du plateau arménien, depuis le Kurdistan jusqu'au versant méridional des Alpes pontiques. Plus tard, les annales d'un de ses rois, Sarduri II (-766/-733), gravées dans la falaise de l'acropole de Van, nous racontent comment ce roi mena deux campagnes (-750/-748 et -744/-741), contre le pays de Kulha (ou Qulha, la Colchide). Lors de la première, il bat et fait prisonnier le Roi de Khouchalkhi, Khakhani et lors de la seconde, il prend, pille et incendie la ville d'Idalmoucha, dont il déporte la population. Pour commémorer ses victoires et affirmer sa supériorité, Sarduri II fait ériger des stèles dans les principales cités de Colchide.

En -730, les Cimmériens descendant le long la mer Noire depuis la mer d'Azov, dévastent la Colchide avant de réserver le même sort aux royaumes d'Asie Mineure. Puis, peu de temps après, les Scythes arrivent, à travers la chaîne du Grand Caucase, par le col de Darial (En Ossétie auj.) et dévastent la région jusqu'au Sud de la Transcaucasie. En -590, ils s'allient au roi des Mèdes Cyaxare (-633/-584) et détruisent l'Urartu où le roi Rusa III (-605/-590) voit sa capitale, Rushahinli détruite. En -535, les Mèdes sont à leur tour battus par le Roi Perse Achéménide Cyrus II le Grand (-549/-528) qui récupère ainsi toute la région et fait de la Géorgie occidentale (la Colchide) ses XVIIIe et XIXe satrapies. Aux VIe et Ve siècles av. J.-C., lors de la domination Perse, les Grecs installent des colonies sur les rives de la mer Noire de la Colchide dont : Bathys (Batoumi), Koutaïssi, Phasis (Poti) etc. L'économie de ces comptoirs commerciaux est très florissante et dès 500 une monnaie d'argent y est frappée. Un témoignage historique confirme l'influence qu'avaient sur les Ibères les autres peuples de la région : selon Strabon (XI, 3, 3), les Ibères avaient les mêmes mœurs et le même costume que les Mèdes et les Arméniens.

[modifier] Les Pharnavazides

Vers 330 av. J.-C., la Colchide est libéré des Perses, par Alexandre le Grand (-336/-323) et en -300 / -299, un nouveau royaume, la Karthlie ou Ibérie selon les Grecs, avec à sa tête le roi Pharnavaze Ier (ou Parnavaz, P’arnawaz ou Farnavaz, -302/-237) se forme à environ cent cinquante kilomètres des côtes. Avec lui naît la dynastie des Pharnavazides. Les descriptions du règne de Pharnavaze Ier sont un mélange de faits réels et de légendes. Il serait un neveu de Samara (-335/-322), un chef/roi (Mamasakhlisi) de la tribu de Mtskheta (ou Mtskhéta, cité sur le fleuve Kura, près de Tbilissi) descendant de Karthlos, le père éponyme de Karthlie/Ibérie. Azon (ou Azo), un officier d'Alexandre le Grand, tue Samara, massacre sa famille et se proclame roi, mais Pharnavaze Ier réussit à échapper au massacre. Grâce à un trésor trouvé dans une forêt, il lève une armée contre l'usurpateur. Azon meurt sur le champ de bataille et Pharnabaze Ier est couronné roi d'Ibérie.

Les spécialistes rejettent l'idée qu'Alexandre le Grand est envahi la région, ils penchent plutôt pour que ce soit un de ses diadoques d'Asie Mineure qui est amené une armée jusqu'en Karthlie/Ibérie. La légende de la prise de pouvoir de Pharnavaze Ier pourrait également refléter une lutte pour le titre de chef tribal. La capitale est déplacé de Koutaïssi (l'antique Ééa) à Mtskheta (Selon le géographe Strabon (-57 av. J.-C./21 apr. J.-C.). Pharnavaze Ier établit des relations amicales avec les tribus montagneuses caucasiennes du nord (les Dzurdzuks) et épouse une de leur princesse. Il divise son royaume en plusieurs comtés (Saeristavo). Il crée un nouveau culte officiel d'Armazi (Dieu suprême du panthéon Géorgien) à qui un colosse est érigé à la citadelle d'Armaztsikhe et il embellit de nombreuses cités. La tradition attribue à Pharnavaze Ier l'invention d'un alphabet dit: mxedruli. Bien que les inscriptions Géorgiennes antiques connues, les plus anciennes, remontent au Ve siècle av. J.-C. Selon les annales géorgiennes, Pharnavaze Ier meurt à l'âge de 92 ans et son fils Sauromace Ier lui succède.

