Gastins

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Gastins
Carte de localisation de Gastins
Pays France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Canton Nangis
Code Insee 77201
Code postal 77370
Maire
Mandat en cours
Pierre Pichot
2001-2007
Intercommunalité Communauté de communes de la Visandre
Latitude
Longitude
48° 37′ 46″ Nord
         3° 01′ 18″ Est
/ 48.6294, 3.0217
Altitude 93 (mini) – 139 (maxi)
Superficie 14,95 km²
Population sans
doubles comptes
585 hab.
(1999)
Densité 39 hab./km²

Gastins est une commune française, située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Gastinois.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 2001 Pierre Pichot
1999 Pierre Pichot agriculteur
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
364 434 446 401 501 509 512 501 505
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
513 553 598 610 638 604 600 607 559
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
551 539 534 513 548 515 498 618 498
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
370 380 395 373 474 585 - - -
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
*Source Cassini

[modifier] Économie

[modifier] Personnages célèbres

  • Jean baptiste Coluche, Grognard de l'empereur

Il prit part aux batailles d’Iéna (1806), d’Ebersberg, de Wagram (1809). Il fut blessé à la tête en 1814 à la bataille d’Arcis sur Aube. L’année 1809 donnera l’occasion à Jean-Baptiste Coluche de s’illustrer d’une manière originale. On raconte qu’au soir de la bataille d’Ebelsberg Le grenadier Coluche pointa l’Empereur de sa baïonnette au motif que celui-ci cherchait à "forcer la consigne". Mis en faction sur le devant d’une maison occupé par Napoléon, Jean-Baptiste (soyons familier...) avait reçu la consigne de ne laisser entrer ou sortir quiconque qui ne serait pas accompagné d’un officier de l’état-major. A la tombée de la nuit, Napoléon en sortit, seul : "On n’passe pas ! " lui intima le factionnaire. L’Empereur, incrédule, continua d’avancer : Coluche dirigeant son fusil contre lui intima : "Si tu fais un pas d’plus, j’te fous ma baïonnette dans le ventre ! Quand (bien même) vous seriez le Petit Caporal, on n’passe pas !". L’entourage de l’Empereur alerté par les éclats de voix accourut et entraîna Coluche à l’intérieur du corps de garde en le menaçant : "Demain tu seras fusillé, car tu as voulu tuer l’Empereur."

Coluche protesta :"Un moment, et ma consigne !". Le lendemain l’Empereur lui dit : "Tu peux mettre un ruban à ta boutonnière. je te donne la croix." Le temps passa... Coluche poursuivit ses campagnes : campagne de France (blessé à Arcis sur Aube en 1814), après avoir participé aux campagnes d’Espagne et du Portugal ; il prend part enfin à l’ultime bataille de Waterloo.

Jean-Baptiste Coluche n'aurait jamais prononcé ce blasphème "Quand (bien même) vous seriez le Petit Caporal, on n'passe pas ! ". Je n'ai pas la preuve du pour ou du contre. Que je sache l'histoire est faite d'une grande et d'une petite histoire. Effectivement rien ne peut attester qu'il aît prononcé ces mots … et quand bien même les auraient-ils prononcés ! Je crois que l'histoire est une et indivisible. Contre : on ne s'adresse pas à l'Empereur de cette manière …. Oui et pourquoi pas. D'où la réaction de l'entourage de l'Empereur. Pour : la réaction de l'Empereur elle-même : Napoléon accorde le ruban rouge à Jean-Baptiste…enfin un bouton … Factionnaire investi d'une consigne. Et on sait quelle consigne. Mais Jean-Baptiste est un homme simple, pétri sans nul doute d'admiration et soucieux de se montrer à la hauteur. Il est modeste mais roué… L'occasion se présente. Je songe quant à moi au Légionnaire qui gardait son Colonel, Rollet, on ne le cite pas ! Combien de fois le Père Rollet s'est fait prendre à ce jeu. Pour tout dire je crois à cette version, embellie, certes, mais légende vraie.

En fait Jean-Baptiste Coluche dut attendre quelques années avant d'envisager de se retrouver parmi les légionnaires, exactement cinq années. Après la bataille d'Arcis-sur-Aube. Aucune relation de cause à effet. Puisqu'un courrier du 12 mars 1814 lui est adressé alors que la bataille a lieu huit jours plus tard. Le courrier se perd.

[modifier] Monuments et lieux touristiques

[modifier] Événements

[modifier] Culture

[modifier] Sports

[modifier] Jumelages

[modifier] Notes et références


[modifier] Liens externes