Armée irakienne

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T-72 de la nouvelle armée irakienne en 2006
T-72 de la nouvelle armée irakienne en 2006
T-55 de la 1ere brigade mécanisée irakienne en 2005
T-55 de la 1ere brigade mécanisée irakienne en 2005

L'armée Irakienne est la force armée de l'Irak. Celle ci à participé à plusieurs conflits de haute intensité et insurrections depuis l'indépendance de ce pays, a été dissoute le 23 mai 2003 à la suite de l'Opération libération de l'Irak par Paul Bremer, ce qui sera considéré par la suite comme l'une des plus graves erreurs de celui-ci, puis a été progressivement recréée, sur des bases entièrement nouvelles, par les forces d'occupation de la Coalition.

Elle est une des composantes des forces de sécurité de ce pays qui comprend en autre la police nationale, les polices locales et des milices d'autodéfense (80 000 personnes dans ces dernières en février 2008 [1], 92 000 en début avril 2008) et elle soutient actuellement les forces de la Coalition militaire en Irak.

Sommaire

[modifier] Historique

Scène de capture de soldats irakiens par les iraniens après la reprise de Khorramshahr en 1982 .
Scène de capture de soldats irakiens par les iraniens après la reprise de Khorramshahr en 1982 .
AML-90 irakien capturé en 1991.
AML-90 irakien capturé en 1991.
missile balistique tactique SRBM "sol-sol" Al-Samud, dérivé irakien du SA-2 Guideline "sol-air" soviétique, dont la portée serait de 180 km. La réalisation d'ADM par l'Irak fût l'une des causes du conflit de 1991, et l'un des prétextes pour celui de 2003.
missile balistique tactique SRBM "sol-sol" Al-Samud, dérivé irakien du SA-2 Guideline "sol-air" soviétique, dont la portée serait de 180 km. La réalisation d'ADM par l'Irak fût l'une des causes du conflit de 1991, et l'un des prétextes pour celui de 2003.

Au déclenchement de l'invasion par les forces armées des États-Unis et celle de leurs alliés le 19 mars 2003 lors de l'Opération libération de l'Irak, l'armée irakienne comptait 4 "brigades" de la Garde Spéciale Républicaine (3 "brigades" d'infanterie (légère) et 1 "brigade" blindée en combat rapproché, chacune militairement équivalente à un Régiment de la Coalition), 6 "divisions" de la Garde Républicaine (3 "divisions" blindées en combat rapproché[2], 1 "division" mécanisée en combat rapproché[3] et 2 "divisions" d'infanterie motorisée[4], chacune militairement équivalente à une Brigade de même nature de la Coalition), et l'armée régulière irakienne comptaient, elle, 17 "divisions" (3 "divisions" blindées en combat rapproché[5], 3 "divisions" mécanisées en combat rapproché[6], et 11 "divisions" d'infanterie (légère)[7], chacune militairement équivalente à un Régiment de même nature de la Coalition), le tout d'un volume total théorique de 400 000 hommes, en réalité très probablement inférieur à 300 000 hommes. L'armée régulière irakienne fut, contrairement aux espoirs de la Coalition, très combattive dans les rares occasions où elle eut à combattre des forces "étrangères" (voir Opération libération de l'Irak).

[modifier] Les gardes républicaines

La Garde Spéciale Républicaine (GSR) (Special Forces Brigade of the Presidential Palace) était plus une unité paramilitaire qu'une véritable force de combat, responsable de la protection rapprochée de Saddam Hussein, de la sécurité du Palais présidentiel en particulier, et plus largement de celle de Bagdad. A l'occasion, elle pouvait également servir comme force militaire pour réprimer n'importe quel coup d'Etat ou rebellion.

La GSR était la seule unité militaire autorisée à circuler dans la capitale. Appelée également la "Division d'Or", elle regroupait quatre brigades (dont une blindée), un commandement de la défense aérienne (AD-Com) et un commandement de deux régiments de chars T-72 (TK-Com) qui lui étaient propre.

Cette unité d'élite a été fondée début 1992 par Saddam Hussein. Bien que son nom entraîne parfois une certaine confusion avec la Garde Républicaine, c'était une force totalement distincte et autonome, avec des fonctions très différentes.

En 2002, les effectifs de la GSR étaient estimées à 12 000 hommes et 14 bataillons. Chacune des brigades comprenant en général 2 500 hommes [8]

La Garde Républicaine (GR) est une formation d'élite. Elle rassemble les meilleures unités de l'Armée de terre irakienne, ayant reçu un meilleur entrainement et disposant d'un matériel de meilleur qualité que le reste de l'armée régulière.

Deux lance-roquette tactique SRBM "sol-sol" Laith-90, dérivé irakien du FROG-7 soviétique, de 90 Km de portée, mis en oeuvre par la Garde Républicaine, capturés en 2003.
Deux lance-roquette tactique SRBM "sol-sol" Laith-90, dérivé irakien du FROG-7[9] soviétique, de 90 Km de portée, mis en oeuvre par la Garde Républicaine, capturés en 2003.

Cette organisation était initialement destinée à la protection du régime baasiste. Elle a été créé au début de la guerre Iran-Irak et s'est considérablement renforcée pendant les deux dernières année du conflit (1986-1988) et représentant alors 20 % des effectifs de l'armée de terre [10].

- corps GR Nord "Allah Akbar" [Al Rachid et Tikrit][11] :

- corps GR Sud "Al Fateh Al Mubin" [Al Hafriah/Hafreia] :

  • division blindée "Al Nida[14]"[15] [Abi Saidah, Baaquba],
  • 2e division blindée "Hammurabi"[16] [Al Rachid et Al Taji],
  • 1re division blindée "Al Medina"[17] [Al Wihdah/Wahda, Al-Suwaira],
  • 6e division d'infanterie motorisée "Baghdad"[18] [Karbala, Al Khut][19].

[modifier] Ordre de bataille sous le régime bassiste =

[modifier] Armée de terre irakienne en 1980

A l'ouverture des hostilités contre l'Iran et les combats contre l'armée iranienne et les milices de pays, l'armée Irakienne était équipé d'armes essentiellement soviétique et suivait les doctrines de l'armée rouge.

1e Corps d'Armée (secteur entre Rawanduz et Marivan)
  • 7e Division d'Infanterie (QG Souleimaniye, Irak)
  • 11e Division d'Infanterie (QG Suleimaniyeh, Irak) (-) (113e Brigade d'Infanterie)
2e Corps d'Armée (secteur entre Qasr-e Chirin, Ilam et Mehran, blindés déployés entre Mehran et Dezful
  • 6e Division blindée (QG Bakouba, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 9e Division blindée (QG Baqubah, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 10e Division blindée (QG Baqubah, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 2e Division d'Infanterie (QG Kirkouk, Irak)
  • 4e Division d'Infanterie (QG Mossoul, Irak)
  • 6e Division d'Infanterie (QG Baqubah, Irak)
  • 8e Division d'Infanterie (QG Erbil, Irak)
3e Corps d'Armée (QG al-Qurnah, Irak, secteur entre Dezful et Abadan)
  • 3e Division blindée (QG Tikrit, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 10e Division blindée (QG Bagdad, Irak) 300 (T-62) (BMP-1)
  • 12e Division blindée (QG Dahuk, Irak) 300 (T-62) (BMP-1) (en réserve)
  • 1e Division mécanisée (QG Divaniyeh, Irak) 200 (T-55) (Véhicule de transport de troupes OT-64/BTR-50 tchèque)
  • 5e Division mécanisée (QG Bassorah, Irak) 200 (T-55) (OT-64 APC/BTR-50 APC tchèque)
  • 31e Brigade des forces spéciales indépendantes (-) (2 bataillons) (l'un rattaché à la 5e division mécanisée, l'autre à la 3e division blindée.
  • 33e Brigade des forces spéciales indépendantes
  • 10e Brigade blindée indépendante (T-72) (BMP-1)
  • 12e Brigade blindée indépendante (T-72) (BMP-1)
  • 113e Brigade d'infanterie (détachement de la 11e division d'infanterie)

[modifier] Armée de terre en 2003

Dans les jours précédent l'invasion de 2003, l'armée de terre comprenait environ 300 000 militaires, organisé en 5 corps d'armée comprenant 11 divisions d'infanterie, 3 divisions mécanisées et 3 divisions blindées.

