Valenciennes

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Valenciennes
Pays
drapeau de la France
     France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord Nord (sous-préfecture)
Arrondissement Valenciennes
Canton 3 cantons (Est, Nord, Sud)
Code Insee 59606
Code postal 59300
Maire
Mandat en cours
Dominique Riquet (UMP)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole
Coordonnées
géographiques
50° 21′ 29″ Nord
         3° 31′ 24″ Est
/ 50.358056, 3.523333
Altitudes moyenne : 42 m
minimale : 17 m
maximale : 56 m
Superficie 1 384 ha = 13,84 km²
Population sans
doubles comptes
43 198 hab.
(2006)
Densité 2 983 hab./km²
Aire urbaine 400 000 hab.
Carte de localisation de Valenciennes

Valenciennes est une ville française, située dans le département du Nord dans le Hainaut. Elle est traversée par l’Escaut à son confluent avec la Rhônelle. Elle est sous-préfecture depuis 1824.

Ses habitants sont appelés les Valenciennois.

Sommaire

[modifier] Géographie

[modifier] Localisation

La ville se situe à 122 km de la mer du Nord (Dunkerque) par voie express et à 140 km du point montagneux le plus proche (Ardennes). Pour la placer géographiquement par rapport à ses consoeurs, Valenciennes est à 52 km de Lille-Lesquin(nord), 106 km de Bruxelles (Belgique), 280km de Londres (Grande Bretagne), 200 km de Paris (Île-de-France) et 300 km d'Amsterdam (Pays-Bas). L’aéroport de Lille-Lesquin est à une demi-heure, celui de Roissy Charles-de-Gaulle à une heure et demie.

Valenciennes est située entre deux cours d'eau : l'Escaut, et la Rhônelle. À cinq minutes du centre-ville, le plan d’eau du vignoble qui s’étend sur 54 hectares, offre un cadre naturel de détente et de loisirs. En outre, avec la proximité du parc naturel régional, Valenciennes bénéficie d’un environnement exceptionnel de 5 000 hectares de forêts dans la plaine de la Scarpe et de l’Escaut.

[modifier] Histoire

L'agglomération se constitue dès le Haut Moyen Age. La ville émerge, en tant que telle, quelques siècles plus tard, au Moyen Âge. Toutefois, de très récentes découvertes archéologiques démontrent une présence humaine sur le site de la ville au néolithique.

[modifier] Du Moyen Âge à la Révolution française

Valenciennes apparaît pour la première fois dans un document relatant une sentence rendue en l’an 693 par Clovis II, roi des Francs. Lors du traité de Verdun en 843, Valenciennes devient une ville neutre, à la frontière entre la Neustrie et l’Austrasie.

En 881, le Hainaut voit passer les Normands. À partir de 923, Valenciennes relève du duché de la Basse Lotharingie, dépendant du empire germanique. Sous les empereurs Ottoniens, Valenciennes devient le centre d'une marche à la frontière de l'Empire Germanique. Pour cette période, les archives du sol sont encore loin d'avoir livré tout ce qu'elles peuvent encore donner... Enfin les comtes d'Ostrevant, seigneurs de Bouchain, Denain, Ribemont, Château-Porcien furent châtelains de Valenciennes de 880 à 1163 suit au décès de Godefroid IV d’Ostrevent qui vendit ses terres de Hainaut à son aîné et demi-frère, Baudouin IV dit d’Edirne, comte de Hainaut.

En 1008, une famine est suivie d’une terrible épidémie de peste. Selon la tradition locale la Vierge Marie aurait alors déroulé autour de la cité un cordon qui, miraculeusement, protégea ses habitants de la maladie. Depuis lors, chaque année, à la même époque, les Valenciennois prirent l'habitude d'accomplir autour de la ville ce chemin, long de 14 km : le tour du Saint-Cordon. De nombreux comtes se succédèrent, d'abord comme margraves de Valenciennes et à partir de 1070 comme comtes de Hainaut. La ville bénéficie d’institutions communales à partir de 1114[1].

En 1285, la monnaie du Hainaut fut remplacée par la monnaie de France : l’écu. Valenciennes est une ville en pleine activité, forte de ses nombreuses corporations. A l'abri de son enceinte, un grand nombre de couvents se développe, à l'instar des Dominicains (dont l'église a été fouillée par le Service Archéologique de la Ville, en 1989 et 1990).[2]

Au XIVe siècle Albert de Bavière fait construire la tour de la Dodenne, où encore aujourd’hui, la cloche sonne en l'honneur de Notre-Dame-du-Saint-Cordon. Au XVe siècle, rattaché à la Bourgogne le Hainaut perd de son autonomie, mais Valenciennes jouit d’une incroyable renommée grâce aux prestigieux artistes qu’elle protége en ses murs, tels le chroniqueur Georges Chastelain, le poète Jean Molinet, le peintre miniaturiste Simon Marmion, le sculpteur Pierre du Préau et l’orfèvre Jérôme de Moyenneville.

