Gièvres

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Gièvres
Carte de localisation de Gièvres
Pays France France
Région Centre
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Romorantin-Lanthenay
Canton Selles-sur-Cher
Code Insee 41097
Code postal 41130
Maire
Mandat en cours
Robert Mougne
Intercommunalité Communauté de communes Cher - Sologne
Latitude
Longitude
47° 16′ 38″ Nord
         1° 40′ 11″ Est
/ 47.2772222222, 1.66972222222
Altitude 72 m (mini) – 102 m (maxi)
Superficie 38,05 km²
Population sans
doubles comptes
2 400 hab.
(2007)
Densité 52 hab./km²

Gièvres est une commune française, située dans le département du Loir-et-Cher et la région Centre.

Les habitants de Gièvres sont les Giévrois.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

[modifier] Héraldique

Image:Gievresblason.svg
Gievres
  • Description littéraire : De pourpre semé de colonnes antiques d’or, à deux barres d’argent, l’écu est chargé à dextre en chef d’un écusson d’argent au chef de sable, à la croix latine pattée de gueules brochant
  • Explication : Les colonnes d’or sur pourpre évoquent la cité commerçante et prospère créée sous l’Empire romain, les deux barres argentées obliquent symbolisent le Cher et la Sauldre qui traversent la ville de part en part, l’écusson à dextre rappelle la position, au Nord-Ouest de la commune, du fief templier de Villedieu dont une eglise subsiste encore.


L’origine de Gièvres remonte à l’antiquité gauloise, son nom GABRIS qui figure sur la table de Peutinger viendrait d’un nom d’homme gaulois, Gabrius ou Gabriac. A l’époque gallo-romaine la cité s’est développée au croisement de voies romaines de Tours à Bourges, d’Orléans à Poitiers, d’Orléans à Argenton et du Mans à Bourges ; elle comptait environ un millier d’habitants. Vers le IIIe siècle cette cité disparaît sans qu'il n'en reste pierre. Seul au lieu-dit le « Perreux » furent retrouvés de nombreux fragments de vie. Diverses fouilles y ont été pratiquées aux XIXe et XXe siècles.

Jusqu’au milieu du XIXe siècle le bourg de Gièvres se localisait alors au Bas-Bourg tapi auprès de son église du XIe siècle, prieuré qui dépendait de l’abbaye de Massay. En 1845 elle est désaffectée puis démolie. Elle est reconstruite en 1853. Cette date marque une nouvelle urbanisation autour de la place actuelle et tout le long de la route de Selles-sur-Cher à Villefranche.

Avant 1789 Villedieu était une paroisse indépendante dont l’église romane dépendait de la Commanderie de Malte de Villefranche-sur-Cher, elle fut désaffectée avant la Révolution. La commune de Villedieu sur sa demande fut rattachée à celle de Gièvres en 1815.

Aux XIXe et XXe siècles, Gièvres, qui était essentiellement agricole et viticole, a vu son commerce se développer avec le creusement du Canal de Berry en 1830, la construction de la route nationale 76 en 1840, l’arrivée du chemin de fer de Tours à Vierzon en 1867, du chemin de fer du B A (Blanc- Argent) en 1902, de l’édification d’un pont suspendu sur le Cher en 1840, remplacé par un pont métallique en 1898 lui-même remplacé par le pont actuel en 1970.

De 1917 à 1919, un immense camp fut implanté à Gièvres par l’armée américaine, le GISD (General Intermediate Supply Depot). Il formait un losange de 13 km de long sur 3 de large, il comprenait 213 km de voies ferrées, 555 aiguillages, plus de 200 hangars d’une superficie totale de 36 ha couverts, une usine frigorifique pouvant contenir 8000 tonnes de viande, 400 baraques de cantonnement où logeaient entre 20 000 et 30 000 hommes. En 1918, à cet entrepôt fut adjoint pour le montage des avions, le Centre de Production aéronautique No 2 de Romorantin qui s’étendait pratiquement jusqu’à la limite de Romorantin. Ce camp est à l’origine de la base aérienne 273 et de l’Entrepôt des Alcools. Tout le reste a été vendu, dépecé, disséminé après la guerre. L’histoire du camp américain nous a été contée par l’abbé Chauveau dans son ouvrage de 1922 : Les Américains à Gièvres.

Lors de la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945), la commune se trouvait en zone occupée et sur la ligne de démarcation qui se trouvait sur le Cher.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 Robert Mougne
mars 2001 mars 2008 François Poinclou
1905 1930 Alphonse Bougros
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007
1216 1254 1534 1666 1767 1999 2400
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

Caserne des sapeurs pompiers de 1927. En 1927, création de la remise munie de 3 portes. Plus tard un agrandissement pour accueillir une salle de réunion, des commodités, ainsi que le standard. L'effectif de la caserne est de 23 sapeurs pompiers et un médecin. Elle dispose de 4 véhicules :

  • un CCF 4000 ;
  • une VL ;
  • un VSAB ;
  • un VTU.

La caserne de Gièvres est sous la responsabilité du Lieutenant Michel Carré.

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Gièvres sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes