Crédit à la consommation

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Le crédit à la consommation, accordé par des banques ou des sociétés de crédit spécialisées travaillant avec des vendeurs de biens, sert à financer les achats de biens et services par les particuliers, notamment les grosses dépenses et les biens durables (automobile, équipement de la maison).

Dans les sociétés modernes de type tertiaire, ces outils à la disposition des ménages sont très utiles pour soutenir l'Économie nationale, donc l'emploi.

Sommaire

[modifier] Les différents types de crédit à la consommation

  • On peut y assimiler aussi

L'accord d'un prêt à la consommation est lié à la capacité de remboursement (mensualités / revenus stables du ménage).

[modifier] Les acteurs du crédit à la consommation

Les principaux acteurs du marché français du crédit à la consommation sont (par ordre de taille en 2006)[1] :

[modifier] Avantages et critiques

[modifier] Avantages

  • Pour l'emprunteur : il permet d'acheter des biens de consommation que l'on ne peut payer en une seule fois.
  • Pour l'économie : en encourageant la consommation, ils soutiennent la croissance de l'économie nationale et donc l'emploi.

[modifier] Critiques

  • Leur coût : les crédit à la consommation sont souvent accordés à des taux d'intérêts très élevés par rapport aux taux du marché.
  • Le surendettement : les crédits à la consommation, souvent utilisées par les classes populaires, sont l'un des principaux éléments conduisant au surendettement. Plus précisément, selon le quotidien Les Échos, le « crédit renouvelable (revolving) (est) présent dans 86 % des dossiers déposés devant les commissions de surendettement fin juin 2007 ».[2].
  • La publicité mensongère : à titre d'exemple, dans des publicités diffusées en janvier 2006, la société Sofinco annonçait un taux d'intérêt effectif (TEG) de 16,58 % alors que le taux réel était supérieur à 20 %. Sofinco a été condamné en novembre 2007 par le tribunal correctionnel d'Évry pour ce fait[3].

[modifier] Notes et références

  1. Les Échos, mercredi 21 novembre 2007, page 39
  2. Les Échos, mercredi 21 novembre 2007, page 39
  3. Les Échos, mercredi 21 novembre 2007, page 39

[modifier] Liens