En 1524, Charles Quint fait son entrée à Valenciennes. En 1552, Henri II roi de France s’allie aux protestants contre Charles Quint. En 1562, Valenciennes devient le lieu de la première résistance contre la persécution religieuse dans les Pays-Bas espagnols, la "Journée des Maux (mals) Brûlés", quand la foule libéra quelques protestants condamnés à mourir sur le bûcher. Après la révolte des Gueux, en 1566, Philippe II, roi d’Espagne, masse ses troupes à la porte d’Anzin dans une forteresse appelée « La Redoute » qui fut ensuite assiégée par les Valenciennois en 1576. En 1580, Alexandre Farnèse, duc de Parme et de Plaisance, conquit la ville et le protestantisme fut extirpé. Malgré ces différentes querelles, Valenciennes reste sous tutelle espagnole.

En 1591, les jésuites créent une école puis font bâtir l’église Sainte-Croix. En 1611, la façade de l’hôtel de ville est entièrement reconstruite dans un magnifique style Renaissance. Au XVIIe siècle l’Escaut, fut canalisé entre Valenciennes et Cambrai, les manufactures d’étoffes de laine et de toiles fines en bénéficièrent. Pour utiliser les fils de lin, les femmes se mirent à confectionner la célèbre dentelle de Valenciennes.

[modifier] Conquête française

Les armées françaises assiègent la ville en 1656 ; (Vauban participe sans commander[3]). Le maréchal de Turenne et La Ferté campent au nord et au sud de la ville, de part et d’autre de l’Escault, reliés par un pont de fascines. Pour défendre la ville, Condé inonde les environs, séparant ainsi les deux corps de l’armée française. Dans la nuit du 15 au 16 juillet, il attaque à revers La Ferté, qui est mis en déroute[4]. Défendant la cité, Albert de Mérode, marquis de Trélon, se trouve blessé au cours d'une sortie à cheval. Il décède des suites de ses blessures et son corps, inhumé dans l'église Saint-Paul, est retrouvé lors de la campagne archéologique de 1990.

En 1677, les armées de Louis XIV prennent la ville dirigées cette fois par Vauban[5] et Valenciennes devint française en 1678 par le traité de Nimègue. La ville devint l’une des principales places fortes françaises du Nord, fortifiée par Vauban.

[modifier] XVIIIe siècle

La situation économique de Valenciennes allait déclinant, jusqu’à la découverte du charbon. Le premier puits fut creusé à Fresnes en 1718 et la découverte du charbon gras en 1734 à Anzin forma la Compagnie des mines d'Anzin.

Au XVIIIe siècle, la ville est également réputée pour sa porcelaine. La manufacture qui s'implante a pour obligation d'alimenter ses fours à la houille. En dépit de la qualité de sa production, l'entreprise ne parvient pas à vivre durablement. Valenciennes, riche de ses talents, est alors surnommée l’Athènes du Nord, soulignant ainsi son rayonnement artistique.

[modifier] De la Révolution française à 1914

En juillet 1793, lors des guerres liguant plusieurs puissances européennes contre la Révolution française, Valenciennes est prise, ravagée et occupée par des troupes britannico-autrichiennes commandées par le duc d'York et le prince de Saxe-Cobourg. Lors du siège préalable, de nombreux quartiers périssent sous les boulets incendiaires. La tour de l'église paroissiale de Saint-Nicolas est sérieusement mise à mal. La ville n'est reprise par les armées révolutionnaires qu’en août 1794. En Juillet 1795, un an après l'exécution de Robespierre, qui met pourtant un terme à la Terreur, les Républicains valenciennois guillotinent, dans des conditions douloureuses, cinq Ursulines avant leur supplice. Après l’épopée napoléonienne Valenciennes se rend aux Bourbons en 1815, pour cinq ans.

Par la suite, l’industrie houillère et les raffineries de sucre retrouvent leur expansion. En 1824 Valenciennes devient sous-préfecture. Au XIXe siècle siècle, grâce au charbon, la cité fait figure de grand centre industriel, et occupe le rang de capitale de la sidérurgie du Nord.

Le 6 août 1890, une loi déclasse la ville comme place de guerre. De 1891 à 1893, les fortifications sont démolies sans véritable discernement, ce qui lui vaut la perte d'éléments d'architectures exceptionnels (telles la tour Périlleuse ou la Porte de Paris) et la ville est décorée de la Légion d'honneur en 1900.

[modifier] Les deux Guerres mondiales

Les Allemands occupent la ville en 1914. C'est l’armée britannique et son corps canadien qui délivrent la cité en 1918 après de durs combats. Des faits d'armes héroïques se déroulèrent en 1918, notamment ceux du Sergent Hugh Cairns à qui la ville rendit hommage en 1936 en baptisant une avenue à son nom.