[modifier] Reconstruction d'une armée nationale irakienne depuis 2003

[modifier] Historique de la reconstruction

Après la dissolution de l'ancienne armée ordonnée par Paul Bremer le 23 mai 2003 [20], les États-Unis et le nouveau gouvernement irakien s'emploie à former de nouvelles forces armées avec l'aide d'autres nations. Avec comme chef d'état-major depuis avril 2004 le général kurde Babaker Shawkat B. Zebari [21], elle lutte contre les divers mouvements armés engagé dans la guerre en Irak.

Cependant, en 2003, l'administration américaine n'a pas réellement de plan pour reconstruire l'armée irakienne. D'ailleurs ce n'est pas vraiment la priorité, on pense que la situation sera contrôlée par des forces de police recrutées localement. L'Autorité provisoire de la coalition fait appel à la société militaire privée Vinnell Corporation pour former et entraîner une Nouvelle armée irakienne de 44 000 hommes. Celle-ci, forte de 3 divisions, aurait pour mission de protéger l'Irak des menaces extérieures. En outre, pour assurer la sécurité intérieure, un Corps irakien de défense civile - qui deviendra la Garde nationale irakienne lors du rétablissement de la souveraineté nationale - est recruté localement et placé, elle aussi, sous le commandement des unités de la coalition.

Mais la situation en Irak est plus difficile que prévu, et lors de la bataille de Falloujah en avril 2004, les deux bataillons de la nouvelle armée irakienne - qui devait au départ protéger l'Irak des menaces extérieures - refusent de se battre contre d'autres Irakiens et "s'évanouissent" au premier accrochage[22]. La coalition prend alors des mesures pour réorganiser les Forces de sécurité irakiennes (FSI) et c'est à ce moment là que le général David Petraeus[23] prend le commandement du MNSTC-I (Multi-National Security Transition Command - Iraq), le Commandement multinational pour la transition de la sécurité en Irak, dont la tâche est de former, entraîner, conseiller et équiper les FSI.

A la suite d'un certain nombre de problèmes concernant l'engagement des Forces irakiennes (Nouvelle armée irakienne et Garde nationale, qui n'étaient pas au départ prévues pour combattre la guérilla irakienne) la décision est prise de les réorganiser en une force objective de contre insurrection. La Garde nationale, dont les unités étaient au départ prévues pour opérer uniquement dans leurs régions d'origine, est dissoute en janvier 2005.

La nouvelle armée irakienne (qui devait comprendre au départ 3 divisions) a servi de base aux 1e (est de la province d'Al-Anbar), 3e (Ninive) et 5e (Diyala) divisions, ainsi qu'a la 9e (Nord de Bagdad) division mécanisée ; ces divisions sont multiethniques et multiconfessionnelles et composées de soldats qui déclarent vouloir se battre pour l'Irak et adhérer à la vision d'un Irak fédéral et multiethnique.

En 2008, l'Armée irakienne est standardisée sur un format de 16 divisions à 4 brigades de 3 bataillons de combat plus des Forces d'opérations spéciales dont les effectifs sont l’équivalent d’une division supplémentaire.

Les divisions ont une implantation régionale, chacune étant responsable d'un secteur donné ; cependant le recrutement est maintenant standardisé au niveau national ; plusieurs écoles et centre d'entraînement forment les soldats et les officiers, qui sont ensuite affecté dans les unités à travers tout le pays.

La 1ere division renommée Force de réaction rapide en 2008 a été créée à partir de la Force d'intervention irakienne, qui s'appelait à l'origine Force d'action nationale irakienne ; ses unités sont donc composées de soldats qui sont prêts à aller partout en Irak. C'est ce qui explique que l'unité, actuellement stationnée à Falloujah, région sunnite, et bien que composée dans sa grande majorité de soldats chiites ou kurdes, se soit bien adaptée et serait acceptée par la population. Elle est aujourd'hui composée de 3 brigades, la 4e ayant rejoint la nouvelle 11e division. Mais une nouvelle 4e brigade doit être formée début 2009.

La 3e division, qui fait face à la Syrie et compte encore seulement 3 brigades (la 4e est prévue mi-2008), est en train de devenir une bonne unité, qui servira probablement de base à de futures expansions. La 5e division (elle a aussi 3 brigades, la 4e sera formée début 2008) est déployée dans la région difficile de Diyala ; c'est la région entre Bagdad et la frontière iranienne, une zone où certains éléments insurgés (Les Sunnites baasistes, les Sunnites salafistes et les chiites de l'Armée du Mahdi soutenant Moqtada Al-Sadr, sans oublier quelques groupuscules qui se situeraient dans la mouvance Al-Qaïda) disposent du soutien direct de l'Iran et de ses forces spéciales (Force Qods) et qui, pour les insurgés et les Iraniens, ne doit surtout pas être contrôlée par les FSI. Les régions de Diyala, Salah ad-Din, Kirkouk et du sud-est de Bagdad font l'objet de nombreuses opérations des FSI et de la Coalition, dans le but de démanteler les réseaux et d'interrompre le soutien iranien. La 9e division, qui est en train de devenir blindée, a toujours eu un recrutement national et multiconfessionnel ; elle fait partie des unités modèles, et ses brigades sont déployées à Bagdad et à Bassora.

Les autres divisions ont elles été créées à partir de la Garde nationale ; elles ont donc un caractère local plus marqué, et ont parfois des liens avec les groupes qui souhaitent la partition de l'Irak. Les plus anciennes unités constituées ont le plus de mal à se fondre dans le moule d'une armée nationale, multiethnique et pluriconfessionnelle, qui voudrait défendre l'Irak et l'ensemble de sa population. Mais les jeunes officiers qui sortent des écoles militaire, et les nouvelles brigades qui sont créent ex nihilo, apporteraient avec eux l'esprit d'une nouvelle armée irakienne au service de la nation.

La 2e division, qui compte 4 brigades à 4 bataillons chacune, bien qu'elle soit une unité très expérimenté au niveau militaire (puisque composée d'anciens Peshmergas qui ont une grande expérience des combats), présente certaines caractéristiques décrite ci-dessus. Elle est composée des unités de l'ancienne Garde nationale des provinces de Dahuk et Abril, des unités quasi-exclusivement kurdes et très marquées au niveau identitaire. Les unités appartenant à cette division et qui ont été déployées à Bagdad ou dans d'autres régions en 2004 ou 2005 avaient rencontré quelques problèmes avec les populations locales. Cependant ces problèmes identitaires s'effaceraient au fur et à mesure que des nouvelles recrues et des nouveaux officiers viennent compléter les effectifs.

