Caius Horatius Pulvillus

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Caius Horatius Pulvillus est un homme politique romain du Ve siècle av. J.-C., fils de Marcus Horatius Pulvillus (consul en 509 et 507 av. J.-C.)[1].

En 477 av. J.-C., il est consul avec Titus Menenius Agrippae Lanatus[2]. Le Sénat lui confie la conduite de la guerre contre les Volsques, tandis que son collègue se prépare à affronter les Véiens. Ces derniers prennent les devants, anéantissent les Fabiens dans la vallée de la Crémère, repousse Menenius Agrippae et installent leur camp sur le Janicule. Horatius est rappelé et revient du pays volsque ; il remporte un engagement sur le Janicule, mais ce sont les consuls suivants qui doivent poursuivre la guerre[3],[4].

En 457 av. J.-C., il est consul pour la seconde fois[5] avec Quintus Minucius Esquilinus Augurinus. Les tribuns de la plèbe empêchent un temps la mobilisation, puis ils cèdent car les Sabins entrent à leur tour en guerre, en ayant toutefois obtenu que le nombre de représentants du peuple passe à dix. Horatius combat les Èques qui ont anéanti la garnison romaine de Corbion près du mont Algide, détruit cette ville, et prend aussi Ortana[6].

Il est membre du collège des augures et en 453 av. J.-C., il meurt d'une épidémie qui touche hommes et animaux[7]. L’historienne Annette Flobert avance l’hypothèse du typhus[8].

  Les consuls de la République romaine  
L. Aemilius Mamercinus II et C. Servilius Structus
(478 av. J.-C.)
C. Horatius Pulvillus I avec T. Menenius Agrippae
(477 av. J.-C.)
A. Verginius Tricostus et Sp. Servilius Priscus
(476 av. J.-C.)
C. Nautius Rutilus II et L. Minucius Esquilinus
(458 av. J.-C.)
C. Horatius Pulvillus II avec Q. Minucius Esquilinus
(457 av. J.-C.)
M. Valerius Maximus et Sp. Verginius Tricostus
(456 av. J.-C.)

[modifier] Sources

[modifier] Notes

  1. Les gentes romaines, H, Horatia
  2. Diodore de Sicile, Histoire universelle, Livre XI, 17, sans mention du prénom de Gaius
  3. Tite-Live, Histoire romaine, Livre II, 51
  4. Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines, Livre IX, 18-24
  5. Tite-Live prénomme Marcus le consul de cette année, il n’est donc pas sûr qu’il s’agisse du même homme
  6. Tite-Live, Histoire romaine, Livre III, 30
  7. Tite-Live, Histoire romaine, Livre III, 32
  8. Tite-Live, traduction de Annette Flobert, Histoire romaine, Livres I à V, Flammarion, 1995, (ISBN 2080708406)

[modifier] Références