Sauromace Ier (ou Sauromaces ou Sayurmak, -237/-162) prend le pouvoir à la mort de son père, Pharnavaze Ier, mais il y a aujourd'hui discussion sur les dates de son règne, qui semble peu plausible, car la durée de règne paraît longue pour l'époque. Selon les annales Géorgiennes, les nobles du royaume s'unissent pour tuer le roi, Sauromace Ier prend la fuite et trouve refuge auprès des Dzurdzuks, la patrie de sa mère, dans les montagnes du Caucase. Aidé par ceux-ci, il écrase la révolte et permet à une partie de ces montagnards de s'installer dans les régions frontalières de l'Ibérie. Comme son père, il modifie le panthéon en ajoutant deux nouvelles déesses, Ainina et Danina. Il meurt sans laisser de descendance, Mirvan Ier son fils adoptif et gendre lui succède. Mirvan Ier (ou Mirvan ou Mihran ou Meribanes, -162/-112), selon des comptes médiévaux Géorgiens, se disait descendre des Achéménides. Il est surtout connu pour sa victoire sur les Dzurdzuks, qui avaient profité de la mort de son beau-père pour envahir les provinces de Kakheti et de Bazaleti (extrême est du royaume) et que Mirvan Ier refoule dans leurs terres. Après cette victoire, il fait ériger des fortifications au passage du col de Daryal (ou Dariel), fixant ainsi les frontières du Nord de son royaume.

Parnadjom Ier (ou Farnadjom ou Parnajom ou P'aranjum, -112/-93) succède à son père Mirvan Ier. Il fait ériger une idole d'un dieu païen, Zaden (ou Aden) dans la capitale et fonde la ville de Nekresi (ou Nerkres) ce qui va provoquer la colère des Ibériens. Ceux-ci demandent alors au roi d'Arménie Ardasches Ier (-114/-95) de leur donner son fils comme roi, accusant le leur de trahison envers les croyances. Le roi d'Arménie renvoie les émissaires, mais malgré cela, Parnadjom qui a été avisé de ce complot, lève une armée et attaque l'arménie. En -93, dans la région de Tashir, Parnadjom est tué par le prince Arménien Aeshak Ier, qui lui succède sur le trône. Parnadjom est le dernier roi de la dynastie de Pharnavazide. Un de ses fils âgé d'un an trouvera refuge à la cour des Parthes et récupérera le trône de son père en 32 av. J.-C..

Aeshak Ier (ou Artaxias Ier ou Arshak ou Arsaces, -93/-81) en succédant à Parnadjom fonde la dynastie Artaxiade d'Ibérie, indépendante des dynasties Arsacides Parthe ou Arménien. Il serait un fils du roi Artavazde II d'Arménie. Pendant son règne il cédera à l'Arménie certaines des provinces occidentales de l'ancienne Colchide.

[modifier] La période romaine

Artoces ou Artaces (écritures du nom dans les sources grecques et romaines), ou Artog ou Artag, -81/-66/65) succède à son père Aeshak Ier. En 66 av. J.-C., le romain Pompée (-106/-48), gagne la guerre contre le roi du Pont Mithridate VI (-120/-63) qui s'était emparé de la Colchide et s'était aussi proclamé roi d'Arménie. Alarmé par l'avancée des Romains, Artoces prétend signer un pacte d'alliance avec eux, mais Pompée est informé qu'en secret Artoce lève une armée pour attaquer les Romains dans le Caucase. Au printemps 65 av. J.-C., Pompée prend les bastions ibériens d'Harmozica et de Seusamora (Tsumar) à Mtskheta. Artoces est surpris par l'ennemi et s'enfuit en brûlant le pont au-dessus du Kura pour freiner les Romains. Pompée poursuit Artoces par un autre passage du fleuve espérant le soumettre définitivement. Mais Artoces se retire encore plus loin dans l'arrière pays et s’arrête sur la rivière Pélorus.

Les archers ibériens vont résister pendant un moment aux légions romaines, mais quand Artoces voit les Romains franchir le Pélorus, il se rend et envoie ses enfants comme otages. Pompée vainqueur, installe sur le trône un nommé Aristarque. Les Romains confient ensuite le pays à Polémon Ier, roi du Pont Polémoniaque, puis à sa veuve, Pythodoris de Trallès. Le fils d'Artoce, Bartom Ier lui succède en 63, sous le nom de Pharnabaze II.

