Barrick Gold

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Fiche d’identité
Action : TSX : ABX
NYSE : ABX
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Barrick Gold Corporation (TSX : ABX; NYSE : ABX), est une entreprise canadienne dont le siège social est situé à Toronto, Ontario. Elle est un chef de file international dans l'extraction minière de l'or. L'entreprise opère différents sites aux États-Unis, au Canada, en Australie, au Pérou, au Chili, en Argentine et en Tanzanie.

Sommaire

[modifier] Historique

En 2003, elle a produit 5,5 millions d'onces troy (170 000 kg) d'or à un coût moyen de 189 dollar US par once troy (environ 6 $ par g). Au 31 décembre 2003, elle affirme avoir une réserve d'or de 86 millions d'onces troy (2 700 000 kg).

En octobre 2005, elle a fait une OPA de 9,2 milliards de dollars US sur l'une de ses rivales : Placer Dome, autre entreprise canadienne. En décembre 2005, elle a bonifié son offre, qui passe à 12,1 milliards de dollars CA. Placer Dome a accepté cette dernière offre [1].

Le 20 janvier 2006, elle a obtenu le contrôle de Placer Dome, devenant ainsi le premier producteur mondial d'or [2].

Le 12 mai 2006, elle vend quatre mines de Placer Dome à Goldcorp pour la somme de 1,6 milliard USD [3].

[modifier] Critiques

La compagnie est accusée de pratiques douteuses en ce qui concerne l'environnement. Par exemple, elle aura probablement recours au cyanure pour extraire de l'or au lac Cowal[réf. souhaitée]; elle prévoit excaver des glaciers constitués d'eau relativement pure à Pascua Lama au Chili[réf. souhaitée] et elle a déversé, en 2004 et en 2005, au moins sept tonnes de mercure dans une mine près de la ville de Kalgoorlie-Boulder en Australie.[réf. souhaitée]

Elle a subi une poursuite judiciaire pour avoir, semble-t-il, manipulé le prix de l'or.[réf. souhaitée]

En avril 2008, Barrick Gold a mis en demeure Les Éditions Écosociété et les trois auteurs du livre Noir Canada, Pillage, corruption et criminalité en Afrique[4], et a entamé une poursuite stratégique en dommages et intérêts (5 millions $ pour dommages moraux compensatoires et un million à titre de dommages punitifs) au mois de mai, après que ces derniers aient décidé de publier leur ouvrage quand même.[5]

[modifier] Voir aussi

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sources

  1. [1], Le Devoir, 23 décembre 2005
  2. [2]
  3. Barrick Gold vend des actifs à Goldcorp pour 1,6 milliard $ US, Presse Canadienne, 13 mai 2006
  4. Alain Deneault, Delphine Abadie et William Sacher, Noir Canada, Pillage, corruption et criminalité en Afrique, Les Éditions Écosociété, Montréal, 2008.
  5. Communiqué, Écosociété menacée par une multinationale, Barrick Gold, 5 mai 2008, http://www.ecosociete.org/Communique%20ecosociete.pdf.