Entre-deux-seins
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L'entre-deux-seins est, dans l'anatomie humaine telle que conçue par le langage courant, l'espace de la poitrine de la femme compris entre les deux seins.
Il constitue le point sur lequel se concentre le regard des tiers lorsque le vêtement porté dispose d'un décolleté, en particulier si ce dispositif s'accompagne d'un collier long avec un pendentif. Il est par ailleurs utilisé dans le cadre d'une pratique sexuelle hétérosexuelle appelée mazophallation, au cours de laquelle l'homme place son sexe dans l'entre-deux-seins de sa partenaire.
Cet espace est régulièrement évoqué dans la littérature. Dans Vipère au poing, par exemple, il est utilisé par la mère d'Hervé Bazin pour conserver des clés à maintenir hors de portée des enfants : « La clef suprême, celle qui défendait toutes les autres, celle de l'armoire anglaise, ne quitta plus l'entre-deux-seins de la maîtresse de maison. »[1]
Dans ce cadre, le sillon entre les deux seins est souvent comparé à un cours d'eau, ou inversement. Dans les Voyages d'Ibn Batoutah, par exemple, le Tigre est comparé à « un collier de perles entre deux seins »[2]. On retrouve une métaphore de ce type dans la description d'une femme par Edmond et Jules de Goncourt : cette femme, disent-ils, « porte au cou trois rangs de perles d'où pend une grosse perle, et d'où descend en rivière le collier glissant entre deux seins »[3].
[modifier] Références
- ↑ Vipère au poing, Hervé Bazin, 1948.
- ↑ Voyages d'Ibn Batoutah, Ibn Batuta, 1853.
- ↑ La Femme au dix-huitième siècle, Edmond et Jules de Goncourt, 1882.