Bonnac-la-Côte

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Bonnac-la-Côte
Carte de localisation de Bonnac-la-Côte
Pays France France
Région Limousin
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Canton Ambazac
Code Insee 87020
Code postal 87270
Maire
Mandat en cours
Claude Brunaud
Intercommunalité Communauté d'agglomération Limoges Métropole
Latitude
Longitude
45° 56′ 32″ Nord
         1° 17′ 08″ Est
/ 45.9422222222, 1.28555555556
Altitude 324 m (mini) – 561 m (maxi)
Superficie 26,06 km²
Population sans
doubles comptes
1 335 hab.
(2004)
Densité 51 hab./km²

Bonnac-la-Côte (Bonac en occitan) est une commune française, située dans le département de la Haute-Vienne et la région Limousin.

Sommaire

[modifier] Géographie

  • Située à environ 15 kilomètres de Limoges, Bonnac-la-Côte bénéficie d'une situation idéale, avec la proximité de l'A20.
  • Premier contrefort du Massif-Central et située à l'ouest des monts d'Ambazac, Bonnac-la-Côte possède un climat tempéré, avec une grande amplitude de températures, et des conditions hivernales parfois difficiles.

[modifier] Histoire

  • Quelques repères historiques pour mieux connaître Bonnac la Côte.
  • De par son étymologie, Bonnac supposerait l'existence d'une villa gallo-romaine à l'origine du bourg. Cependant, aucun vestige ne l'atteste. De même l'existence d'un camp romain près de Leychoisier n'est pas clairement établie. Par contre, les voies romaines et chemins antiques ont laissé des traces. La plus ancienne bâtisse est le château de Leychoisier, datant du IXe siècle. Cependant, il n'est pas classé comme monument historique, ni même inscrit à l'inventaire supplémentaire. Seul le "site" de Leychoisier serait "protégé", ainsi que le site de la vallée de la Mazelle, rivière qui traverse la commune et alimente certaines réserves d'eau potable de la ville de Limoges. Mais bien que protégés, ces sites font cependant l'objet de projets immobiliers.
  • Dans le hameau de Teillet, que l'on écrit désormais "Theillet", se trouve la maison de Jean-Baptiste Dominique d'Héralde, dit Léon Dhéralde (1815-1891), homme de lettres limousin dont l'oeuvre maîtresse est le Dictionnaire de la langue limousine, qui l'a rendu célèbre non seulement dans le Limousin mais auprès de tous les érudits occitans. Le Dictionnaire de la langue limousine a été publié en 1968 par la Société d'ethnographie de la Marche et du Limousin, subventionné par le CNRS, patronné par le département d'ethnologie de l'Université de Lettres de Bordeaux dirigé par le Pr Joël Métais. Léon Dhéralde est également l'auteur "de diverses œuvres en langue limousine" et notamment d'un recueil de plus de 2.000 proverbes limousins, avec leur traduction française, de deux volumes de contes et de fables en langue limousine et d'une tradition du premier chant de la Chanson de Roland, ainsi que d'une pièce en vers intitulée "Jésus et Lucifer".
  • En 1162 est construite l'église romane (sans clocher)- prieuré de Saint Saturnin. De la même époque on retrouve l'existence de couvents des bénédictins à la Drouille Blanche et à la Drouille Noire.
  • De Henry IX à Louis XIII c'est le déclin dû aux guerres de religion (XVème Siècle). Les chapelles latérales de l'église sont élevées.
  • Le 2 Septembre 1792 ayant rejoint son père Charles François de Virot de Sombreuil, gouverneur aux Invalides, elle assiste au procès houleux où le peuple de Paris veut se faire justice lui même (accusation d'avoir prêté main forte aux suisses des Tuileries). Un des forcenés a plongé un verre dans un baquet qui recueillait le sang des victimes décapitées. Il a invité la jeune fille à boire pour obtenir la grâce de son père. Elle obéit sans hésiter en criant "vive la nation".
  • En 1814, le Pape Pie VII otage de l'empereur s'en retournant en Italie, consentit à manger deux oeufs à la coque dans le relais de Maison Rouge, aujourd'hui à l'abandon. Le souverain passe la nuit dans une maison proche.
  • Dans les années 1850-1880 Léon Dhéralde rédige dans sa maison de Theillet le Dictionnaire de la langue limousine.
  • En 1909, la route "bleue", future RN 20 est aménagée.
  • En 1911, les premiers tramway relient Maison-Rouge à Limoges.
  • En 1919, Bonnac devient Bonnac-la-Côte par décret, pour éviter toute confusion avec d'autres localités.
  • Depuis les années 1980 Bonnac subit de plein fouet l'étalement urbain et notamment le développement pavillonnaire ("mitage") particulièrement important dans ce secteur et connaît un recul très important de ses zones naturelles et agricoles. Le PLU de 2006 prévoit en outre la création de zones pavillonnaires ou de "zones artisanales" supplémentaires sur la commune, au Chêne-Vert, à Vedrenne, Leychoisier ou Maison-Rouge, y compris à proximité des sites protégés.

[modifier] Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
mars 1983 Claude Brunaud PS
Toutes les données ne sont pas encore connues.

[modifier] Démographie

Évolution démographique (Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004
793 829 719 805 998 1166 1335
Nombre retenu à partir de 1962 : Population sans doubles comptes

[modifier] Lieux et monuments

  • Château de Saint Antoine à Maison-Rouge
  • Cascade de Leychoisier
  • Village remarquable de Salesse
  • Étang de Mortemare
  • Église de Bonnac
  • Maison de Léon Dhéralde à Theillet
  • Bâtiments remarquables de l'ancien Chai Barriant, à Maison-Rouge, menacés par l'extension de la zone artisanale

[modifier] Personnalités liées à la commune

[modifier] Voir aussi

[modifier] Notes et références

  1. Bonnac-la-Côte sur le site de l'Insee

[modifier] Liens externes


Communauté d'agglomération LIMOGES Métropole
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