Châtenois-les-Forges
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Châtenois-les-Forges | |
Pays | France |
---|---|
Région | Franche-Comté |
Département | Territoire de Belfort |
Arrondissement | Arrondissement de Belfort |
Canton | Canton de Châtenois-les-Forges (chef-lieu) |
Code Insee | 90 |
Code postal | 90700 |
Maire Mandat en cours |
Jean-Claude Mathey 2001-2008 |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Belfortaine |
Latitude Longitude |
|
Altitude | m (mini) – m (maxi) |
Superficie | 8,67 km² |
Population sans doubles comptes |
2 680 hab. (1999) |
Densité | 309 hab./km² |
Châtenois-les-Forges est une commune française, située dans le département du Territoire de Belfort et la région Franche-Comté.
La commune, qui est chef-lieu du canton de Châtenois-les-Forges, est située au sud-est du département, sur la RN437, à mi-chemin entre Belfort et Montbéliard. Au recensement de 1999, la ville comptait 2 680 habitants sur un territoire de 8,67 km², soit une densité de 309 habitants au km².
Sommaire |
[modifier] Histoire
Le nom de Châtenois est cité pour la première fois en 1098. En 1147 Casteneyaco (Kestenholz en allemand) abritait alors un prieuré de l’ordre de Saint-Augustin dont la chapelle aurait servi d’église paroissiale. En 1300 un différend entre le prieur de Châtenois et celui de Lanthenans (Doubs) donna lieu à un procès qui laissa des traces dans les archives. Cet établissement religieux, qui avait cessé en 1435 de dépendre du prieuré de Lanthenans pour être rattaché au chapitre de Montbéliard, disparut à la fin du XVIe siècle. L’église actuelle a été consacrée le 20 juin 1745 à saint Étienne.
En 1282, le seigneur du village était Alard de Châtenois, vassal du comte Renaud de Bourgogne. Châtenois était alors le chef-lieu d’une mairie importante du comté de Montbéliard et devient, vers 1350, une possession autrichienne. Le village d’Oye, situé entre Châtenois et Bermont faisait partie de cette mairie. Au moment de la Guerre de Trente Ans vers 1633, Oye fut ravagé par les troupes du Roi de Suède, alliés des Français, et ne devait plus se relever de ses ruines. Aujourd’hui, il ne reste d’Oye que le bois qui porte son nom, au nord de Châtenois. Un autre village disparu est Villars-le-Sec, qui aurait existé jusqu’au début du XVIe siècle dans un lieu-dit situé à l’ouest de Châtenois, encore appelé La combe de Villars et dont il ne subsiste qu’une fontaine.
Au XVIIIe siècle, se développe l’industrie sidérurgique avec l’établissement de hauts-fourneaux et de forges destinés au traitement et à la transformation du minerai de fer en grain extrait des mines d’Andelnans, Chévremont, Châtenois, Danjoutin, Roppe, Vézelois… Après avoir successivement appartenu aux descendants de Mazarin à la famille Viellard puis à la Compagnie des forges d’Audincourt. Le dernier haut-fourneau s’éteint au XIXe siècle mais la tradition industrielle se poursuit jusqu’à aujourd’hui.
[modifier] Administration
Liste des maires successifs | ||||
Période | Identité | Parti | Qualité | |
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mars 2001 | Jean-Claude Mathey | |||
Toutes les données ne sont pas encore connues. |
[modifier] Population
L’importance de Châtenois est directement liée à son activité économique. De 752 habitants en 1803, elle passe à 1 131 en 1836. Baissant légèrement ensuite jusqu’à 974 en 1872 pour doubler pendant les quarante ans qui ont suivi et atteindre 2 141 habitants en 1911, comme la plupart des centres industriels du Territoire de Belfort accueillant la main d'œuvre alsacienne optant pour la nationalité française. Actuellement, Châtenois est aussi lieu de résidence pour des travailleurs employés aussi bien à Belfort qu’à Sochaux-Montbéliard.