La 4e division (4 brigades à effectif complet), qui couvre les provinces de Salah ad-Din, Kirkuk et As-Sulaymaniya et qui a été formé avec les unités de la Garde nationale de ces provinces est, elle, plus multiculturelle, et sert d'ailleurs de base à la formation de la nouvelle 12e division. Les deux unités vont recevoir des chars M60 et des M113 américains ; elles constitueront l'embryon d'un groupement mécanisé qui fera face à l'Iran. Mais cela ne sera réalisé qu'en 2009.

Groupe de combat de la 6e division irakienne avec un HMMWV. En 2008, 8 000 exemplaires de ces véhicules appartenant aux forces armées des États-Unis sont en cours de donation aux forces de sécurité irakiennes.
Groupe de combat de la 6e division irakienne avec un HMMWV. En 2008, 8 000 exemplaires de ces véhicules appartenant aux forces armées des États-Unis sont en cours de donation aux forces de sécurité irakiennes.

A Bagdad, la 6e division a absorbé les différentes unités de la Garde nationale formées dans la capitale. C'est pourquoi elle avait des effectifs plus importants que les autres divisions (au départ 5 brigades à 5 bataillons), mais c'est aussi pourquoi certaines de ses unités étaient sujettes à caution. Une de ses cinq brigades a servi de base à la nouvelle 11e division, et les problèmes de loyauté de la 6e division semblent maintenant résolus. Il est même question de transformer cette unité en unité d'élite type commando ; plusieurs de ses brigades ont déjà été entraînées aux techniques d'assaut aérien avec les hélicoptères de l'armée américaine et aux techniques avancées de combat d'infanterie. La nouvelle 11e division est en train d'être formée à partir d'une brigade de la 6e division et d'une autre de la 1e division ; ses deux autres brigades sont mise sur pied, formées et entraînées au centre d'entraînement de Besmaya (banlieue de Bagdad) avec de nouvelles recrues, des officiers qui sortent des écoles et des équipements et armements américains ; on peut noter que ces soldats reçoivent des M-16.

A l'ouest, la 7e division (4 brigades) a été formé par le United States Marine Corps à partir des unités de la Garde national d'Al-Anbar. Cependant, comme ces unités sunnites n'avaient qu'une valeur militaire très limitée, la division a quasiment été formée seulement avec de jeunes nouvelles recrues non sunnites venues s'engager dans la nouvelle armée. C'est aujourd'hui l'une des meilleures unités irakiennes, elle aurait "vaincu" les insurgés sunnites dans la province d'Al-Anbar en 2007 et en 2008 ; des unités de la 7e division opèrent au sud de Bagdad en appui des autres unités de l'armée irakienne et de la coalition.

Le sud de Bagdad, de la région désertique de la frontière avec l'Arabie saoudite jusqu'à la frontière avec l'Iran, est la région où sont déployés la 8e division irakienne, les unités polonaises et géorgiennes. La 8e division a été formée à partir des unités locales de la Garde nationale ; elle compte aujourd'hui 4 brigades ; la 3e est en fait la 1e brigade de la 10e division, auparavant déployée à Bassora et redéployé à Kut pour des problèmes d'infiltration de l'unité par les milices chiites. Ces unités sont encore peu développées (une seule division couvrent un territoire important, et les brigades ne compte que 2 bataillons de combat), mais la coalition et les autres unités de l'Armée irakienne (notamment les 7e, 9e et 11e division) lui assurent un appui, et il est probable que de nouvelles unités irakiennes seront formées dans ce secteur.

Au Sud de l'Irak, sous responsabilité des Forces armées britanniques, l'armée irakienne était composée de la 10e division qui regroupait toutes les unités de ces régions rattaché avant à la garde nationale. Quelques problèmes au sein de ces unités ont amené la 1e brigade de la 10e division, stationné à Bassora et infiltrée par certains éléments chiites, à être déplacée et devenir la 3e brigade de la 8e division basée à Kut. Une nouvelle division mécanisée, la 14e est en cours de formation à Bassora ; elle a intégré l'ancienne 3e brigade de la 8e division, et a le soutien de la 3e brigade de la 9e division qui est déployée actuellement à Bassora. Cette nouvelle unité, formée avec les méthodes éprouvées, ne connaît pas de problèmes identifié d'infiltration par des éléments extrémistes chiites [24].

La constitution de la 15e division est prévue pour le sud de Bagdad , elle sera formée à partir de la 8e division (Al Kut) et de la 6e division (Bagdad).

Peshmerga irakien en 2005 avec son équipement américain et son fusil d'assaut de conception soviétique.
Peshmerga irakien en 2005 avec son équipement américain et son fusil d'assaut de conception soviétique.

Deux autres divisons (16e et 17e) sont en cours de formation dans la région kurde ; ce sont des divisions qui étaient rattachées au Gouvernement régional kurde et qui, à la suite d’accords politiques, sont transférées au Gouvernement irakien. (Le Gouvernement régional kurde dispose d'une force armée connue sous le nom de Gardes régionaux kurdes ou Kurdish Regional Guards, qui sont aussi appelés Peshmergas, mais ceux-ci ont uniquement un armement léger, et le transfert sous l'autorité irakienne va de paire avec le rééquipement de ces unités) .

Les effectifs en février 2006 sont de 107 000 militaires [25], de 165 000 militaires en août 2007 [26] avec un objectif de 275 000 hommes.

[modifier] Forces armées irakiennes depuis 2003

Militaires en patrouille en 2007
Militaires en patrouille en 2007
Fantassin du 4e bataillon, 1ere brigade, 6e division en 2005
Fantassin du 4e bataillon, 1ere brigade, 6e division en 2005
Le commandant de la 11e division avec le général américain David Petraeus en 2007
Le commandant de la 11e division avec le général américain David Petraeus en 2007

L’appellation courante aujourd’hui utilisée est Forces de sécurité irakiennes (FSI). Les FSI sont constituées de l’Armée irakienne, qui dépend du Ministère de la défense, et des forces qui dépendent du Ministère de l’intérieur. Celui-ci coordonne l’action de la Police irakienne, des unités chargées de la protection des dirigeants et du Département des Gardes-frontières. La Police est organisée au niveau national ; la Police nationale est une force paramilitaire dont le rôle est de combattre l'insurrection ; elle dépend alors directement du ministère mais, au niveau local, elle dépend alors des autorités locales.

L’Armée irakienne, sous l’autorité du Ministère de la défense, est organisée de la façon suivante :

  • une Force aérienne (limitée)
  • une Marine militaire (limitée)
  • un Corps du génie
  • un Commandement du support
  • un Commandement de l’entraînement et de la doctrine
  • un Commandement des forces terrestres

[modifier] Le choix d’une armée professionnelle

Le Commandement irakien de l’entraînement et de la doctrine (CIED) : Le CIED est l'institution chargée de superviser la formation et l’entraînement de toutes les branches des Forces armées irakiennes, ainsi que l'élaboration d'une doctrine de la guerre. La CIED est subdivisé en un Commandement de l’entraînement tactique (qui regroupe différents centres d’entraînement et écoles à travers le pays) et une Université de la défense nationale.