L'autre personnalité de Valenciennes fut Louise de Bettignies (née à Saint-Amand-les-Eaux), élève des Ursulines de Valenciennes de 1890 à 1896, parlant couramment quatre langues (dont l'allemand), elle créa et dirigea en 1915 le principal réseau de renseignement britannique derrière les lignes ennemies, ceci sur près de 60 km de front autour de Lille. Arrêtée fin septembre 1915, prisonnière en Allemagne, elle mourut de mauvais traitements en septembre 1918 deux mois avant l'Armistice. Elle reçut la Victoria Cross du gouvernement de sa gracieuse majesté, pour services rendus. On estime qu'elle sauva la vie de près d'un millier de soldats britanniques grâce aux informations obtenues, qui étaient d'une redoutable précision. Ainsi, elle permit aux Anglais de réaliser le premier bombardement aérien d'un train (celui de Guillaume II, venu visiter le front à Lille). Les deux avions envoyés n'étant pas équipés de viseurs adaptés, le raid manqua de peu son objectif. Le haut commandement allemand, basé à Bruxelles, mit alors tous ses efforts pour neutraliser ce réseau maudit qui permettait aux Anglais de tout voir et tout savoir sur cette partie du front. L'arrestation de Louise serait associée à l'évasion d'Alexandre Szeck, jeune opérateur radio autrichien, exfiltré de Bruxelles en août 1915, permettant aux Anglais de mettre la main sur le code secret de la diplomatie allemande. Ce code, exploité par le service secret de la chambre 40 ("Room 40"), sous la supervision de Sir Reginald Hall, permettra en janvier 1917 de traduire le fameux télégramme Zimmerman, déclenchant l'entrée en guerre des États-Unis en avril 1917.

Le 10 mai 1940, la ville, abandonnée par ses habitants partis sur les routes de l'exode, est livrée à des pillards de l'armée française. Un gigantesque incendie dévore le cœur de la cité, alimenté notamment par un dépôt de carburant. Les troupes allemandes occupent ensuite la ville en ruines, le 27 mai.

Le lycée Watteau devient siège de la GFP (Geheime Feldpolizei, police militaire secrète), on y torture des Résistants dans les caves.

Le 2 septembre 1944, après des combats sanglants, les troupes américaines entrent dans Valenciennes et libèrent la ville.

[modifier] L'après-guerre

À l'approche du XXIe siècle et du 3e millénaire, des signes positifs se mettent heureusement en place : réseau autoroutier, TGV, industrie automobile, équipements culturels, et surtout l’Université. D'abord antenne de Lille en 1964, puis Centre universitaire en 1970, devenue autonome en 1979, l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis, dans ses multiples formations diversifiées et performantes, accueille des milliers d’étudiants prêts à s’investir dans une nouvelle renaissance régionale.

[modifier] Blasons et devise


  • De gueules, au lion d'or armé et lampassé d'azur

La devise de la ville : « Valenciennes a bien mérité de la patrie » est gravée au fronton de l'Hôtel de Ville sous l'horloge.

[modifier] Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006
45 379 46 626 42 473 40 275 38 441 41 278 43 198
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

D'après les estimations de population de l'INSEE, Valenciennes compte 43 000 habitants en 2006, ce qui en fait la cent quarante troisième ville française hors agglomération. Sa croissance est toujours faible, + 0,7 % depuis 1990 à 1999. Le recensement de 1999 précise que 24,1 % de la population valenciennoise a entre 0 et 19 ans, 56,2 % entre 20 et 59 ans, et 19,2 % plus de 60 ans.

[modifier] Organisation administrative

Valenciennes est la ville centre de la Communauté d'agglomération de Valenciennes, laquelle compte 30 communes et 200 000 habitants.

Voir Liste des maires de Valenciennes

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
octobre 1947 Pierre Carous
avril 1953 Pierre Carous
mars 1959 Pierre Carous
mars 1965 Pierre Carous
mars 1971 Pierre Carous
mars 1977 Pierre Carous
mars 1983 Pierre Carous RPR
1986 ou 1988 Olivier Marlière
mars 1989 Jean-Louis Borloo UDF député européen
juin 1995 Jean-Louis Borloo UDF député
mars 2001 Jean-Louis Borloo UDF
mai 2002 Dominique Riquet UMP
mars 2008 Dominique Riquet UMP
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Pierre Carous est élu maire de Valenciennes en 1947.

Bien que la crise des années 1970 ait causé la fermeture de ses usines de métallurgie, de terres réfractaires, de textiles, et de produits alimentaires, Valenciennes conserve des fabriques de tubes, des ateliers de constructions ferroviaires et de mécanique automobile.

