Claude Le Jeune

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Le compositeur français Claude Le Jeune est né à Valenciennes vers 1530 et mort à Paris en 1600.

[modifier] Biographie

Bien que protestant, Le Jeune fut rapidement un habitué des cénacles intellectuels parisiens. Protégé par Guillaume d'Orange et le duc d'Anjou, Le Jeune devint Compositeur principal puis Maître de la musique du roi Henri IV. Il utilisa différents procédés tels la polyphonie, le plain-chant — chant liturgique monodique —, le mélisme — groupes de notes ornementales chantées sur une seule syllabe —, le canon — fugue à plusieurs voix —, les madrigaux — chansons profanes à deux voix. Son Magnificat et ses motets ont réussi la synthèse des modèles italiens et franco-flamands. Il prit part à une réforme de la musique, dite « musique mesurée à l'antique ». Celle-ci — qui utilisait les textes poétiques selon des rythmes basés sur les syllabes des mots — fut illustrée par certains des motets, psaumes et chansons polyphoniques de Le Jeune.

Les temps difficiles réservés aux protestants ont empêché Le Jeune d'accéder à la notoriété qu'il aurait méritée et son modèle élaboré n'a pas survécu longtemps après sa mort.

[modifier] Son œuvre

Beaucoup de ses œuvres sont parvenues jusqu'à nous : de nombreuses chansons, plus de trois cents psaumes protestants, des arrangements latins, une douzaine des motets, un magnificat, une grande messe, et trois fantaisies instrumentales. Sa Missa ad placitum, son magnificat et ses motets sont ses travaux les plus aboutis.

[modifier] Bibliographie

  • Isabelle His, Claude Le Jeune - Actes Sud