L’Université de la défense nationale est l'institution irakienne pour la formation militaire avancée (elle regroupe actuellement quatre académies militaires de formation d’officiers, même si à terme il est prévu de les regrouper en une seule). Les dirigeants des forces armées irakiennes passent par cette éminente institution tout au long de leur carrière à mesure qu'ils progressent à travers les rangs. L'Université de la défense nationale est composé du Collège de défense nationale, du Collège d’état-major, des écoles militaires, de l’Institut linguistique de la défense et de l'Institut d'études de défense stratégique. et différentes écoles et instituts comme les langues ou l’état-major). [27]

[modifier] Formation de l'armée irakienne

Nouveaux sous-officiers irakiens à leur cérémonie de graduation le 1er février 2008.
Nouveaux sous-officiers irakiens à leur cérémonie de graduation le 1er février 2008.

Elle s'effectue sous la tutelle du Multinational Security Transition Command-Iraq (MNSTC-I) commandé en 2008 par le lieutenant-général James Dubik qui s'occupe de la formation de l'ensemble des forces de sécurité et de l'administration régaliene de l'Irak [28].

Le Coalition Military Assistance Training Team (CMATT) crée durant l'été 2003 est spécifiquement chargé de l'assistance à l'armée irakienne dans l'organigramme du MNSTC-I ou il a été intégré au durant le printemps 2004. Le Coalition Army Advisory Training Team (CAATT) s'occupent de l'armée de terre et de la marine militaire et le Coalition Air Force Transition Team (CAFTT) s'occupant de l'armée de l'air.

Le premier bataillon de la nouvelle armée fût déclaré opérationnelle le 4 octobre 2003 [29].

Au niveau des unité irakiennes sont intégré des Military Interim Transition Teams (MiTT). Un MiTT se situe au niveau de l’État-major de la division irakienne, en liaison permanente avec le commandant de brigade américain se trouvant dans le secteur. Sous elle, 4 MiTT encadrent l’état-major des 4 brigades de ladite division puis 2 MiTTs encadrent chaque bataillon irakien, se chargeant de leur entraînement, de la maintenance du matériel, de l’appui-feu lors des opérations. Chaque MiTT comprend 18 à 20 personnels. Ils peuvent être issus de l’Iraq Assistance Group (IAG), organisme interarmées basé à Fort Riley au Kansas chargé de former les conseillers militaires, ou d'unités américaines sur place.

Le MSTC fonde l’ensemble de l'entrainement sur un cycle de 5 semaines: campagne de recrutement de 5 semaines, puis à l’issue formation sur 5 semaines; l’avantage étant d’avoir des unités dont la cohésion repose sur l’entrainement reçu plutôt que sur les liens tribaux comme c’était le cas lorsque chaque nouvelle recrue était individuellement affectée à une unité déjà existante.

[modifier] Une armée réactive et modulable

Les différentes unités de l’Armée irakienne doivent pouvoir être déployées sur tout le territoire national et une brigade ou un bataillon d’une division doit pouvoir être rattaché à une autre unité sans problème. Ce sont les principes qui sont mis en place dans les Forces armées américaines par les réformes actuelles (« Brigade Unit of Action ») [30]. Pour arriver à ce résultat il est impératif que l’organisation, l’équipement et l’entraînement soit standardisés.

[modifier] Ordre de bataille des Forces terrestres irakiennes

Le Commandement des forces terrestres irakiennes (CFTI) (Iraqi Ground Force Command, IGFC) à sous ses ordres huit commandements opérationnels appelés à devenir des commandements d’armée ou de corps d’armée dans l’avenir [31].

L’organisation est la suivante :

  • des unités de support de l’État-major rattachées directement au CFTI
  • deux corps d'armée indépendants, pour les région de l’Ouest et de Bagdad, qui s’appellent actuellement Commandement opérationnel d’Anbar (basé à Ramadi) et Commandement opérationnel de Bagdad (basé à Bagdad dans la zone verte).
  • une armée au Nord appelée actuellement Commandement opérationnel de Samara (basé à Samarra) et qui aura sous son autorité les deux corps d’armées du Nord de l’Irak à savoir celui qui s’appelle actuellement Commandement opérationnel de Diyala (basé à Baqouba) et celui qui s’appelle Commandement opérationnel de Ninive (basé à Mossoul).
  • une armée au Sud appelée actuellement Commandement opérationnel de Dhi Qar (basé à Nassiriya) regroupera les deux corps d’armée de la région Sud, actuellement nommés Commandement opérationnel de Bassorah (basé à Bassorah) et Commandement opérationnel de Kerbala (basé à Kerbala).

[modifier] Numérotation des unités

En mars 2008, les divisions de l’Armée irakienne sont numérotées dans l’ordre du 1 au 17. Le numéro 13 n’est pas attribué par décision du Gouvernement irakien.

L’ordre ministériel 151 du ministère irakien de la défense, daté du 19 février 2008, a renommé les brigades de l’Armée irakienne en utilisant actuellement un chiffre individuelle se suivant selon la numérotation des divisions; de la 1ere à la 4e brigades pour la 1ere division, de la 5e à la 8e brigades pour la 2e division, ainsi de suite.

Les brigades étaient auparavant numérotés en ajoutant le numéro d’ordre de la brigade devant le numéro de la division (la 1e brigade de la 1ère division est donc la 11e brigade, la 3e brigade de la 14ème division est la 314e brigade). Les bataillons ont le même système, le 1e bataillon de la 1e brigade de la 1ère division est donc le 111e bataillon d’infanterie.

[modifier] Brigade standard

Une brigade standard de l’Armée irakienne comprend six bataillons organisé comme il suit :

  • un bataillon de troupes spécialisées (comprenant l’état-major de la brigade, une unité de génie militaire, une unité d’éclairage, une unité de police militaire) reprenant le numéro de la brigade
  • trois bataillons de combat numéroté 1 à 3 suivi du numéro de la brigade
  • un bataillon d’appui (mortiers probablement) reprenant le numéro de la brigade
  • un bataillon de support reprenant le numéro de la brigade

[modifier] Numérotation des brigades

L’ordre ministériel 151 du ministère irakien de la défense, daté du 19 février 2008, a renommé les brigades de l’Armée irakienne comme il suit (ancienne désignation entre parenthèses) :

  • 1ère division: 1e (1-1), 2e (2-1), 3e (3-1), 4e (4-1). La 1ère division de l'Armée irakienne s'appelle désormais "Force de réaction rapide" et ses brigades Force de réaction rapide 1, 2, 3 et 4.
  • 2ème division: 5e (1-2), 6e (2-2), 7e (3-2), 8e (4-2).
  • 3ème division: 9e (1-3), 10e (2-3), 11e (3-3), 12e (formation prévue en avril 2008).

(Le numéro 13 n’est pas attribué pour les brigades.)

  • 4ème division: 14e (1-4), 15e (2-4), 16e (3-4), 17e (prévue à l’été 2008).
  • 5ème division: 18e (1-5), 19e (2-5), 20e (3-5), 21e (4-5).
  • 6ème division: 22e (1-6), 23e (en formation), 24e (3-6), 25e (4-6), 54e (5-6).
  • 7ème division: 26e (1-7), 27e (2-7), 28e (3-7), 29e (opérationnelle depuis le 3 avril 2008).
  • 8ème division: 30e (1-8), 31e (2-8), 32e (3-8), 33e (4-8).
  • 9ème division: 34e mécanisée (1-9), 35e blindée (2-9), 36e blindée (3-9), 37e (4-9).
  • 10ème division: 38e (1-10), 39e (2-10), 40e (3-10), 41e (4-10).
  • 11ème division: 42e (2-6 et 1-11), 43e (2-11), 44e (3-11), 45e (prévue en juin 2008).
  • 12ème division (qui sera mise sur pied en juin 2008 par dédoublement de la 4ème division, elle sera formé à partir des anciennes brigades d’infrastructures stratégiques et se verra attribuer la 4e brigade de la 4ème division, une nouvelle 4e brigade sera formé pour la 4ème division grâce aux effectif excédentaires dans les 3 autres brigades de cette division): 46e (1e brigade d’infrastructures stratégiques), 47e (2e brigade d’infrastructures stratégiques), 48e (9e brigade d’infrastructures stratégiques), 49e (4-4).
  • 14ème division: 50e (5-10 et 1-14), 51e (2-14), 52e (3-14), 53e (formation prévue en mai 2008).