Olivier Marlière succède à Pierre Carous en 1986 et les élections municipales de mars 1989 mettent Jean-Louis Borloo sur le siège du maire. Depuis la nomination de Jean-Louis Borloo au poste de ministre de la Cohésion sociale sous la présidence de Jacques Chirac (2002), Dominique Riquet, qui était premier adjoint, est maire de la ville.

[modifier] Économie

Valenciennes a vécu jusqu'aux années 1970 de la sidérurgie et du textile. L'argent était disponible, l'emploi facile. Les élus locaux n'ont pas su prévoir la catastrophe économique qui allait suivre.

Valenciennes tente alors courageusement sa reconversion, en particulier dans l'automobile, notamment avec l'implantation de PSA Peugeot-Citroën, Sevelnord (Conglommérat Fiat, Lancia, Peugeot-Citroën), de Toyota et de DaimlerChrysler ainsi que de leurs équipementiers. Le n°1 mondial du pneu, Michelin vient compléter l'économie automobile en 2007. Le ferroviaire est également un pilier de l'industrie du Valenciennois avec l'implantation d'Alstom, de Bombardier ou encore de l'Agence européenne du ferroviaire.

Mais la sidérurgie n'a pas complètement disparu du paysage industriel valenciennois. Quelques entreprises se sont spécialisées et ont pu développer leur production, et notamment Vallourec à Saint-Saulve, Valdunes ou encore les Laminés Marchands Européens (LME) à Trith-Saint-Léger.

Valenciennes est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie du Valenciennois. Elle gère le port fluvial de la ville ainsi que plusieurs écoles supérieures et le CFA.

[modifier] L'ère du numérique

Depuis 1989, Valenciennes est engagée dans une démarche de cité numérique par le biais des TIC.
Le pari est réussi puisque Valenciennes devient la première ville numérique de la région avec 4 millions d'euros investis en 4 ans.

  • L'ACV, comprenez "Anneau Citoyen Valenciennois", permet d'explorer et de participer à la vie municipale, culturelle, économique et associative de la ville. Afin de faciliter la vie quotidienne des Valenciennois, les pouvoirs publics mettent en œuvre des services en ligne. Il est désormais possible de télécharger des formulaires, demander des actes de naissance, de mariage… sans même se déplacer. De même, la mise en place d'un forum donne la possibilité aux citoyens d'échanger des opinions et de s'exprimer librement. Ce portail permet également de suivre l'évolution des grands travaux grâce à la mise en ligne de différents supports permettant d'appréhender au mieux les changements de la ville.
  • Le Canal local (Canal 13), télévision citoyenne de Valenciennes, a été créé en 2002, diffusé sur le réseau câblé et sur le portail ACV. Cette télévision permet d'informer la population des évènements, elle comprend, entre autres : un journal hebdomadaire, des reportages institutionnels et une programmation du Phénix (Scène nationale) …
  • Une salle a été créée afin de retransmettre en direct et en intégralité tous les Conseils municipaux et autres manifestations avec une liberté de ton et de parole. Aujourd'hui, en plus de son mini studio au sein de l'hôtel de ville, la salle du Conseil municipal devient une salle de vidéotransmission. La première diffusion, le 16 novembre 2004, a remporté un franc succès. Dès sa deuxième édition, les Valenciennois ont eu la possibilité de poser leurs questions en direct, permettant ainsi la participation de tous à la vie municipale.
  • Gaia network, la chaîne de la Terre dont le siège social: 42 rue de l'Aqueduc 75010 Paris et les studios sont à Valenciennes, se propose de soutenir individus et collectivités dans leur effort de développement durable, de réserver une part de ses programmes à l'interactivité, aux productions d'amateurs, aux jeux et à la téléréalité, d'offrir une grille novatrice privilégiant l'interdisciplinarité… Généraliste, européenne et francophone, Gaia network verra sa diffusion rendue possible grâce au satellite ASTRA. Dès à présent, le projet se dessine sur internet sur le site gaïa network.com. Ce projet est porté par Dominique Martin Ferrari avec l'aide de la Ville de Valenciennes.

[modifier] Enseignement

[modifier] Université

L'arrêt Université du tramway
L'arrêt Université du tramway

Créée en 1968, l'Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis occupe deux campus universitaires à Valenciennes ("Mont Houy" et "Tertiales") et deux antennes (Cambrai et Maubeuge). L'UVHC accueille plus de 14 000 étudiants et prépare à plus de 150 formations avec des laboratoires de recherche, 7 écoles consulaires (Chambre de commerce et d'industrie du Valenciennois) : design, image de synthèse ; des formations permanentes, sections internationales, secteurs secondaire et tertiaire, sciences humaines, lettres, sciences, langues et droit.

[modifier] Classes préparatoires

[modifier] Autres écoles

  • ENSIAME (École nationale supérieurs d'ingénieurs en informatique, automatique, mécanique, énergétique et électronique)

École d'ingénieurs généralistes tournée vers les transports terrestres.

