Arlette Arnaud-Landau

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Arlette Arnaud-Landau est une femme politique française, membre du Parti socialiste, Vice-Présidente du Conseil régional d'Auvergne depuis 2004 et ancienne maire du Puy-en-Velay de 2001 à 2008. Elle est mariée et mère de quatre enfants (dont l'ancien syndicaliste étudiant Bruno Julliard), et grand-mère d'un petit-fils. Son époux, Jacques Landau, dont le père, chef du maquis de l’Aubrac a été tué par les Allemands en gare de Pradelles en juillet 1944, a été trésorier principal et dirigeant syndical CGT.


[modifier] Biographie

Arlette Arnaud-Landeau est née le 15 mars 1952. Après avoir vécu à Saint-Didier-en-Velay et Lavoûte-Chilhac, elle a passé sa jeunesse au Puy, à la caserne Romeuf, où son père était gendarme. À sa retraite, il sera pendant 18 ans, maire de Lavoûte-sur-Loire, où ses grands-parents étaient agriculteurs.

En 1973, alors enceinte de son premier fils, elle a dû interrompre ses études. Elle passera cette année-là le concours de la fonction publique et fera ses premiers pas dans la vie active au Trésor public.

Elle s'engage très vite pour l'alphabétisation des immigrés au Planning familial et s'investira dans l'association Velay Gym. En 1983 elle est nommée Chargée de mission départementale aux droits des femmes, où elle restera jusqu’en 2001. Elle est décorée de l'Ordre national du Mérite par la Secrétaire d'Etat Véronique Neiertz le 11 février 1983, la Ministre dira d'elle alors: "C'est une femme engagée sur tous les terrains où elle a débusqué l'injustice ou l'inégalité".

Elle dit que c'est de sa vie à la caserne Romeuf - où elle vivra des moments « épiques » notamment Mai 68 – que s’est construit son esprit du collectif.

Elle entre très tôt dans la vie associative et fera partie des membres fondateurs de radio Libre Fréquence, première radio libre de la Haute-Loire.

Elle créera au Puy-en-Velay le Centre d'Information aux Droits des Femmes et l'Association Justice et Partage, d'aide aux victimes.

En 2008 elle perd les élections municipales avec 40% des voix au profit de Laurent Wauquiez (56%).

[modifier] Engagements

Arlette Arnaud-Landau a été élue maire du Puy-en-Velay en 2001, à la tête d'une liste de gauche plurielle ouverte au monde associatif et à la société civile. Son élection crée une rupture dans une ville que la droite tenait depuis longtemps.[1] En 2004, elle a été élue vice-présidente du Conseil régional d'Auvergne.[2] auprès de Pierre-Joël Bonté. Sa délégation à l'apprentissage et à la formation professionnelle lui a permis notamment de créer en Auvergne l'École de la deuxième chance[3]

Au cours de son mandat, sous l'impulsion de l'équipe municipale, la ville a engagé une opération de rénovation de l'habitat et a développé le tourisme et l'économie par le biais de multiples rénovations et constructions (Théâtre municipal, Centre des Arts et du Patrimoine, Musée, Palais des sports...)

Dans sa démarche politique elle inspirera son fils, Bruno Julliard-Landau, qui sera élu en 2005 président de l'UNEF (Union Nationale des Étudiants de France), principal syndicat étudiant français.

Arlette Arnaud-Landau s'est représentée aux élections municipales de mars 2008 au Puy-en-Velay. Elle est battue dès le premier tour par Laurent Wauquiez avec 56% des voix.

[modifier] Notes et références

  1. Arlette Arnaud-Landau (PS), une féministe en terre conservatrice, Manuel Armand, le Monde, 17 avril 2004
  2. Arlette Arnaud-Landau / Auvergne / Régions / Accueil - Association des Régions de France (ARF)
  3. http:// www.e2c-auvergne.fr