[modifier] État-major combiné de corps d’armée du secteur de Ramadi

Commandement opérationnel d’Anbar Quartier général à Ramadi

Le Commandement opérationnel d’Anbar (COA) est l’État-major combiné qui assurera la responsabilité de superviser les unités de l’Armée irakienne (aussi bien terrestres, aériennes ou navales) opérant dans la province d’Al-Anbar à l’ouest du pays. Il aura sous son commandement les 1ère et 7ème DI. Les troupes de la Coalition qui sont déployées dans cette zone relève du Corps des Marines des États-Unis [32].

[modifier] 1ère division d’infanterie (Habbinayah)

    • 1ère brigade d’infanterie
  • *2e brigade d’infanterie
  • 3e brigade motorisée
  • 4e brigade (une nouvelle 4e brigade est en cours de formation)

Elle a été créée à partir de la Force d'intervention irakienne, qui s'appelait avant Force d'action nationale irakienne au temps où la défense irakienne devait être cantonnée au niveau local. Ses unités ont donc été composées dès le départ de soldats qui étaient prêts à aller partout en Irak. Ils font partie des meilleurs soldats des nouvelles forces armées irakiennes et plusieurs des cadres de la 1ère DI combattaient aux côtés des Américains dès 2003. Etant donné cette excellence la 4e brigade de la 1ère DI a été transférée à la nouvelle 11ème DI devenant la 45e brigade d’infanterie. Une nouvelle 41e brigade est en cours de formation dans l’Est de la province d’Anbar. Au début 2008, la 3e brigade est détachée dans la province de Diyala sous commandement de la 5ème DI.

[modifier] 7ème division d’infanterie (Al Asad)

  • 26e brigade d’infanterie
  • 27e brigade d’infanterie
  • 28e brigade d’infanterie
  • 29e brigade de cavalerie (opérationnelle depuis le 3 avril 2008)

Cette division a été formée par l’USMC. C'est aujourd'hui une des meilleures unités irakiennes, elle a vaincu Al-Qaida en Irak (AQI) dans la province d'Anbar en 2007. Conformément aux standards de formation des forces irakiennes ses brigades ou ses bataillons pourront être engagés à tous moments au sein d’autres unités, ce qui a été testé en détachants des unités de la 7ème DI au sud de Bagdad au début de l’année 2008. Ses unités sont entraînées aux tactiques les plus modernes avec les Marines et notamment à l’insertion héliportée avec les nouveaux MV-22. La 29e brigade est la dernière formé dans le désert de l’Ouest irakien, elle est basée à Rutbah, elle doit être équipée de blindés à roue, comme les 37e ou 17e brigades.

[modifier] État-major combiné d’armée de Samarra

Commandement opérationnel de Samarra Quartier général à Samarra

Le Commandement opérationnel de Samara (COS) doit à terme assurer le commandement de toutes les Forces de sécurité irakiennes du Nord du pays.

[modifier] État-major combiné de corps d’armée du secteur de Mossoul

Commandement opérationnel de Ninive

Quartier général à Mossoul

Le Commandement opérationnel de Ninive (CON) est l’État-major combiné qui assure la responsabilité de superviser les unités de l’Armée irakienne (terrestres, aériennes ou navales, c’est un état-major combiné) opérant dans la province de Ninive au Nord de l’Irak. Le CON a été mis en place en 2008 dans le cadre de la bataille qui oppose les Forces irakiennes et celles de la Coalition à AQI et ses alliés. Il a sous son commandement la 3ème DI (qui opère à la frontière syrienne) et les unités déployées à Mossoul c'est-à-dire la 2ème DI, les 2e et 4e brigades de la 9ème DB et des unités de police nationales et locales. Il est possible que le CON ait aussi sous sa responsabilité les deux divisions récemment transférées de l’autorité de Gouvernement régional kurde, celles-ci sont en cours de réorganisation, réentraînement et rééquipement aux standards des divisions de l’Armée irakienne [33].

[modifier] 2ème division d’infanterie Mossoul

  • 5e brigade motorisée (« citadelle »)
  • 6e brigade d’infanterie (assaut héliporté) (« les scorpions »)
  • 7e brigade d’infanterie
  • 8e brigade d’infanterie

La 2ème DI est une des plus expérimenté de l’Armée irakienne. Elle a en effet été créée parmi les premières divisions irakiennes à partir des unités de la Garde nationale stationnées au Kurdistan irakien et composées de Peshmerga aguerris. Cependant le fait que les soldats de cette division aient été principalement des Kurdes et qu’ils avaient souvent combattu l’ancienne armée irakienne a causé quelques problèmes au début. Cependant aujourd’hui les nouvelles recrues et les nouveaux officiers ont homogénéisés l’unité.

[modifier] 3ème division d’infanterie à Al Kisik

  • 9e brigade motorisée
  • 10e brigade motorisée (« les lions du désert »)
  • 11e brigade motorisée
  • 12e brigade (formation en avril 2008)

[modifier] 17ème division d’infanterie

En cours de transfert depuis l’autorité du Gouvernement régional kurde, prévue pour devenir une division standard à 4 brigades de 3 bataillons de combat.

[modifier] 18ème division d’infanterie

En cours de transfert depuis l’autorité du Gouvernement régional kurde, prévue pour devenir une division standard à 4 brigades de 3 bataillons de combat.

[modifier] État-major combiné de corps d’armée secteur de Kirkouk/Bakouba

Commandement opérationnel de province de Diyala [34] Quartier général à Bakouba

Le Commandement opérationnel de Diyala (COD)

[modifier] 5e division d'infanterie (de fer) (Kirkush)

  • 18e brigade d'infanterie
  • 19e brigade d'infanterie (Lions du désert)
  • 20e Brigade motorisée
  • 21e Brigade motorisée

Le Kirkush Military Training Base (KMTB) est l'une premières installations construite pour la nouvelle armée armée irakienne dès janvier 2004 [35]

[modifier] 4e division d'infanterie (Kirkouk)

  • 14e brigade d'infanterie
  • 15e brigade motorisée (« les aigles »)
  • 16e brigade motorisée
  • 17e brigade (prévue en été 2008)

[modifier] 12e division d'infanterie (Tikrit)

  • 46e brigade motorisé
  • 47e brigade motorisé
  • 48e brigade
  • 49e brigade

[modifier] État-major combiné de corps d’armée du secteur de Bagdad

Commandement opérationnel de province de Bagdad Quartier général à Bagdad (zone verte)

Le Commandement opérationnel de Bagdad (COB) est l’élément prépondérant du « Plan de sécurisation de Bagdad ». Le COB contrôle deux commandements intégrés pour l’ouest et l’est de la capitale, eux-mêmes divisés en district qui contrôlent les forces dépendant de l’armée, de la police nationale et de la police locale [36].

[modifier] 6ème division d’infanterie à Bagdad-Ouest (Old Muthanna)

4 véhicules polonais Dzik-3 de la compagnie de police militaire  de la 6e division irakienne; En 2006, 600 exemplaires de ce véhicule ont étaient commandé avec une option sur 1 000 autres sous le nom d'Ain Jaria-1
4 véhicules polonais Dzik-3 de la compagnie de police militaire de la 6e division irakienne; En 2006, 600 exemplaires de ce véhicule ont étaient commandé avec une option sur 1 000 autres sous le nom d'Ain Jaria-1 [37]
  • 22e brigade motorisée (« les Cobras »)
  • 23e brigade (en formation
  • 24e brigade motorisée (« Muthanna »)
  • 25e brigade commando (assaut héliporté) (« les aigles de Bagdad »)
  • 54e brigade d’infanterie (assaut héliporté) (« les défenseurs de Bagdad »)

La 6ème DI est la plus ancienne formation de l’Armée irakienne déployée à Bagdad. Elle a été constituée à partir des unités de la Garde nationale irakienne de la capitale et de toutes les unités qui y étaient stationnées en 2005. Elle rassemblait donc des effectifs beaucoup plus importants que ceux d’une division standard. Une des meilleures brigades (la 2e) à servit de base à la 11ème DI. La 4e brigade, qui a reçu un entraînement commando des Special Forces américaines et une formation d’assaut héliporté est en train de former la nouvelle brigade de la Garde présidentielle.

Il est probable que la 54e brigade soit rattachée à la nouvelle 15ème division d'infanterie prévue pour Bagdad-Ouest. Celle-ci serait créée avec les unités en excédents de la 25e brigade avec comme base la Base d'opération avancée Kalsu à Iskandariyah.

[modifier] 11ème division d’infanterie (Bagdad-Est)

  • 42e brigade d’infanterie (« les tigres ») (ancienne 2-6)
  • 43e brigade d’infanterie
  • 44e brigade d’infanterie
  • 45e brigade d’infanterie (prévue pour être opérationnelle en 2008)

La 11ème DI a été mise en place à la fin de l’année 2007 dans le cadre de la politique de « Surge » et du « Plan de sécurisation de Bagdad ». Elle a été constituée à partir de d'une brigade aguerrie, la 2e de la 6ème DI (qui est devenue sa 1e brigade) et a reçu le soutien de la 4e de la 1ère DI (qui opère toujours à Bagdad au côté de la 11ème DI), à laquelle se sont ajoutées deux brigades nouvellement constituées. Elle assure le contrôle de l’Est de Bagdad. Ses effectifs sont faibles par rapport à ceux d’une division d’infanterie standard et l’on estime qu’elle pourrait devenir une division blindée.

[modifier] 9ème division blindée Taji

T-72 et BMP-1 de la 9e division en novembre 2005
T-72 et BMP-1 de la 9e division en novembre 2005
  • 34e brigade mécanisée (« les lions du désert »)
  • 35e brigade blindée
  • 36e brigade blindée
  • 37e brigade de cavalerie

La 9ème DB a une mission territoriale de sécurisation de la région au Nord de Bagdad, mais elle est aussi une des unités principale de réaction rapide des Forces de sécurité irakiennes, ainsi des éléments de la 9ème DB sont présents à Mossoul (2e et 4e brigades), à Diwaniya avec la 8ème DM, à Bassora avec la 14ème DM (peut-être en vue de la transformation de cette unité en division mécanisée), à Bagdad avec la 11ème DI (peut-être en vue de la transformation de cette unité en division blindée) et avec la 6ème DI.

[modifier] Etat-major combiné d’armée de Nassiriya

Commandement opérationnel de la province de Dhi Qar [38] Quartier général à Nassiriya

[modifier] Le Commandement opérationnel de l'Euphrate

Niveau : État-major combiné de corps d’armée Commandement opérationnel de la province de Karbala Quartier général à Kerbala

Le Commandement opérationnel de Karbala (COK) [39],

[modifier] 8ème division motorisée (Diwaniya)

  • 30e brigade motorisée
  • 31e brigade motorisée
  • 33e brigade motorisée (En formation à FOB Kalsu)
  • 34e brigade motorisée

La 8ème division motorisée est une unité bien entraînée, opérationnelle et loyale. Son ancienne 3e brigade est devenue la 1e de la nouvelle 14ème DM, et une nouvelle brigade (la 33e) est en cours de formation à la base avancée de Kalsu.

[modifier] 16ème division d’infanterie

En train d'être mise sur pied par dédoublement de la 8ème DM. La 33e brigade de la 8ème DM possède déjà 6 bataillons de combat (soit 3 de plus que la normale).

Cette division aura l’organisation standard à 4 brigades à 3 bataillons de combat.

[modifier] État-major combiné de corps d’armée du secteur de Bassorah

Commandement opérationnel de la province d'Al-Basra [40] Quartier général à Bassorah

Le Commandement opérationnel de DhiQar (DQOC):

[modifier] 10ème division d’infanterie (Nassiriya)

    • 38e brigade motorisée
    • 39e brigade d’infanterie
    • 40e brigade motorisée
    • 41e brigade motorisée

Le Commandement opérationnel de Bassora (COBa) :

[modifier] 14ème division motorisée (Mustafa) (Bassorah)

    • 50e brigade motorisée (ancienne 3-8)
    • 51e brigade motorisée (ancienne 5-10)
    • 524e brigade motorisée
    • 53e brigade (sera formée en mai 2008, probablement brigade de cavalerie blindée)

[modifier] Problèmes

Cette jeune armée à, en 2008, des problèmes structurels :

  • problème de logistique: le soutien est essentiellement américain, le Ministère de la Défense irakien peinant à organiser le transport du ravitaillement jusqu’à des villes comme Mossoul.
  • problème de confiance: les forces irakiennes acceptent d’intervenir en 1er échelon si elles se sentent soutenues et couvertes par les unités de la coaliton.
  • problèmes institutionnels divers: les rivalités entre la Police Nationale et l’Armée, entre la première et les forces de police locale, entre chefs, entre factions, continuent de miner l’efficacité opérationnelle de la 2e division irakienne
  • L’absentéisme est un problème dans la mise sur pied de la nouvelle armée professionnelle irakienne. Bien que la règle nationale soit d'une semaine de permission pour trois semaines de service en campagne, certaines unités, comme la 2ème DI, pratiquent un timing d'une semaine de permission pour deux semaine de service. [41]


