Utilisateur:Fuucx/Bac à sable C

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[modifier] A Diligent

Sur le fond je pense que vous avez raison l'introduction n'est pas bonne. Usuellement en économie on apprend aux étudiants qu'il y a dans le courant libéral les classiques et les néo-classiques. Le problème c'est que libéralisme classique est employé par certains dans un autre sens pour désigner un forme particulière de libéralisme qui dit se situer dans leur lignée (ce qui fait qu'en réalité je ne sais pas à quoi il est fait référence quand on dit que les). D'où dans un tel article la nécessité de parler non pas de libéralisme néoclassique ou classique mais des classiques et des néo-classique. Personnellement je dois que dans cet article portant sur l'économie il faudrait se focaliser plus sur l'économie et les courants eux-mêmes et laissez l'Etat etc.. qui en fait un article bis de l'article libéralisme. D'une certaine façon je trouve l'article trop peu économique et j'ai eu peur que votre introduction aggrave ce biais-- fuucx (d) 25 mai 2008 à 18:49 (CEST)


Le social libéralisme est un des deux principaux courants du libéralisme avec les libéraux dits classiques. Les deux courants différent dans leur compréhension de ce qui constitue la liberté. Les libéraux dits classiques pensent que la seule liberté est celle qui consiste à être libre de la coercition[1] Aussi ils voient l'intervention de l'Etat dans l'économie comme une force coercitive qui limite la liberté économique des individus et sont plutôt en faveur de politique de laissez faire[2]. Les sociaux libéraux appelés simplement libéraux dans les pays anglo-saxons avancent que le gouvernement doit promouvoir la liberté des citoyens à travers le droit à l'éducation, à la santé et la lutte contre la pauvreté. Ils sont également en faveur des lois contre les discriminations et de mesures destinées à la lutte contre la pollution. Ils voient ces mesures comme un moyen de permettre à chacun de faire le meilleur usage possible de ses talents et de saisir les meilleures opportunités pour le bien de tous.

Comme les autres libéraux, ils sont en faveur d'une économie de marché et des entreprises privées. Toutefois, ils acceptent intervention de l'Etat pour doit garantir, réguler et éventuellement fournir des services publics, ainsi que pour préserver la concurrence en luttant comme les monopoles et autres pratiques restrictives. Ils voient l'accumulation des richesses par un petit nombre comme une menace pour la liberté[3] et sont en faveur de l'impôt progressif sur le revenu[4].

[modifier] La naissance

A la fin du 19° siècle, le libéralisme doit faire face à de nouveaux défis avec la montée des grandes entreprises et la démocratisation des sociétés qu'ils ont contribuées à faire éclore notamment à travers la tradition de Jeremy Bentham, de John Stuart Mill. Cela va raviver une tension interne au libéralisme entre les libéraux proches du laissez faire et les autres.

En Grande Bretagne, à la fin du 19°siècle et au début du vingtième siècle, un groupe de penseurs connus sous le nom de "Nouveaux libéraux", vont s'opposer au laissez-faire et prôner une certaine intervention publique dans les domaines social, économique et culturel. Ces nouveaux libéraux parmi lesquels Thomas Hill Green et L.T. Hobhouse, voyaient la liberté individuelle, comme quelque chose d'atteignable seulement sous des circonstances sociales et économiques favorables. Pour eux, la pauvreté, les conditions sordides et l'ignorance dans laquelle le peuple vivait rendait impossible l'épanouissement de la liberté et des citoyens. Ils pensaient que ces conditions ne pouvaient être améliorées qu'à travers des actions collectives coordonnées par l'Etat[5]

[modifier] référence

  1. McGowan, J. (2007). American Liberalism: An Interpretation for Our Time. Chapel Hill, NC: North Carolina University Press.
  2. Chandran Kukathas, The Many and the One: Pluralism in the Modern World, Richard Madsen and Tracy B. Strong, editors, 2003, p. 61
  3. Hobhouse L. T. Liberalism and Other WritingsCambridge University Press 1994
  4. McGowan, J. (2007). American Liberalism: An Interpretation for Our Time. Chapel Hill, NC: North Carolina University Press.
  5. The Routledge encyclopaedia of philosophy, p.599