  • ENTE (École nationale des techniciens de l'Équipement)

Elle forme des cadres techniques et administratifs du ministère de l'Équipement.

  • ISD (Institut Supérieur de Design)

Créée en 1987 par la CCI de Valenciennes, l'ISD est une école qui se donne pour ambition de former les cadres industriels, chargés de la mise en œuvre de produits nouveaux, à l'aide des méthodologies avancées en management du design et des outils numériques de modélisation 3D et de prototypage rapide.

La plus célèbre des écoles de la CCI, orientée vers l'image de synthèse, sous un angle tant technique qu'artistique. Elle est régulièrement distinguée au festival international des images de synthèse Imagina. À ne pas confondre avec Supinfogame.

Petite sœur de Supinfocom, Supinfogame est la première école française de conception et de gestion de production dans le jeu vidéo. Son enseignement très spécialisé a trait aux méthodes de conception de jeux vidéo. On n'y apprend pas à réaliser des images de synthèse ni à programmer, même si ces domaines sont partiellement abordés dans le cursus.

Inaugurée en 2005, elle forme des ingénieurs en informatique. Elle est déjà très réputée.

  • IPHC (Institut polytechnique du Hainaut Cambrésis)

Ecole d'ingénieurs en alternance, tournée vers la prodution, elle est en partenariat avec l'École des mines de Douai. Les étudiants font leur alternance dans les différentes entreprises du secteur dans les domaines de l'automobile, du ferroviaire, de la plasturgie.

[modifier] Transports

[modifier] Transports urbains

Le tramway de Valenciennes durant sa première sortie en ville à la place de la gare, le 26 avril 2006
Le tramway de Valenciennes durant sa première sortie en ville à la place de la gare, le 26 avril 2006

Transvilles gère les transports en commun à l'intérieur et à l'extérieur de la ville de Valenciennes.

Les quartiers de Valenciennes sont ainsi desservis par :

  • La ligne 1 de tramway reliant l'université au sud-est au quartier populaire de Dutemple au nord-ouest, en passant le centre de la ville (9,5 km)
  • La ligne 2 reliant les communes péri-urbaines de La Sentinelle, Hérin et Denain. Son inauguration a eu lieu le 31 août 2007 (8,8 km)
  • Trente huit lignes suburbaines à destination des communes de l'agglomération

Une troisième et une quatrième ligne de tramway sont prévue :

  • La ligne 3, dont l'enquête publique est en cours, irait d'Anzin jusqu'à Vieux-Condé et devrait entrer en service en 2010 (14 km)
  • La ligne 4, évoquée en public par le président de l'agglomération, devrait relier valenciennes centre à la gare SNCB de Quiévrain (Belgique) , elle devrait être mise en service pour 2011 (13,5 km)

Ainsi le futur réseau de tramway devrait totaliser environ 48 km.

Icône de détail Article détaillé : Tramway de Valenciennes.

[modifier] Chemin de fer

La gare voyageurs de Valenciennes reçoit le label NF service en 2005.
Elle permet d'effectuer le trajet de Valenciennes à Paris-Gare du Nord par TGV en 1h40. L'ancienne gare, rénovée dans le cadre de la construction du tramway, située dans le quartier de Saint-Waast est la plus vieille gare de France.

[modifier] Agence ferroviaire européenne

Depuis avril 2004, Valenciennes accueille l'Agence ferroviaire européenne. Elle devient ainsi la première ville de taille moyenne à être dotée d'une agence européenne. Cette implantation permet à Valenciennes de confirmer son primauté en matière de transport ferroviaire.

[modifier] Urbanisme

[modifier] Projets urbains

La ville de Valenciennes, le SITURV, Valenciennes Métropole et le Syndicat intercommunal d’assainissement de Valenciennes (SIAV) ont uni leurs réflexions et leurs efforts pour que Valenciennes et son agglomération se projettent dans un avenir durable tout en revalorisant l’existant.

Cinq grands chantiers pour changer la ville.

  • La première ligne de tramway qui a été inaugurée le 16 juin 2006
  • La requalification du centre-ville
  • Le programme Cœur de ville, centre commercial qui à ouvert le 14 avril 2006
  • Le quatrième pont et les boulevards
  • Le renouvellement des réseaux

[modifier] Lieux et monuments

Valenciennes a été presque entièrement détruite par un gigantesque incendie lors de la Deuxième Guerre mondiale et reconstruite en béton. Les fortifications ont été démantelées en 1889, leur tracé subsiste dans la ceinture de boulevards. On peut néanmoins voir les monuments suivants :

