Gastins
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Gastins | |
Pays | France |
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Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Provins |
Canton | Nangis |
Code Insee | 77201 |
Code postal | 77370 |
Maire Mandat en cours |
Pierre Pichot 2001-2007 |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Visandre |
Latitude Longitude |
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Altitude | 93 (mini) – 139 (maxi) |
Superficie | 14,95 km² |
Population sans doubles comptes |
585 hab. (1999) |
Densité | 39 hab./km² |
Gastins est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.
Ses habitants sont appelés les Gastinois.
Sommaire |
[modifier] Géographie
[modifier] Histoire
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 2001 | Pierre Pichot | |||
1999 | Pierre Pichot | agriculteur | ||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Démographie
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[modifier] Économie
[modifier] Personnages célèbres
- Jean baptiste Coluche, Grognard de l'empereur
Il prit part aux batailles d’Iéna (1806), d’Ebersberg, de Wagram (1809). Il fut blessé à la tête en 1814 à la bataille d’Arcis sur Aube. L’année 1809 donnera l’occasion à Jean-Baptiste Coluche de s’illustrer d’une manière originale. On raconte qu’au soir de la bataille d’Ebelsberg Le grenadier Coluche pointa l’Empereur de sa baïonnette au motif que celui-ci cherchait à "forcer la consigne". Mis en faction sur le devant d’une maison occupé par Napoléon, Jean-Baptiste (soyons familier...) avait reçu la consigne de ne laisser entrer ou sortir quiconque qui ne serait pas accompagné d’un officier de l’état-major. A la tombée de la nuit, Napoléon en sortit, seul : "On n’passe pas ! " lui intima le factionnaire. L’Empereur, incrédule, continua d’avancer : Coluche dirigeant son fusil contre lui intima : "Si tu fais un pas d’plus, j’te fous ma baïonnette dans le ventre ! Quand (bien même) vous seriez le Petit Caporal, on n’passe pas !". L’entourage de l’Empereur alerté par les éclats de voix accourut et entraîna Coluche à l’intérieur du corps de garde en le menaçant : "Demain tu seras fusillé, car tu as voulu tuer l’Empereur."
Coluche protesta :"Un moment, et ma consigne !". Le lendemain l’Empereur lui dit : "Tu peux mettre un ruban à ta boutonnière. je te donne la croix." Le temps passa... Coluche poursuivit ses campagnes : campagne de France (blessé à Arcis sur Aube en 1814), après avoir participé aux campagnes d’Espagne et du Portugal ; il prend part enfin à l’ultime bataille de Waterloo.
Jean-Baptiste Coluche n'aurait jamais prononcé ce blasphème "Quand (bien même) vous seriez le Petit Caporal, on n'passe pas ! ". Je n'ai pas la preuve du pour ou du contre. Que je sache l'histoire est faite d'une grande et d'une petite histoire. Effectivement rien ne peut attester qu'il aît prononcé ces mots … et quand bien même les auraient-ils prononcés ! Je crois que l'histoire est une et indivisible. Contre : on ne s'adresse pas à l'Empereur de cette manière …. Oui et pourquoi pas. D'où la réaction de l'entourage de l'Empereur. Pour : la réaction de l'Empereur elle-même : Napoléon accorde le ruban rouge à Jean-Baptiste…enfin un bouton … Factionnaire investi d'une consigne. Et on sait quelle consigne. Mais Jean-Baptiste est un homme simple, pétri sans nul doute d'admiration et soucieux de se montrer à la hauteur. Il est modeste mais roué… L'occasion se présente. Je songe quant à moi au Légionnaire qui gardait son Colonel, Rollet, on ne le cite pas ! Combien de fois le Père Rollet s'est fait prendre à ce jeu. Pour tout dire je crois à cette version, embellie, certes, mais légende vraie.
En fait Jean-Baptiste Coluche dut attendre quelques années avant d'envisager de se retrouver parmi les légionnaires, exactement cinq années. Après la bataille d'Arcis-sur-Aube. Aucune relation de cause à effet. Puisqu'un courrier du 12 mars 1814 lui est adressé alors que la bataille a lieu huit jours plus tard. Le courrier se perd.