Domaine Cataraqui

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46° 46′ 24″ N 71° 15′ 12″ W / 46.7732, -71.2534 Le domaine Cataraqui est une propriété située dans le quartier Sillery de la ville de Québec, au Québec. Elle appartient au gouvernement du Québec et est gérée par la Commission de la capitale nationale du Québec.

Sommaire

[modifier] Histoire

Le domaine Cataraqui a été crée en 1831 ou en 1836 par James Bell Forsyth. Il acquit cette terre en l'achetant à la Commission des Biens de Jésus, un organisme chargé de revendre les biens ayant jusque là appartenus aux Jésuites. Il nomma son domaine en l'honneur de son lieu de naissance, Katarokwen. Forsyth étant avant tout un marchand de bois et un homme d'affaire important (qui développera par la suite le chemin de fer), il revendit son précieux domaine à Henry Burstall, un lointain parent, le 13 août 1850.

Henry Burstall, riche et entrepreneur, enguagea une équipe pour refaire la villa. L'équipe de rénovation, menée par l'architecte Edward Staveley termina les travaux en décembre 1851.

Propriétaire de 1863 à 1905, Charles Eleazar Levey, banquier et marchand de bois, fait aménager les jardins. Il vend à Godfrey William Rhodes qui lègue la propriété à sa fille Catherine en 1932. Elle épouse le peintre Percyval Tudor-Hart, qui meurt en 1954. Après la mort de Catherine Lily Jennings Rhodes Tudor-Hart, en 1972, le gouvernement du Québec reconnaît le domaine Cataraqui comme bien culturel, monument historique et paysage naturel en 1975. L'année suivante, il en fait l'acquisition.

En 1996, le domaine a été désigné lieu officiel de fonction du gouvernement du Québec. Cependant, devant le manque de fonds pour son entretien, l'endroit a été fermé en 2002, la même année où il est devenu la propriété de la Commission de la capitale nationale.

Le 22 février 2008, la Commission de la capitale nationale, le ministère de la Culture et des Communications, la Banque Nationale et la Ville de Québec ont annoncé[1] un investissement de 9,4 millions de dollars pour la rénovation du bâtiment principal, la construction d'un nouvel édifice et la restauration des jardins historiques. Les lieux seront occupés par l'École hôtelière de la Capitale pour de la formation en restauration, et pourront également servir à des réceptions et autres événements tant publics que privés.

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens externes

[modifier] Notes et références

  1. Nouvelle de Radio-Canada et communiqué de presse du Gouvernement