Le fronton de l'Hôtel de Ville, Valenciennes
Le fronton de l'Hôtel de Ville, Valenciennes
La Basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon. Un pèlerinage y a lieu chaque année
La Basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon. Un pèlerinage y a lieu chaque année
Le Musée des Beaux-Arts
Le Musée des Beaux-Arts
  • La façade de l'hôtel de ville, qui date de 1867, et dont les statues allégoriques sont d'Henri Lemaire (à qui l'on doit aussi certaines des œuvres de la Gare du Nord, à Paris). Au sommet trône une reconstitution fidèle, par le sculpteur Albert-Marius Patrisse, du célèbre fronton de Jean-Baptiste Carpeaux « Valenciennes défendant ses remparts » (l'original est tombé lors de l'incendie de 1940).
  • La basilique Notre-Dame du Saint-Cordon, qui donne lieu à un pèlerinage annuel.
  • L'église Saint-Géry, qui fut édifiée après la seconde moitié du XIIIe siècle dans le style troubadour (gothique romantique), elle peut s'enorgueillir d'être – aujourd'hui – la plus ancienne église de Valenciennes, construite à la demande des Franciscains. Elle fut consacrée en 1233. Dans le parc qui jouxte l'église, le square Watteau, figure une fontaine avec, en son centre, une statue d’Antoine Watteau (né en cette ville, rue de Paris prolongée), par Jean-Baptiste Carpeaux, natif également de la cité.
  • La maison espagnole, à pan de bois et à encorbellements, qui date du XVIe siècle, lorsque Valenciennes était sous "l'occupation" espagnole. C'est à ce contexte qu'elle doit son appellation, non à son style. Actuellement, elle abrite l'Office du Tourisme.
  • La bibliothèque des Jésuites, installée dans l'ancien collège de la Compagnie de Jésus fondé au début du XVIe, a fait l'objet d'une restauration récente. Elle abrite le plus ancien poème de la langue française que l'on ait conservé : la Cantilène de sainte Eulalie. On peut aussi y voir la salle des Jésuites, rare témoignage de bibliothèque ancienne encore existante (visite sur demande).
  • Le musée des Beaux-Arts, construit au début du XXe siècle, il a rouvert ses portes au printemps 1995 après une importante rénovation. Il conserve la première collection de province des œuvres de Carpeaux (sculptures et peintures), et l'une des premières de France quant à la peinture flamande du XVIIe siècle, notamment avec Rubens. Son fonds archéologique témoigne des richesses historiques de la cité.
  • La tour de la Dodenne, fortification construite au XIVe siècle (les fortifications construites par Vauban, comme l'ensemble du patrimoine défensif de la cité, ont été démantelées de 1891 à 1893). La ville étouffait dans son enceinte et il fallait, pour favoriser son essor économique, l'en libérer, faciliter l'arrivée du train. L'entreprise fut cependant, malheureusement, un peu trop systématique à l'inverse des communes alors moins argentées.
  • Le cimetière Saint-Roch, riche de nombreuses sculptures, et qui abrite de nombreux artistes (un plan les situe à l'entrée). Dans ce musée à ciel ouvert voisinent de nombreux Prix de Rome. Mais d'autres personnalités de tous ordres se rencontrent aussi (la journaliste musicale de télévision Denise Glaser, ou un roi des Gitans, par exemple).
  • Le Mont de Piété.
  • L' hôpital du Hainaut.
  • L'œuvre Valenciennes de Jean-Bernard Métais(Place d'Armes), haute de 45 mètres, symbolisant l'ancien beffroi de la ville.

[modifier] Commerce

Logo du guide Val&Cie
Logo du guide Val&Cie

Le tissu commercial de Valenciennes se concentre essentiellement sur les artères du centre ville. Les principales boutiques de détail - en particulier vestimentaires - sont rassemblées dans l'ensemble constitué par la rue de Famars, la rue de la Vieille-Poissonnerie et la place d'Armes. Depuis le 19 avril 2006, celle-ci accueille le nouveau centre commercial baptisé Centre Place d'Armes, partie du projet "Cœur de ville", qui réunit une cinquantaine de boutiques dans une galerie moderne. En raison du déplacement de certaines enseignes vers ce nouveau site, l'avenir d'autres ensembles commerciaux, notamment celui de la galerie commerciale située place Charles de Gaulle, est plus que jamais incertain.

Parmi les autres pôles commerciaux "intra-muros", se doit d'être évoqué celui constitué autour d'un hypermarché, avenue du général Horne.

L'ensemble des commerçants du Valenciennois sont référencés depuis 1989 dans le Val & Cie, le guide du Valenciennois et du Hainaut Cambrésis réalisé par quelques étudiants de l'IUT Techniques de Commercialisation de Valenciennes.

Un guide tournant autour de la Modernité et du Renouveau a fait l'objet d'un lancement officiel le 5 mai 2007, à Valenciennes ainsi que dans des dizaines de villes alentour.

