Bruno Julliard

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Bruno Julliard à la manifestation nationale contre le contrat première embauche du 7 mars 2006
Bruno Julliard à la manifestation nationale contre le contrat première embauche du 7 mars 2006

Bruno Julliard, de son nom complet Bruno Julliard-Landau, est un ancien syndicaliste étudiant français, né le 9 février 1981 au Puy-en-Velay en Haute-Loire. Il fut président de l'Union nationale des étudiants de France de juillet 2005 au 8 décembre 2007. Il est membre du conseil de Paris et adjoint au maire de Paris, chargé de la jeunesse, élu sur la liste du Parti socialiste dans le XIIIe arrondissement depuis mars 2008.

Sommaire

[modifier] Biographie

Il est issu d'une famille engagée politiquement. Sa mère, Arlette Arnaud-Landau, a exercé le mandat de maire socialiste du Puy-en-Velay de 2001 à mars 2008. Elle siège aujourd'hui dans l'opposition du conseil municipal.

Après son baccalauréat obtenu en 1999, il entame un cursus en droit et était lors de l'année scolaire 2006-2007 étudiant en seconde année de master recherche de droit public[1].

[modifier] Engagements syndicaux

Étudiant en droit public à l'Université Lumière - Lyon II, il a adhéré à l'UNEF-ID en 1999, soit avant la réunification de 2001 entre l'UNEF-ID et l'UNEF-SE.

Il a été responsable du Comité d'action syndicale de Lyon II et vice-président étudiant de l'Université avant de devenir président de l'AGE de Lyon en 2001 puis d'entrer au Bureau national de l'UNEF en 2003. Il est le deuxième président de l'AGE réunifiée après Isabelle Dumestre, qui fut présidente pendant deux semaines avant d'entrer au Bureau national.

Durant son mandat de président de l'AGE de Lyon, Bruno Julliard a été condamné pour diffamation à l’encontre de l’historien africaniste Bernard Lugan qu’il accusait de « négationnisme » à payer la somme de 4 200 euros d’amende, par un arrêt de la Cour d’appel de Lyon du 30 juin 2004.

Bruno Julliard a aussi été élu au CNESER de juin 2004 à juillet 2006, où il a particulièrement suivi les dossiers concernant la recherche.

À partir de juillet 2005, il devient le porte-parole de la tendance Majorité nationale et président de l'UNEF. Il a participé de fait à la mobilisation étudiante et lycéenne ayant abouti au retrait, le 10 avril 2006, de l'article 8 de la loi pour l'égalité des chances instaurant le contrat première embauche (CPE).

Le 30 novembre 2007, il annonce qu'il « quittera pour raisons personnelles » la présidence de l'Unef lors de la réunion du collectif national qui aura lieu le samedi 8 décembre. Le vice-président, Jean-Baptiste Prévost, seul candidat à la présidence, le remplacera alors[2].

[modifier] Engagements politiques

Il fut animateur fédéral du Mouvement des jeunes socialistes en Haute-Loire en 2001. Il était alors membre de la Gauche socialiste dont il a signé la motion pour le congrès de Grenoble de novembre 2000[3] avant de rejoindre Nouveau Monde puis Alternative socialiste, le courant d'Henri Emmanuelli.

Suite à son élection comme président de l'UNEF, il affirme, en juillet 2005, avoir rendu sa carte du Parti socialiste.

Dans le Figaro du 7 mars 2006, Bruno Julliard affirme qu'il lui arrivait de rencontrer le Premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, et le député des Landes Henri Emmanuelli[4]. Cependant il prévient que les décisions de l'UNEF sont prises « par elle seule » et déclare que « les rapports entre l'UNEF et le PS sont les mêmes qu'avec l'ensemble des partis de gauche ».

Le 6 décembre 2007, il officialise sa présence sur la liste socialiste pour les municipales de 2008, conduite par Jérôme Coumet dans le 13e arrondissement de Paris[5]. Il est élu au Conseil de Paris en mars 2008[6], puis nommé Adjoint au Maire de Paris Bertrand Delanoë, en charge de la jeunesse.

[modifier] Ouvrages

[modifier] Voir aussi

[modifier] Références

  1. « Entretien n° 4 : Bruno Julliard, UNEF »
  2. « Bruno Julliard démissionne de la présidence de l'UNEF pour "raisons personnelles" », Le Monde, 30 novembre 2007.
  3. Attika : la motion
  4. « Entre le PS et l'Unef, la filiation idéologique garantit l'harmonie politique », Le Figaro, 7 mars 2006.
  5. « Torreton, Julliard, Benguigui... rejoignent les listes de Delanoë », Le Nouvel observateur, 6 décembre 2007.
  6. Site du ministère de l'Intérieur.

[modifier] Liens internes

[modifier] Liens externes

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