EDTA
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Général | |||||
Formule brute | C10H16N2O8 | ||||
Nom IUPAC | acide éthylène- diamine-tétraacétique |
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Numéro CAS | [60-00-4] | ||||
Apparence | |||||
Propriétés physiques | |||||
Masse moléculaire | |||||
Température de fusion |
237-245 °C (dec.) | ||||
Température de vaporisation |
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Solubilité | |||||
Densité | 0.86 g/cm³ | ||||
Température d'auto-inflammation |
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Point d'éclair | |||||
Limites d'explosivité dans l'air |
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Pression de vapeur saturante |
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Viscosité dynamique | |||||
pKa | |||||
Thermochimie | |||||
S0gaz, 1 bar | |||||
S0liquide, 1 bar | |||||
S0solid | |||||
ΔfH0gaz | |||||
ΔfH0liquide | |||||
ΔfH0solide | |||||
Cp | |||||
Chaleur latente de fusion |
N/A | ||||
Chaleur latente de vaporisation |
N/A | ||||
Point critique | |||||
Point triple | |||||
Toxicologie | |||||
Inhalation | |||||
Peau | |||||
Yeux | |||||
Ingestion | |||||
Autres infos | |||||
Pharmacologie | |||||
Voie d'administration | |||||
Biodisponibilité | |||||
Métabolisme | |||||
Demi-vie | |||||
Excrétion | |||||
Caractéristiques commerciales | |||||
Noms | |||||
Classe | |||||
Autres | |||||
Caractère psychotrope | |||||
Catégorie | à définir | ||||
Mode(s) de consommation |
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Autres noms | |||||
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. |
L'EDTA est le sigle de l'acide éthylène-diamine-tétraacétique. La formule chimique de cet acide diaminotétracarboxylique est C10H16N2O8 de masse molaire 292,24264 g mol-1.
Ce tétra-acide est un agent chélatant (ou complexant) puissant et forme des complexes métalliques très stables, ce qui en fait un poison. Dans les complexes, l'EDTA est lié aux cations métalliques sous la forme d'une de ses bases conjuguées.
[modifier] Applications
Il est susceptible d'être utilisé dans de nombreuses applications, par exemple dans l'industrie du papier, la photographie ou les industries de l'hygiène et l'alimentaire (antioxygène, agent de conservation et séquestrant E385[1]). En raison de sa toxicité, la concentration est évidemment adaptée à l'usage. L'EDTA est utilisé pour traiter des eaux (par exemple dans les lessives), pour éviter les précipitations (entartrage).
- En chimie, l'EDTA est utilisé pour doser par complexation les ions métalliques en solution (TH).
- En biochimie, l'EDTA est utilisé comme inhibiteur des métallo-enzymes. Son utilisation est très fréquente dans la purification des acides nucléiques (ADN ou ARN) et des protéines (voir tampons TAE et TBE). En séquestrant en particulier les ions magnésium Mg2+, il bloque l'activité de nombreuses nucléases qui sont dépendantes de cet ion. L'EDTA est également un inhibiteur des métalloprotéases à zinc et limite ainsi l'hydrolyse des protéines dans les extraits cellulaires. En génie biologique, l'EDTA est utilisé en routine pour stopper l'activité de polymérases, la chélation des ions Calcium modifiant la conformation des enzymes.
- En médecine, l'EDTA, en formant des chélates ferriques (du fer(III)), permet de lutter contre les surcharges tissulaires en fer (hypersidéroses). L'EDTA est utilisé aussi dans les intoxications par métaux lourds. Il est également utilisé comme conservateur dans les collyres, en conjonction avec d'autres conservateurs tels que le thiomersal ou le chlorure de benzalkonium [2]. L'EDTA est aussi utilisé comme anticoagulant.
- En agronomie, l'EDTA est un chélateur capable de faire rentrer certains éléments nutritifs dans la plante. Un ajout d'EDTA dans un sol permet de lutter contre les carences en oligo-éléments.
- Dans le domaine de l'agroalimentaire et de la cosmétique, l'EDTA est utilisé comme stabilisateur de produit vis-à-vis de la dégradation par les bactéries (fermentation). Comme les complexes métalliques de l'EDTA sont nettement plus stables que ceux dérivés de ligands protéiques, les cations métalliques deviennent indisponibles pour les micro-organismes pour lesquels ils sont essentiels, d'où une inhibition de la croissance bactérienne.
[modifier] Références
- ↑ [pdf] Codex Alimentarius (1989)Noms de catégorie et système international de numérotation des additifs alimentaires. CAC/GL 36-1989, p1-35.
- ↑ Drs. Patrice Vo Tan & Yves Lachkar, Les conservateurs en ophtalmologie, Librairie Médicale Théa