[modifier] Culture, animation et gastronomie

  • "Capitale régionale de la Culture : Valenciennes 2007". Valenciennes désignée première capitale de la culture de la région Nord-Pas-de-Calais en 2007 : Expositions, théâtre, musique, danse, cinéma, arts numériques, ...
  • Les "Folies de Binbin", cortège carnavalesque à l'occasion duquel est sorti le géant de la ville, Binbin
  • La Grande Braderie qui accueille 1000 commerçants en septembre
  • Festival international du film d'action et d'aventures, classé parmi les dix meilleurs festivals de cinéma en France
  • Sonart(s) : Le Festival des Musiques Actuelles et des Arts Urbains
  • Le tour du Saint-Cordon
  • Les rencontres de la Jeune création numérique
  • La fête de la Musique
  • Les journées du Patrimoine
  • Les Montgolfiades : concentration de 50 montgolfières
  • La dentelle
  • La langue fumée particulièrement réputée
  • La "langue Lucullus", préparation en feuilleté se composant de tranches de langue de Valenciennes, tartinées d'une préparation à base de foie gras frais et montée dans un moule en forme de demi-lune.
  • Le "Carpeaux" : gâteau dédié en hommage à l'artiste peintre et sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, à base de crème de marrons et de marrons glacés sur fondant de macarons.
  • Le "Germinal" : gâteau à la chicorée et au chocolat amer qui en font un dessert fondant à base de mousse légère... Hommage à Zola, qui s'inspira des mineurs d'Anzin, et d'un film éponyme tourné dans la région...
  • La goyère, à base de fromage blanc et de maroilles, elle se distingue de la traditionnelle flamiche par son soufflé moelleux.
  • La moule frite
  • Les sottises de Valenciennes
  • La "bière de garde" et la "Sebourg" à Jenlain
  • La bière " Germinal "
  • La Procession millénaire du Saint Cordon : chaque 2ème dimanche de septembre, la ville de Valenciennes connaît une manifestation de dévotion populaire catholique, le tour du Saint Cordon, procession mariale qui fait, à pied, le tour de la ville (environ 18 km). En l'an 1008, pour les délivrer les Valenciennois d'une « peste », la vierge Marie aurait entouré la ville d'un fil ou « cordon ». L'épidémie ayant brusquement cessé, les habitants auraient recueilli l'objet céleste et fait vœu d'accomplir, en reconnaissance, une procession circulaire.

[modifier] Installations culturelles

  • Scène nationale Le Phenix
  • La bibliothèque municipale, installée dans les bâtiments de l’ancien collège des Jésuites (XVIIIe siècle), classée monument historique, renferme une riche collection de 2000 manuscrits, 134 incunables et de précieux ouvrages imprimés du XVIe au XXe siècles. Le manuscrit le plus célèbre est "la Séquence de sainte Eulalie", le plus ancien poème écrit en langue française (882).
  • Auditorium Saint-Nicolas (380 places)
  • Le musée des Beaux-Arts (2ème collection nationale de peintures flamandes après celle du Louvre)
  • École nationale de musique et d'arts dramatiques
  • École des Beaux-Arts
  • Château Désandrouin, espace culturel de proximité comprenant une salle de danse, deux ateliers de répétitions de rock, un atelier photo numérique, trois salles de répétitions et les locaux du Centre des musiques actuelles.
  • Art Zoyd - Studio de Production et de création musicale, accueillant le groupe Art Zoyd fondé à Valenciennes en 1969, des compositeurs en résidence du monde entier et menant des actions pédagogiques : classe électro-acoustique en partenariat avec le conservatoire : http://www.artzoyd.com/

[modifier] Infrastructures de loisirs

  • Multiplexe cinématographique Gaumont (3660 places)
  • Bowling Le Satellium (24 pistes)
  • Le futur 2e bowling de Valenciennes (24 pistes), nommé Sunset Concept
  • Val Karting (piste couverte mesurant 300 m et homologuée par la FFSA)
  • Cabaret Le Royal Colisée
  • Caval'Kids
  • Une future patinoire de 2 pistes (dont une piste de compétition et une ludique)
  • Lazer Game
  • Jorky-Ball

Depuis la fermeture du cinéma "Les Arcades" en 2004, aucun cinéma art et essai n'a réouvert en centre-ville.

[modifier] Valenciennes, une ville d'art

Vue du musée de Valenciennes
Vue du musée de Valenciennes

Valenciennes est fière de la quarantaine de Prix de Rome, issus de ses Écoles académiques et de son Conservatoire national de musique, qui lui ont valu le surnom d'"Athènes du Nord" en 1860. Les collections du musée des Beaux-Arts permettent de découvrir l’inclination des écoles du Nord aux XVIe et XVIIe siècles pour le paysage, la nature morte ou le portrait. Une crypte y est consacrée à l’archéologie locale. Cette section a été alimentée par d'intéressantes découvertes réalisées par une association savante : le Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes et, depuis les années 1990, par le Service Archéologique de la Ville, qui entreprend une gestion active du patrimoine enfoui, en fonction (et en préalable) des projets immobiliers.