[modifier] Notes et références

  1. (en) http://www.mnf-iraq.com/index.php?option=com_content&task=view&id=16797&Itemid=132 Brig. Gen. Anderson from Camp Liberty, Feb. 1, Multi-National Force-Iraq, 3 février 2008
  2. Une "division" blindée de la Garde Républicaine "type 2003", équipée en moyenne d'environ 120 chars moyens T-72 de fabrication irakienne ("Lion de Babylone", dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication soviétique, char équipé d'un canon à âme lisse de 125 mm, tirant des munition flèche (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, très dangereux pour les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de type Bradley ou Warrior mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1200 m), d'environ 40 (VCI) BMP-2 (véhicule de combat d'infanterie dont le canon de 30 mm est efficace à 1500 m, susceptible de "neutraliser" certains des chars lourds de la Coalition en endommageant certains de leurs accessoires, mais dont les missiles antichar AT-4 Spigot ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), de l'équivalent d'un Bataillon d'éclairage équipé de BRDM, de l'équivalent d'un Bataillon d'artillerie (canons tractés D-20 et/ou D-30 et de quelques canons automoteurs 2S1 Gvozdika et/ou 2S3 Akatsiya et/ou AuF1 GCT et/ou lance-roquettes multiples BM-21 Grad) et d'un certain nombre de véhicules de transport, était équivalente à une Brigade Blindée équipé de AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI) AMX-10 P armés d'un canon de 20 mm efficace à 1000 m, mais ce, UNIQUEMENT EN COMBAT RAPPROCHE car, à moyenne distance (1000-2000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un Régiment AMX-30 B2 et, à grande distance (2000-3000 m), elle devait équivaloir à un Groupement d'escadrons de chars lourds de combat Leclerc (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" blindée de la Garde Républicaine ne pouvait valablement se battre qu'en zones semi-urbaines
  3. Une "division" mécanisée de l'armée régulière irakienne "type 2003", équipée en moyenne d'environ 40 chars moyens T-72 Lion de Babylone (de fabrication irakienne, dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication soviétique, char équipé d'un canon à âme lisse de 125 mm, tirant des munition flèche (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, très dangereux pour les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de type Bradley ou Warrior mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1200 m), d'environ 120 véhicules de combat d'infanterie (VCI) BMP-1 (véhicules de combat d'infanterie obsolètes, pouvant néanmoins être considérés aujourd'hui comme des véhicules de transport de troupe bien armé, pouvant appuyer efficacement une infanterie débarquée, mais dont le canon "basse pression" de 73 mm, par manque de précision, n'est efficace sur un véhicule qu'à moins de 400 m, et dont les missiles antichar AT-3 Sagger ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), de l'équivalent d'un bataillon d'éclairage équipé de BRDM, d'un Bataillon équipé de véhicule de combat à roues (VCR) armés de missiles antichar HOT de première génération mais capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, de l'équivalent d'un Bataillon d'artillerie (canons tractés D-20 et/ou D-30 et, peut-être, quelques canons automoteurs 2S1 Gvozdika et/ou 2S3 Akatsiya et/ou AuF1 GCT et/ou lance-roquettes multiples BM-21 Grad) et d'un certain nombre de véhicules de transport, était équivalente à une Brigade d’infanterie mécanisée équipé d'AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI) AMX-10 P armés d'un canon de 20 mm efficace à 1000 m, mais ce, UNIQUEMENT EN COMBAT RAPPROCHE car, à moyenne distance (1000-2000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un Groupement d'escadrons d’AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, à grande distance (2000-3000 m), elle devait équivaloir à un Escadron de chars lourds de combat Leclerc (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" mécanisée de la Garde Républicaine ne pouvait valablement se battre qu'en zones urbaines ou semi-urbaines
  4. Une "division" d'infanterie motorisée de la Garde Républicaine "type 2003", composée en moyenne de l'équivalent de trois Régiments d'infanterie équivalent chacun à un Régiment d'infanterie de montagne (disposant chacun de l'équivalent d'une Compagnie d'éclairage, d'une Compagnie antichar dotée de missiles antichar Milan de première génération mais capables de perçer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), d'une Compagnie de commandos et une Compagnie d'appui équipée de mortiers portés de 81 mm, disposant de véhicules de transport de troupes (VTT) BTR à roues (équipés d'une mitrailleuse lourde de 14.5 mm et d'un fusil mitrailleur de 12.7 mm) organiques, et de l'équivalent d'un bataillon d'éclairage équipé de BRDM, d'un Bataillon équipé de véhicule de combat à roues (VCR) armés de missiles antichar HOT de première génération mais capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), d'un Bataillon de commandos, d'un Bataillon d'appui équipé de mortier de 120 mm, d'un Escadron de chars moyens T-62 (ou T-72 Lion de Babylone de fabrication irakienne, dont, en particulier, le blindage est de qualité nettement inférieure à celui des T-72 de fabrication soviétique, char équipé d'un canon à âme lisse de 125 mm, tirant des munition flèche (OFL), capables de percer une partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, très dangereux pour les véhicules ce combat d'infanterie (VCI) de type Bradley ou Warrior mais dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1200 m) et d'un certain nombre de véhicules de transport, correspondait à une Brigade d'infanterie motorisée de la Coalition. Comme toute unité d'infanterie non mécanisée, et comme les irakiens l'avaient appris à leur dépend lors du désastre militaire qu'ils avaient subi à l'occasion de la Guerre du Golfe de 1991, une "division" d'infanterie motorisée de la Garde Républicaine ne pouvait se battre qu'en terrain favorable, à savoir en zones urbaines, en zones montagneuses ou en zones couvertes
  5. Une "division" blindée de l'armée régulière irakienne "type 2003", équipée en moyenne d'environ 120 chars moyens T-54 totalement obsolètes (canon à âme rayée de 100 mm, ne tirant pas de munition flèche (OFL), tirant des obus perforants (OP) et des obus à charge creuse(OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, et dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1000 m), d'environ 40 (VCI) BMP-1 (véhicules de combat d'infanterie obsolètes, pouvant néanmoins être considérés aujourd'hui comme des véhicules de transport de troupe bien armé, pouvant appuyer efficacement une infanterie débarquée, mais dont le canon "basse pression" de 73 mm, par manque de précision, n'est efficace sur un véhicule qu'à moins de 400 m, et dont les missiles antichar AT-3 Sagger ne percent plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), disposant de l'équivalent d'une Compagnie d'éclairage équipé de BRDM, montée sur véhicules légers, d'une Batterie d'artillerie (canons tractés D-20 et/ou D-30) et d'un petit nombre de véhicules de transport ne permettant pas, et de loin, de déplacer l'ensemble de la "division" en une seule fois, était équivalente à un Régiment renforcé de Cavalerie légère blindée équipé de Sagaie (tirant des munitions OFL de 90 mm, avec télémètre laser et calculateur de tir) et ce, UNIQUEMENT EN COMBAT RAPPROCHE car, à moyenne distance (1000-2000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un Groupement d'escadrons de Cavalerie légère blindée équipé d'AMX-10 RC (tirant des OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, à grande distance (2000-3000 m), elle devait équivaloir à un Escadron de chars lourds de combat Leclerc (tirant en marche des OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" blindée de l'armée régulière irakienne ne pouvait valablement se battre qu'en zones semi-urbaines