Pharnabaze II (ou Bartom Ier ou Pharnabazius chez les Romains, -63/-33/32) règne sur un royaume assujetti à la puissance romaine mais il va par tous les moyens tenter de se libérer de ce joug. En 36 av. J.-C., le légat romain Publius Canidius Crassus mène une armée en Ibérie et Pharnabaze II est contraint de signer une alliance. En -33/32, il est tué dans une bataille par le Prince Mirvan II de la dynastie Pharnavazide qui avait été expulsé du pays 60 ans plus tôt. Pharnabaze II n'a eu aucun fils, seulement une fille, qu'il avait mariée à un prince de sorte qu'il y ait un héritier pour son royaume. Mais cet héritier potentiel au nom de Qartam (ou Kartam ou K'art'am) est massacré dans la même bataille que son beau-père. La fille de Pharnabaze II, enceinte, s'enfuit alors en Arménie ou elle aura un fils du nom d'Aderc (ou Adreki).

Mirvan II (ou Mirvan, -32/-23 av. J.-C.) avait seulement un an, lorsque son père, le roi Parnadjom Ier avait été détrôné et assassiné. Après avoir passé 60 ans à la cour des Parthes, Mirian II reprend son trône à la tête de son armée parthe et redonne le pouvoir à la dynastie Pharnavazide. Il épouse la veuve de Pharnabaze II et a un fils Aeshak II (ou Artaxia II ou Arshak II ou Arsace II ou Arbak, -23/2 av. J.-C.) qui lui succède.

Puis suit Aderc (ou Adreki ou Aderki ou Pharasmane Ier, 2 av. J.-C./55 ap. J.-C.) qui avait été élevé en Arménie et s'était illustré dans la guerre entre l'Arménie et la Syrie. À la tête des troupes arméniennes, il attaque Aeshak II dans le pays de Treghk (ou T'reghk). Il écrase son armée et le tue d'une flèche. Peu avant sa mort (En 55 selon les annales géorgiennes) Aderc couronne ses deux fils, Qartam (ou Kartam ou K'art'am ou K'art'aman) et Bartom II (ou Bartos) divisant le royaume entre eux, Bartom II héritant du plus grand territoire, l'ancienne Karthlie. Ils vont régner conjointement de 55 à 72 en prêtant allégeance aux rois d'Arménie. Cette division en deux royaumes distincts durera jusqu'en 129. Suivent Pharzman Ier (ou P'arsman ou Farsman ou Pharasmane), fils de Qartam, co-roi avec Kaos (ou Kayos, 72-87) [1].

Sous leur règne, le roi d'Arménie Erovant II (73-88) annexe à son royaume des territoires de l'Ibérie, dont la ville de Tsonda. Puis leur succède, Azarc (ou Azork ou Azuk) co-roi avec Armazel (ou Azmayer, 87-103). Avec l'aide du roi des Ossètes ils attaquent l'Arménie, mais ils sont battus et le roi des Ossètes est capturé ainsi qu'un énorme butin. Viennent ensuite sur le trône, Derok co-Roi avec Amzasp I (103-113), puis Pharzman II Kouel ou Qveli "Le Brave" co-Roi avec Mirdat I (113-129). Celui-ci épouse une femme Iranienne de la lignée royale ce qui provoque la guerre entre les deux souverains, Mirdat I étant soutenue par une armée Iranienne. Pharzman II et les Ibériens sont vainqueurs et Mihrdat s'enfuit en Iran. En 135,]] Pharzman III (131-182) signe allégeance à l'Empereur Romain Hadrien (117-138) et est reçu à Rome.

Le christianisme y apparaît en 311, avec sainte Ninon (ou Nino ou Nina) l'Illuminatrice (esclave martyre). En 337, suite à la conversion du roi Mirvan III (265-342) et de son épouse Nana, il devient la religion officielle du royaume. Miriam III construit une église à Mtskheta à l'emplacement ou sera érigée au XIe siècle la cathédrale de Svetitskhoveli.

