Guillaume de Bourges

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Saint Guillaume de Bourges fut l'archevêque de Bourges de 1199 à 1209. Il est le Saint Guillaume du calendrier.

Fils du comte de Nevers, né Guillaume de Donjon (ou Guillaume de Donjeon) en 1120, c'était un homme « de caractère pieux, voué à l'étude et à la méditation »[1], qui s'orienta vite vers les ordres : il est chanoine de Soissons puis chanoine de Paris, moine à l'abbaye de Grandmont puis à l'abbaye de Pontigny, abbaye cistercien dont il devient abbé. Il devient ensuite abbé de Fontaine-Saint-Jean, près de Soissons puis est élu abbé de Chaalis (diocèse de Senlis).

Le 23 novembre 1199, suite à la mort d'Henri de Sully, il est désigné archevêque de Bourges. Considéré comme un grand prédicateur, ferme sur les principes à tel point qu'il s'attira la colère du roi Philippe II de France lors de son remariage avec Agnès de Méranie[2], il combat à la demande du pape Innocent II les hérétiques, et en particulier les cathares. Malade, il meurt le 10 janvier 1209. Son corps est placé au centre de la cathédrale encore inachevée, où quelques jours plus tôt il célébrait l'épiphanie, puis dans la crypte.

Suite à une série de miracles observés « par son intercession et devant son tombeau »[1], le pape Innocent III promulgue une bulle de canonisation le 17 mai 1217.

Il est le patron de l'université de Paris. [réf. souhaitée] Il est le saint patron des armuriers.

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