[modifier] Personnages célèbres

Antoine Watteau, né le 10 octobre 1684 à Valenciennes.
Antoine Watteau, né le 10 octobre 1684 à Valenciennes.
Icône de détail Article détaillé : Valenciennois célèbres.

Valenciennes, l'Athènes du Nord, a donné à ses boulevards le nom des plus grands artistes qui y sont nés, en particulier le peintre Antoine Watteau, (1684-1721), dont le musée de la ville conserve quatre toiles, le peintre Jean-Baptiste Pater, le peintre et dessinateur Charles Eisen, le peintre et sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, le paysagiste et aquarellistes Henri Harpignies.

[modifier] Sport

[modifier] Principaux clubs de sport

Logo du Valenciennes FC
Logo du Valenciennes FC
  • En football masculin, le Valenciennes Football Club (VAFC), anciennement l'(USVA), évolue en Ligue 1 et a été Champion de National lors de la saison 2004-2005, Champion de Ligue 2 lors de la saison 2005-2006. L'équipe joue au Stade Nungesser. Le Club a été fondé en 1913.
  • En basket-ball féminin, l’Union Sportive Valenciennes Olympic (USVO) a été multiple championne d’Europe et cinq fois consécutives championne de France depuis 2000, c’est lors de la saison 2005-2006 que VO a laissé son titre de championne de France à l’équipe de Bourges, titre récupéré cette saison contre la même équipe de Bourges.
  • Le basket-ball masculin avait une équipe dans l’élite dans les années 1970, le Rhônel Sporting Club de Valenciennes
  • En handball masculin, le Hainaut Handball Club évolue en nationale 2 lors de la saison 2007-2008.
  • En volley-ball féminin, une équipe baptisée le Hainaut Volley joue en division PRO F.
  • En athlétisme l'USVA (Union Sportive Valenciennes Athlétisme) évolue depuis 1998 parmi les meilleurs clubs régionaux du Nord-Pas-de-Calais.

[modifier] Principales installations sportives

  • Stade Nungesser de 16 547 places (qui laissera place au projet du Grand Stade - projet du cabinet Scaut - d'une capacité de 25 000 places en 2009)
  • Une piscine olympique
  • Une future patinoire de 2 pistes (dont une piste de compétition et une ludique)
  • Complexe sportif Fort Minique (plus grande salle de sport du département du Nord qui regroupe boulodrome, salle de ping-pong, salle de gymnastique, salle multisport)
  • Palais des sports Nungesser
  • Complexe sportif Vauban
  • Complexe sportif des Tertiales
  • Stade du Hainaut (rugby, athlétisme)
  • Stade universitaire
  • Salle du Hainaut (salle officielle de basket-ball réservée aux joueuses de l'USVO)
  • Base nautique du Vignoble
  • Salle des Vosges
  • Skate Park Plaine de Mons
  • Golf (18 trous)
  • Tennis club du Hainaut

[modifier] Jumelages

La ville de Valenciennes est jumelée avec neuf autres villes :

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. André Chédeville, « Le mouvement communal en France aux XIe et XIIe siècles, ses éléments constitutifs et ses relations avec le pouvoir royal » in Robert Favreau, Régis Reche et Yves-Jean Riou (directeurs), Bonnes villes du Poitou et des pays charentais (XIIe-XVIIIe siècles) : Actes du colloque tenu à Saint-Jean-d’Angély les 24-25 septembre 1999, publiés par la Société des antiquaires de l'Ouest in Mémoires de la Société des antiquaires de l'Ouest et des Musées de Poitiers, 5e série, tome VIII (2002), à Poitiers. ISBN 2-9519441-0-1, p 19
  2. Vincent Maliet et al - Histoire et archéologie du couvent des Dominicains de Valenciennes. 189 p. ; coll. Cahiers d'Archéologie du Musée des Beaux-Arts. Valenciennes, 1995.
  3. Martin Barros, Nicole Salat et Thierry Sarmant. Vauban - L’intelligence du territoire. Éditions Nicolas Chaudun et Service historique de l'armée, Paris, 2006. Préface de Jean Nouvel. 175 p, ISBN 2-35039-028-4, p 166
  4. Anne Blanchard, « Louis Nicolas de Clerville», in Actes du colloque « Vauban et ses successeurs dans les ports du Ponant et du Levant », Brest, 16-19 mai 1993, publié dans Vauban et ses successeurs dans les ports du Ponant et du Levant, Paris : Association Vauban, 2000, p 123-124 (également publié dans Les cahiers de Montpellier no 38, tome II/1998, Histoire et Défense, Université Paul-Valéry)
  5. Barros et alii, p. 167