[modifier] Les conflits avec les Perses

Plus tard en 446 (ou 460), un roi, Wakhtang Ier (ou Saint Vakhtang Ier Gorgasali) "Tête de Loup", 446-502), fonde la dynastie Bagratide et marque l'histoire du royaume. Il est le fils de Mirdat V (ou Mihrdat, 434-446) et la Reine Sagduht. Il était appelé Gorgasali (transcription géorgienne pour Gorgaslan ou Gorgasar en persan : « Tête de loup ») par les Perses en raison de la forme du casque qu'il portait. En 460, il choisit la ville de Tbilissi (ancienne Tiflis, Thbili en géorgien) pour capitale, dont le nom est dû à des sources chaudes. Il fait proclamer l’autocéphalie de l’Église orthodoxe géorgienne et l'Église apostolique. Il libère le pays du joug des Perses sassanides et étend son royaume à toute la Transcaucasie (Géorgie, Arménie, Azerbaïdjan. Mais en 483 et 484, le pays est ravagé par des expéditions punitives des Perses. Après un court exil en Lazica (ou Lazistan, l'ancienne Colchide), en 485, Wakhtang fait la paix avec les Perses et revient en Karthlie. Cependant, il refuse de se joindre à eux dans une nouvelle campagne militaire contre Byzance et en 502, le Roi Perse Kavadh Ier (ou Kavad ou Kobad ou Cabades, 502-531) attaque la Karthlie. Les Ibériens combattent bravement et défendent leurs frontières dans une bataille qui dure quatre jours, alors qu'ils sont trois fois moins nombreux que les Perses. Le dernier jour de la bataille, Wakhtang est blessé mortellement, il sera enterré à Mtskheta. Wakhtang Gorgasali devient le héros national des Géorgiens. De nombreuses légendes et chansons folkloriques ont été créées en son honneur. Mais il est finalement battu par les Perses et en 502, à sa mort, la Géorgie est divisée en deux pays : La Géorgie orientale qui est ajouté au royaume de Karthlie et la Géorgie occidentale, qui correspond à l'ex-Colchide et qui prend le nom de royaume de Lazique. Son fils Dachi I lui succède (502-514). En 560, la domination iranienne viendra à bout de la royauté qui sera abolie et partagera le pays en principautés vassales de la Perse. Ils en sont chassés avec l’aide de Byzance et les Aznaouris (nobles) rétablissent l’administration et le pouvoir. En 654, les Perses et Byzance se disputent la région.

[modifier] Notes

  1. Marie-Félicité Brosset doutait déjà de cette double royauté récurrente: Les cinq règnes doubles dont l’histoire se termine ici, me paraissent en chose étrange, puisqu’il est impossible d’admettre que les deux rois soient morts précisément dans la même année et n’aient eu chacun qu’un enfant mâle. Si donc d’une part, on n’a rien de positif à opposer à la tradition, de l’autre je crois que la critique peut profiter de la latitude que lui laisse un tel état de chose Cyrille Toumanoff la récuse formellement

[modifier] Les légendes

[modifier] La légende de sainte Ninon

Elle aurait vécu en Colchide au IVe siècle et y aurait propagé la foi chrétienne. La légende veut qu'elle soit venue au chevet de l'épouse de Miriam III, la Reine Nana, qui était mourante et qu'elle l'ait guérie. La Reine lui proposa en récompense de l'or et de nombreux présents, Nino refusa mais demanda en échange la conversion de la Reine. Elle l'obtint, puis le Roi fit de même, ainsi que tout le royaume.

[modifier] La légende de Tbilissi

La légende de la création de la capitale, Tbilissi, perdure encore aujourd'hui : Le Roi Wakhtang Gorgasali chasse dans la forêt et son faucon attaque un faisan. L'oiseau tombe dans une source d'eau chaude et le Roi voit de la vapeur sortir de l'eau. Étonné par l'abondance d'eau chaude, Wakhtang donne l'ordre de construire une ville sur cet emplacement et l'appelle Thbili (ou Tphilisi : Tbilissi en géorgien « l'emplacement des sources chaudes »).

[modifier] Liste des rois d'Ibérie

Icône de détail Article détaillé : liste des souverains de Géorgie.

Deux lignées royales pendant cinq générations(?).

-une à Mtskheta

-l'autre à Armaz (C.f Notes ci-dessus) :

  • Qartam(co-Roi) (55-72)
  • Pharsman Ier (co-Roi) (73-87)
  • Azarc (co-roi) (87-103)
  • Amzasp I (co-roi) (103-113)
  • Pharasman II (co-roi) (113-129)

puis réunification

[modifier] Sources et Bibliographies

  • Nodar Assatiani et Alexandre Bendiaachvili, Histoire de la Géorgie, 1997 [détail des éditions] [prés. en ligne]
  • Alexander Melamid Colchis today, northeastern Turkey,The Geographical Review American Geographical Society, 1993. ISBN B000925IWE
  • Otar Lordkipanidze The River and City of Colchis, Geographica Historica 15, Franz Steiner, 2000. ISBN 3-515-07271-3
  • David Braund Georgia in Antiquity: A History of Colchis and Transcaucasian Iberia 550 BC-AD 562, Clarendon Press, Oxford, 1994 ISBN 0-19-814473-3
  • Gocha R.Tsetskhladze Pichvnari and Its Environs, 6th c BC-4th c AD. Annales Littéraires de l'Université de Franche-Comté, 659, Éditeurs : M. Clavel-Lévêque, E. Geny, P. Lévêque. Paris : Presses Universitaires Franc-Comtoises, 1999. ISBN 2-913322-42-5

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes