Bruges-Capbis-Mifaget
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Bruges-Capbis-Mifaget | ||
Pays | France | |
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Région | Aquitaine | |
Département | Pyrénées-Atlantiques | |
Arrondissement | Arrondissement de Pau | |
Canton | Canton de Nay-Ouest | |
Code Insee | 64148 | |
Code postal | 64800 | |
Maire Mandat en cours |
Xavier de Canet 2008-2014 |
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Intercommunalité | Communauté de communes de la Vath Vielha | |
Latitude Longitude |
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Altitude | 277 m (mini) – 473 m (maxi) | |
Superficie | 16,55 km² | |
Population sans doubles comptes |
915 hab. (1999) |
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Densité | 55,29 hab./km² | |
Localisation sur la carte départementale
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Bruges-Capbis-Mifaget est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques et la région Aquitaine.
Les habitants sont les Brugeois et les Brugeoises.
Sommaire |
[modifier] Géographie
Le territoire de la commune de Bruges-Capbis-Mifaget, d'une superficie de 16,55 km2, présente un relief valonné au pied des premiers contreforts de la chaîne pyrénéenne. Les altitudes varient de 250 à 500 mètres. Les rivières sont le Béez et ses affluents le Landistou et l'Arrec, le Lestarrès et le Bazès.
Héritage de la charte de fondation de la Bastide de Bruges, la commune est propriétaire foncier de 34,46 km2 de montagnes attenants à son territoire, et cadastrés sur les territoires des communes voisines d'Asson, Louvie-Juzon et Castet. Constituées de forêts et de pâturages, ces montagnes culminent à 1580 mètres au pic de Mombula et 1540 mètres au pic de Merdanson.
[modifier] Communes limitrophes
- Haut-de-Bosdarros au nord
- Arros-de-Nay au nord-est
- Lys au nord-ouest
- Asson à l'est et au sud
- Arthez-d'Asson au sud-est
- Louvie-Juzon au sud-ouest.
[modifier] Histoire
- Au XIIe siècle : fondation de Capbis (1128) et Mifaget (1127) par le vicomte du Béarn Gaston IV le Croisé pour créer, sous l’autorité d'ordres monastiques, des petits points de peuplement et de refuge pour les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle.
- En 1357 : fondation de la Bastide de Bruges par Bertrand de Pujols, lieutenant général de Gaston Fébus, viconte de Foix Béarn. Le nom de Bruges provient vraisemblablement de la ville flamande de Bruges où Gaston Fébus séjourna la même année, avant de s'embarquer et participer en Prusse à une Croisade avec les Chevaliers teutoniques. Jean-Baptiste Laborde : Fondation de la Bastide de Bruges en Béarn - Revue historique et archéologique du Béarn et du Pays Basque - 1924.
- Pendant plusieurs siècles, agriculture, pastoralisme et artisanat constituent l'essentiel de l'activité économique, émaillée de nombreux conflits de territoire pour l'utilisation de terres communes, appelées les "herms", entre Bruges et Capbis. Christian Desplat : Le Crime des Seize - La "Mourt" de l'Abbé de Sauvelade - Ed Cairn - 2000.
- Au XIXe siècle (1834 et 1855): plus de 200 personnes décèdent à Bruges lors des deux importantes épidémies de choléra qui déferlent dans le département.
- À la fin du XIXe siècle : Bruges connait un épisode industriel de fabrication de sandales qui prend de l’importance, au XXe siècle, entre les deux guerres. Trois usines et de nombreux petits fabricants indépendants emploient une main d’œuvre qualifiée, réputée et très nombreuse. Cette filière disparait définitivement à la fin des années 1960.
- Le 1er janvier 1973, les trois communes voisines de Bruges, Capbis et Mifaget fusionnent pour former la nouvelle commune de Bruges-Capbis-Mifaget sous l'égide de la loi "Marcelin" N° 71-588 du 16 juillet 1971. Arrêté Préfectoral du 22 décembre 1972 portant sur la fusion des communes de Bruges, Capbis et Mifaget.
[modifier] Héraldique
Les armes de Bruges-Capbis-Mifaget se blasonnent ainsi : D’or à une vache passante et contournée de gueules, accollée, accornée et clarinée d'azur, sortant d'un bois de haute futaie de sinople[1]. |
[modifier] Administration
Date d'élection | Identité | Qualité |
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Les données antérieures à 1960 ne sont pas encore connues. | ||
1960 | Jean Condou | Maire de Bruges-Capbis-Mifaget (à partir de 1973) |
1983 | Michel Maton | |
2001 | Xavier de Canet | |
2008 | Xavier de Canet |
[modifier] Démographie
1896 | 1901 | 1926 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 |
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1680 | 1583 | 1100 | 926 | 857 | 850 | 827 | 833 | 915 |
Nombre retenu à partir de 1962 :Population sans doubles comptes |
[modifier] Culture et patrimoine
- Bastide de Bruges
- Églises de Bruges et de Mifaget
- Le quartier Cagot de Maubec
- Les surnoms d'autrefois : les habitants de Bruges étaient surnommés "lous pélacas" (pêle-chiens) parce que, dit-on, certains d'entre eux avaient pris l'habitude, pendant les périodes de disette, de faire subir aux chiens le même sort qu'aux porcs. Une autre version dit que les Brugeois tuaient des porcs si maigres qu'ils ressemblaient à des chiens, ce dont les voisins d'Asson, peut-être plus riches, se moquaient. Les habitants de Capbis étaient surnommés "lous clabétous"parce qu'ils avaient développé dès le XVIIe siècle, une activité artisanale de fabrication de clous en fer forgé.
[modifier] Notes
- ↑ Armorial du Béarn, tome I (1696-1701) p.204