Autel (religion)
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Un autel (pl: des autels) désigne une sorte de table où s'effectue des sacrifices religieux ou des dépots d'offrandes. Étymologiquement, on retrouve dans autel deux notions : la hauteur (du latin altar qui donne l'italien altare, à la fois élévation et profondeur, comme dans l'expression haute mer), et la nourriture (du latin alere, alimenter, sustenter).
Suivant les religions ou les pratiques, un autel se situe soit uniquement dans un lieu de culte soit chez une personne
En Europe il constitue longtemps (principalement durant l'Antiquité grecque et romaine) un élément central des logements, où la famille effectue ses dévotions. Il prend ensuite progressivement sa place dans les lieux dédiés au culte avec la centralisation de celui-ci.
Dans le christianisme, c'est le lieu où le peuple célèbre l'Eucharistie. D'abord présent sous la forme de meuble de bois plus ou moins ouvragé, que l'on peut déplacer pour l'office (les premiers lieux de culte ne comportaient habituellement pas d'emplacement dédié), il prend sa place à partir du IVe siècle dans l'abside, puis devient inamovible vers le XIIe siècle, généralement fait de pierre ou de matériaux nobles, comme le marbre, assurant en outre la protection des reliques qui dans l'Église catholique y sont enfermées.[1]
Dans la religion Shintoïste où le culte des ancètres et des divinités reste présent, il n'est pas rare de trouver un lieu dedié à la mémoire ou au culte des ancêtres. Les autels domestiques sont également coutumiers chez les bouddhistes.
[modifier] Liens internes
- Le retable, est le tableau (peinture) posé en arrière sur l'autel (en italien pala d'altare) propice aux représentations artistiques sujettes à dévotion.