  6. Une "division" mécanisée de l'armée régulière irakienne "type 2003", équipée en moyenne d'environ 40 chars moyens T-54 totalement obsolètes (canon à âme rayée de 100 mm, ne tirant pas de munition flèche (OFL), tirant des obus perforants (OP) et des obus à charge creuse (OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition, et dont un obus quelconque n'a de chance raisonnable d'atteindre une cible en mouvement lent qu'à moins de 1000 m), d'environ 120 (VTT) MT-LB (véhicule de transport de troupes dont l’armement principal se limite à un fusil mitrailleur de 7.62 mm), disposant de l'équivalent d'une Compagnie d'éclairage montée sur véhicules légers, d'une Compagnie de missiles anti-char (équipée d'un petit nombre de missiles antichar AT-3 Sagger portatifs, demandant un très grand entraînement des servants pour avoir une probabilité raisonnable d'atteindre son but, et ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), de deux Batteries d'artillerie (canons tractés D-20 et/ou D-30) et d'un petit nombre de véhicules de transport ne permettant pas, et de loin, de déplacer l'ensemble de la "division" en une seule fois, était équivalente à un Régiment d’infanterie mécanisée équipé d'AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et de véhicules de combat d'infanterie (VCI) AMX-10 P armés d'un canon de 20 mm et ce, UNIQUEMENT EN COMBAT RAPPROCHE car, à moyenne distance (1000-2000 m), elle n'avait guère plus de valeur qu'un Escadron d’AMX-30 B2 (tirant des munitions flèche OFL de 105 mm sur objectif mobile) et, à grande distance (2000-3000 m), elle devait équivaloir à un Peloton de chars lourds de combat Leclerc (tirant en marche des munitions OFL de 120 mm sur objectif mobile)... Une "division" mécanisée de l'armée régulière irakienne ne pouvait valablement se battre qu'en zones urbaines ou semi-urbaines
  7. Une "division" d'infanterie (légère) de l'armée régulière irakienne "type 2003", composée en moyenne de l'équivalent de trois Bataillons d'infanterie légère (disposant chacun de quelques moyens d'éclairage, de quelques canons sans recul antichar de 73 (SPG-9) mm (tirants des à projectiles à charge creuse (OCC) ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition) et de quelques mortiers portés de 60 mm, mais ne disposant pas de moyens de transports organiques) équivalent chacun à un Bataillon d'infanterie de montagne, et de l'équivalent d'une Compagnie d'éclairage montée sur véhicules légers, d'une Compagnie de missiles anti-char (équipée d'un petit nombre de missiles antichar AT-3 Sagger portatifs, demandant un très grand entraînement des servants pour avoir une probabilité raisonnable d'atteindre son but, et ne perçant plus la plus grande partie des surfaces blindées des chars lourds de la Coalition), d'une Compagnie d'appui équipée d'un petit nombre de mortier de 120 mm, et d'un petit nombre de véhicules de transport ne permettant pas, et de loin, de déplacer l'ensemble de la "division" en une seule fois, était équivalente à un Régiment d'infanterie de montagne. Comme toute unité d'infanterie non mécanisée, et comme les irakiens l'avaient appris à leur dépend lors du désastre militaire qu'ils avaient subi à l'occasion de la Guerre du Golfe de 1991, une "division" d'infanterie (légère) de l'armée régulière irakienne ne pouvait se battre qu'en terrain favorable, à savoir en zones urbaines, en zones montagneuses ou en zones couvertes
  8. (en) Special Republican Guard (SRG) [Special Forces Brigade of the Presidential Palace, Global Security]<
  9. (en) Roquette FROG-7 [1]
  10. (en) Republican Guard; Global Security
  11. Les Unités de la Garde Républicaine ont subi de nombreuses réorganisations et réaffectations, en particulier après 1991. Il ne peut donc y avoir, ni organigramme, ni tableau d'affectation unique ; de plus, les Unités était modulables en fonction des missions : les "brigades" pouvaient être réaffectées à la demande aux différentes "divisions", chaque "division" ayant ainsi un nombre variable de "brigades" et, à l'intérieur des "divisions", les "régiments" ou les "bataillons" pouvaient être réaffectés à la demande aux "brigades", chaque "brigade" ayant ainsi un nombre variable de "régiments" ou de "bataillons". Cette très grande modularité (peut-être inspirée par l'exemple américain... ou par l'exemple français) explique, au moins en partie, les organigrammes et les tableaux d'affectation très divers que l'on trouve, à propos des Unités de la Garde Républicaine, dans la littérature. Par suite, une "division" blindée ou une "division" d'infanterie motorisée pouvait très rapidement être, par exemple, transformée en une division" mécanisée", etc. L'Armée régulière irakienne, comme l'Armée française actuelle, fonctionnait probablement suivant le même principe. Les compositions et les lieux d'affectation donnés ici correspondent à ceux qui auraient été ceux de la Garde Républicaine en 2002 ; il n'est pas exclu que des modifications aient été apportées à celles-ci début 2003.
  12. "division" mécanisée "Adnan" [2]
  13. "division" d'infanterie motorisée "Nabuchodonosor" [3]
  14. "L’appel du Prophète"
  15. (en) Division blidée "Al Nida"[4]
  16. "division" blindée "Hammurabi" [5]
  17. "division" blindée "Al Medina" [6]
  18. "division" d'infanterie motorisée "Baghdad" [7]
  19. (fr) Armée iraquienne en février 2003, site Mara Jade Skywalker
  20. (en) COALITION PROVISONAL SUTHORITY ORDER NUMBER 2
  21. (fr) INTELLIGENCE ONLINE - Édition française - 21/01/2005 BAGDAD B. Shawkat Zebari
  22. Ministère de la Défense, Centre de Doctrine de l'Emploi des Forces : "Irak, L'adaptation au son du canon", p. 17 [8]
  23. Le Général David Petraeus, à la différence des autres Généraux américains (spécialistes, eux, de la "Blitzkrieg") présents à cette époque en Irak, est un spécialiste de la guérilla et de la contre insurrection, forme de guerre qu'il a beaucoup étudié dans les années précédentes. Dès son arrivée en Irak, le Général Petraeus avait appliqué dans le secteur Nord dont il était responsable, des méthodes d'occupation totalement différentes des méthodes "très brutales" appliquées alors par les autres Généraux américains dans les secteurs dont ils étaient responsables (Au Général anglais commandant le secteur d'occupation de Bassorah, qui lui expliquait longuement les multiples problèmes auxquel il avait à faire face à Bassorah, le Général américain commandant un secteur du "Triangle sunnite" , visiblement agacé, n'en tenant plus, lui répliqua brutalement, en l'interrompant : "Nous, les Américains, on n'a pas de problème : les problèmes, on les écrase !" (Bataille de Falloujah)), méthodes "souples" assez voisines de celles qu'appliquaient au même moment les Britanniques (fort de l'expérience qu'ils avaient acquis en Irlande du Nord) dans le secteur de Bassorah ; dans ces deux secteurs, l'insurrection se développa moins et beaucoup plus lentement que dans les autres secteurs d'occupation.
  24. (en)[pdf]Stand Up and Be Counted: The Continuing Challenge of Building the Iraqi Security Forces, U.S. House of Representatives, Committee on Armed Services, Subcommittee on Oversight & Investigations, 22 juillet 2007
  25. (en) Measuring Stability and Security in Iraq, February 2006
  26. (en) U.S. says Iranians train Iraqi insurgents, Chris Collin, McClatchy Newspapers, 19 août 2007
  27. Multi-National Force - Iraq - Professional Education
  28. (en) Site officiel du Multi National Security Transition Command - Iraq
  29. (en) Iraqi Military Reconstruction, Global Security
  30. (en) Unit of Action. l’US Army est désormais basée sur les brigades qui peuvent être engagées sous le commandement de n’importe quelle division sur le terrain]
  31. (en) Iraqi Security Forces Order of Battle
  32. (en) IGFC Ramadi Sector
  33. (en) IGFC Mosul Sector
  34. (en) IGFC Kirkuk/Baqubah Sector
  35. (en) Kirkush Military Training Base sur Global Security
  36. (fr) IGFC Baghdad Sector
  37. (en) Iraqis Take Lead in Tactical Ops With Up-Armored Vehicles, 11 avril 2006, American Forces Press Service
  38. Devant couvrir le sud du pays ?
  39. (en) GFC Mid-Euphrates Sector
  40. (en) IGFC Basrah Sector
  41. (en) Walling Mosul, Bill Roggio, The Long War Journal, 11 mars 2008

[modifier] Sources

[modifier] Voir aussi

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