Hétérodoxie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cet article est une ébauche concernant la religion.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant. (Comment ?).

Cet article ou cette section ne cite pas suffisamment ses sources. (date inconnue)

Son contenu est donc sujet à caution. Wikipédia doit être fondée sur des sources fiables et indépendantes. Améliorez cet article en liant les informations à des sources, au moyen de notes de bas de page (voir les recommandations).

En religion, est hétérodoxe ce qui diffère de la doctrine fixée par l'autorité orthodoxe. De manière générale, on considère souvent que l'organisation en religion (avec des références décrites) crée naturellement une orthodoxie par rapport à laquelle les membres de l'église ou les croyants sont invités à se positionner. Sociologues et historiens identifient de moins en moins une religion à son orthodoxie au contraire des médias.

D'une manière générale, la tendance à confusion est forte, dans les médias, entre orthodoxie qui suppose une doctrine et orthopraxie qui suppose une loi. On y accepte argent comptant la proclamation de certains groupes d'être orthodoxes dans des religions où la loi prévaut sur la doctrine et où la multiplicité des écoles interprétatives est la règle.

[modifier] Histoire religieuse européenne

On parle plus précisément d'hétérodoxie à chaque crise dogmatique.

Le cas se présente fréquemment :

dès la fin du I^er siècle. Ces hétérodoxies conduisent à la pratique de conciles métropolitains puis à la construction du Canon biblique
- II^e siècle Montanus → montanisme
- II^e siècle Marcion → marcionitisme
- III^e siècle Valentin → valentinisme
- III^e siècle Donat → donatisme
- III^e siècle Mélèce → méletisme

dès le début du IV^e siècle, on constate la mutation du sens des conciles : une hétérodoxie devient une hérésie à partir du moment où se dresse une autorité (celle de l'empereur) capable de promouvoir et d'obtenir son éradication,
- années 320 Arius → Arianisme
V^e siècle : nestorianisme.

entre le VII^e siècle et le XII^e siècle avec les Cathares, puis les Pauvres de Lyon,
dans les courants théologiques minoritaires qui traversent la spiritualité propre à certains ordres monastiques comme les franciscains qui conduisent à des purges,
au XI^e siècle, lors du Grand Schisme entre les Églises d'Orient et d'Occident, celui-ci germant depuis le « brigandage d'Éphèse » et rebondissant avec le rejet du canon 28 du Concile de Chalcédoine qui confiait la primauté au patriarche de Constantinople sur le métropolite romain, pour conduire à la scission à l'occasion de la Querelle du Filioque en 1054,
le contexte de la Réforme du XVI^e siècle et de l'opposition entre catholicisme et protestantisme où chaque branche définit de nouvelles orthodoxies,
au tournant des XIX^e siècle et XX^e siècle avec la crise moderniste