Cocumont

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Cocumont
Carte de localisation de Cocumont
Pays France France
Région Aquitaine
Département Lot-et-Garonne
Arrondissement Arrondissement de Marmande
Canton Canton de Meilhan-sur-Garonne
Code Insee 47068
Code postal 47250
Maire
Mandat en cours
Joseph Lorenzon
2001-2008
Intercommunalité Communauté de communes du Val de Garonne
Latitude
Longitude
44° 26′ 59″ Nord
         0° 01′ 37″ Est
/ 44.4497222222, 0.0269444444444
Altitude 33 m (mini) – 148 m (maxi)
Superficie 25,44 km²
Population sans
doubles comptes
888 hab.
(1999)
Densité 34 hab./km²

Cocumont est une commune française, située dans le département de Lot-et-Garonne et la région Aquitaine.

Ses habitants sont appelés les Cocumontais.

Vallée de la Garonne
Site vallonnée

Sommaire

[modifier] Géographie

Image:Ville fleurie.svg Ville fleurie :

[modifier] Histoire

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1995 2008 LORENZON Joseph - -
1965 1995 BOYANCE Roger - -
1947 1965 CLAVERIE Gilbert - -
1944 1947 THOUMAZEAU Gilbert - -
1935 1944 CLAVERIE Georges - -
1912 1935 TREJAUT Valéry - -
1881 1912 MARZELLES Delphin - -
1880 1881 BIREPINTE Clément - -
1871 1880 RENGADE Pierre - -
1870 1871 SARRAZIN Jean Isnel - -
1865 1870 VIGOUROUX Martial - -
1853 1865 RENGADE Pierre - -
1852 1853 COUTHURES Michel - -
1850 1852 Alphonse Lamarque - -
1843 1850 GALLE Joseph - -
1832 1843 LABRIERE Bernard - -
1825 1832 GALLE Joseph Fils - -
1823 1825 LABAN Pierre - -
1815 1823 MOUCHET Jean - -
1815 1815 LABRIERE Bernard Jean - -
1813 1815 MOUCHET Jean - -
1805 1813 FOURCADE Piere - -
1804 1805 JOLLIS Bernard - -
1802 1804 GALLE Joseph - -
1801 1802 JOLLIS Bernard - -
1799 1801 CHARTIER Pierre Lucien - -
1797 1799 MOUCHET Jean - -
1796 1797 GALLE Joseph - -
1792 1796 LAUJACQ Lisle - -
1790 1792 LAUJACQ Noël - -
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1140 1141 1022 1022 937 888
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

  • Site vallonné.
  • Beaux panoramas des hauteurs de la Gravette.
  • Église paroissiale néo-gothique, restaurée XIXe siècle.
  • Église romane** Saint-Jean-Baptiste 11e (IMH) au milieu du cimetière.
  • Abside en cul-de-four, ornée de palmettes et de frettes crénelées, absidioles, portail à chapiteaux historiés, clocher-tour ; cloche XVIe  siècle.
  • Église romane de Gouts* XIe siècle (IMH), bâtie sur un tertre celtique.
  • Église romane de Briolet XIe siècle : clocher-arcade (en ruine) ; en 1944 on a découvert des ferrures qui pourraient être du XVIe siècle.
  • Ancienne église Saint-Sylvestre.
  • Village fleuri une étoile depuis 2005.
    • Des noms de rues issus des vignes:

À l'instar de nombreux autres villages, la Commission Communication (Jean-Luc Armand président, Alain Constans, Viviane Darqué, Christian Labat, Jean-Pierre Lagaüzère, Valérie Quaïno) et le conseil municipal, ont décidé la mise en place de plaques indicatrices pour désigner les noms de rues du village. Plusieurs thèmes d'appellation ont été envisagés, mais un seul a retenu l'attention du conseil municipal, par son originalité et sa parfaite adéquation avec l'histoire de notre commune : le thème des anciens cépages de vignes. Forts de la spécificité viticole de Cocumont, nous avons voulu, dans un contexte économique difficile, réaffirmer de façon durable et symbolique notre attachement à la culture de la vigne, à ses savoir-faire et au riche patrimoine qui s'y rapportent. Ces travaux ont pu être réalisés grâce aux informations précieuses fournies par d'anciens vignerons ou responsables de la Cave ainsi qu'un document essentiel qui nous a été prêté par les services de la Chambre d'agriculture: le cadastre viticole du Lot-et-Garonne, édité en 1960. Le recensement du vignoble communal s'est déroulé entre février 1956 et février 1958. IL a permis de totaliser 413 hectares de vigne à cette date.

Poursuivant nos investigations, nous avons délibérément écarté de cette liste les cépages hybrides français très répandus dans l'Hexagone après la crise phylloxérique, mais à la réputation qualitative douteuse (Baco, Ravat, Seibel, Seyve-Villard…). De même pour les 6 hybrides producteurs directs américains, interdits par la loi du 24 décembre 1934 (Clinton, Herbemont, Isabelle, Jacquez, Noah, Othello). Nous avons fait le choix de ne pas rappeler les cépages nobles actuels de l'AOC Marmandais, déjà présentés tout au long du sentier pédestre des vignobles de la commune (à l'exception du cépage Abouriou, spécifique de l'appellation). Enfin, en cas de synonymies, nous avons privilégié le terme local au détriment du terme générique (ex: Le Valdiguier s'appelait le Cahors à Cocumont).

Le bourg regroupe les cépages à vin rouge tandis que les lotissements se partagent les cépages blancs. Ainsi, les noms des rues constituent un véritable musée des anciens cépages français présents sur le territoire communal avant 1958. Place des Vignerons : anciennement "place de la Mairie" ou "place du Marché", en lien avec une tradition vigneronne qui pourrait remonter au IIIe ou IVe siècle de notre ère lorsque les vignobles bordelais se sont étendus le long de la Garonne et de ses affluents. En tout cas, la vigne était présente ici au XIe siècle (Vieille église).Quant à la "rue des Bouilleus de cru", elle rappelle l'activité passée d'un distillateur à cet endroit jusque dans les années 1960. (Infos Cocumont)

[modifier] Associations de la commune

[modifier] Commune aux noms burlesques

De sa toponymie le village de Cocumont fait partie de l'association des communes de France aux noms burlesques et chantants. À ce titre, Cocumont a organisé la troisième rencontre en 2005.

[modifier] Personnalités liées à la commune

Jacques Thomas Alphonse Lamarque de Plaisance, né le 22 juin 1813, fils d'un conseiller de Casteljaloux (Lot-et-Garonne), fut ethnologue et maire de Cocumont entre 1850 et 1852. Il démissionna de son poste en 1852 pour être nommé la même année maire de La TESTE (Gironde) par arrêté préfectoral. Le 2 mai 1857, la commune d'Arcachon naît d'une scission, après un simple vote du conseil municipal, de la commune de La Teste de Buch (aujourd'hui encore une des communes de France la plus étendue !) La séparation est effectuée par les soins du Maire qui démissionne. Il est immédiatement nommé premier maire d'Arcachon par décret préfectoral du 23 mai 1857 (récompense pour mission réussie ?) C'est lui qui accueille Napoléon III le 10 octobre 1859 en visite dans la région. Et en lui montrant cette jeune cité d'Arcachon, il lui aurait dit « tout est à vous, Sire, nos bras, nos cœurs, la cité elle-même qui n'existe que par vous et pour vous ». Jacques Thomas Alphonse LAMARQUE de PLAISANSE quittera ses fonctions de Maire d'Arcachon en septembre 1865. Un remarquable parcours pour ce Cocumontais locataire de trois hôtels de ville différents.(COCUMONT INFO 2006)

[modifier] Jumelages

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Cocumont sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes