Campagne de Belgique de 1815

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La campagne de Belgique de 1815 est la dernière des guerres napoléoniennes et marque la fin de définitive de l'ère napoléonienne.

Cette campagne n'a duré que trois jours pour Napoléon mais a été continuée par ses généraux jusqu'à l'abdication de Napoléon et la prise de Paris par les coalisés.

[modifier] Contexte

Au début de l'année 1815, l'Europe a sa première période de paix complète depuis l'année 1805. En effet, les coalisés, vainqueurs de Napoléon en 1814, se sont réunis à Vienne et sont en train de refaire la carte de l'Europe tandis que Napoléon est exilé à l'ile d'Elbe. Les négociations, entre les souverains de l'Europe à Vienne, trainent depuis la fin de l'année 1814 mais ils sont sur le point de trouver une entente mutuelle quand Napoléon débarque le 1er mars à Golfe Juan sur la cote française.

Immédiatement, les souverains de l'Europe toute entière se coalisent contre la France, les armées russes passent le Niémen en mars 1815, les Autrichiens et les Russes se préparent à se retrouver de l'autre coté du Rhin et d'envahir à partir de l'est, l'armée anglaise de Wellington et l'armée prussienne de Blücher se réunissent avec de nombreux alliés allemands, qui seront répartis dans l'armée anglo-hollandaise de Wellington, en Belgique au printemps 1815.

En France, Napoléon entre triomphalement à Paris à la fin du mois de mars 1815, réorganise l'armée et apprend que le roi Louis XVIII s'est réfugié en Belgique, qui est le point de concentration des armées ennemies capables d'envahir la France le plus rapidement possible. Napoléon décide d'écraser les Prussiens et les Anglais et ensuite d'en finir avec les Autrichiens et les Russes de l'autre coté du Rhin, ainsi ses ennemis seront anéantis car, bien que toute l'Europe, y compris les chouans bretons, s'est colisée contre Napoléon, les seules à disposer de troupes ce sont les Anglais, les Prussiens, les Russes et les Autrichiens.

Il décide de donner le titre de major général de l'armée à Soult, de confier le commandement de l'aile droite à Grouchy, qui a été promu maréchal après le retour de Napoléon, de donner le commandement de l'aile gauche à Ney, qui est d'ailleurs très vieux à cette époque et d'attaquer par surprise l'énemi le 15 juin 1815 en envahissant la Belgique alors que les coalisés ne l'attendaient qu'en juillet 1815.

[modifier] Déroulement

Le 15 juin 1815, Napoléon envahit la Belgique avec 120 000 hommes et surprend ainsi Wellington et Blucher. A la fin de la journée, Charleroi a été pris et la route de Charlerois est aussi prise. Ney est arrivé en début de matinée et a pris le commandement de l'aile gauche. Napoléon prépare le plan du lendemain dans le cadre duquel il affrontera, avec le gros de l'armée et l'aile droite de Grouchy, Blücher à Ligny tandis que Ney, qui sera en position d'inferiorité numérique attaquera les Quatre-Bras qui est défendu par Wellington.

Le 16 juin 1815, Blucher est battu à Ligny mais Ney, par sa mollesse n'arrive pas à prendre la position stratégique des Quatre-Bras, qui était pourtant vitale pour réussir le plan de Napoléon qui consistait à vaicre Wellington au mont Saint-Jean et de pouvoir prendre Bruxelles, qui est l'objectif de la campagne de Belgique.

Le 17 juin 1815, Napoléon manque l'occasion d'anéantir l'armée anglo-hollandaise de Wellington, il donne par contre le commandemant complet de l'aile droite à Grouchy et lui indique de poursuivre les Prussiens qui ont été vaincus la veille. Grouchy dispose, pour réussir cette objectif, de 108 canons et de 34 000 hommes. Durant toute la journée, Napoléon prépare le plan d'attaque du mont Saint-Jean, qui est prévu pour le lendemain.

Le 18 juin 1815, Napoléon prend position en face du mont Saint-Jean avec une superiorité numérique sur l'armée anglo-hollandaise de Wellington en canons, en infanterie et en cavaliers. La ferme de la Haie-Sainte et la ferme d'Hougoumont sont occupées par des unités de l'armée de Wellington. Napoléon décide de prendre ces positions et de lancer l'attaque ensuite. Les attaques contre la Haie-Sainte ne vont servir à rien et Napoléon de lancer la première attaque d'infanterie avant que la Haie-Sainte ne soit prise. Cette décision fera perdre de l'élan à ses attaques car elles se feront tirer sur les flancs pendant les attaques.

La première attaque est repoussée et une deuxième se prépare quand de la fumée se fait voir à l'est du champ de bataille. Napoléon croit que ce sont les hommes de Grouchy à qui il a donné l'ordre de le rejoindre au mont Saint-Jean. Napoléon découvre quelques instans plus tard que c'est toute l'armée de prussiens de Blucher qui s'avance vers son aile droite et va ainsi le prendre en étau, il envoit alors un corps d'armée pour contenir les Prussiens sur son aile droite pendant qu'il prendra le mont Saint-Jean et remportera la victoire.

Pendant qu'il prépare une deuxième attaque d'infanterie pour prendre le mont Saint-Jean, Ney prend l'initiative de lancer une charge de cavalerie importante pour prendre le mont Saint-Jean, il va échouer car les anglais ont eu le temps de se former en carrés et repousser la charge. Napoléon a ainsi perdu une grosse partie de sa cavalerie et est menacé sur son flanc droit par les Prussiens. Il décide de lancer la Jeune Garde en tant que seconde attaque d'infanterie pour prendre le mont Saint-Jean, au moment où elle arrive sur le mont Saint-Jean elle hésite à attaquer et se débande pour la première fois. La retraite commence alors et se transforme en déroute complète quand Wellington lance l'attaque finale avec ses troupes et celles de Blucher.