Droits des personnes LGBT en Tunisie

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Les droits des personnes LGBT en Tunisie n'existent pas et la pratique de l'homosexualité est illégale.

Lois sur l'homosexualité dans le monde en 2007
Lois sur l'homosexualité dans le monde en 2007

Alors que le harcèlement par les autorités et l'emprisonnement des homosexuels sont loin d'être inhabituels, les gays bénéficient d'un certain degré de liberté comparés aux autres pays musulmans comme l'Égypte où les suspects d'homosexualité sont persécutés[1].

[modifier] Code pénal

L'article 230 du Code pénal de 1913 (largement modifié en 1964) prévoit jusqu'à 3 ans de prison pour sodomie entre adultes consentants[2].

[modifier] Position officielle

Le 22 décembre 1993, la Cour d'appel de Tunis rejette la requête d'un transsexuel pour changer son statut civil d'« homme » à « femme ». Le jugement déclare que son changement de sexe est une « opération volontaire et artificielle » qui ne peut justifier un changement de statut[3]. De plus, au moins un gay tunisien aurait reçu l'asile aux États-Unis en 1996-1997.

En janvier 2002, le gouvernement s'oppose au statut consultatif de l'ILGA aux Nations unies et, en février 2004, le président Zine el-Abidine Ben Ali assiste à une conférence de presse au cours de laquelle le président George W. Bush condamne les mariages homosexuels organisés à San Francisco[4].

En outre, le gouvernement pratiquerait la censure en bloquant, outre les sites d'opposition, les sites pornographiques et liés aux gays[réf. nécessaire].

[modifier] Références

  1. (en) In a Time of Torture: The Assault on Justice In Egypt's Crackdown on Homosexual Conduct (Human Rights Watch)
  2. (fr) Articles 227 à 229 du Code pénal tunisien (Jurisite Tunisie)
  3. (en) World Legal Survey (International Lesbian and Gay Association)
  4. (en) President Bush Discusses War on Terrorism with Tunisian President (Maison Blanche)
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