Andrea Dworkin

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Andrea Rita Dworkin (26 septembre, 19469 avril, 2005) est une auteur féministe radicale des États-Unis, surtout connue pour sa critique de la pornographie, qu'elle rapprochait du viol et autres formes de violence contre les femmes.

Militante pacifiste et anarchiste dans les années 1960, Andrea Doworkin devint féministe radicale et publia une dizaine de livres de théorie et pratique.

Durant la fin des années 70 et les années 80, Andrea devint nationalement célèbre comme porte parole du mouvement féministe anti-pornographie, et pour ses écrits sur la pornographie et la sexualité humaine, entre autre Pornography: Men Possessing Women et Intercourse qui restent ses deux ouvrages les plus connus.

Peu de ses ouvrages sont disponibles en France, néanmoins Pouvoir et violence sexiste, a récemment été traduit en français.

[modifier] Citations

"S'il accepte de voir une femme comme un produit sexuel , cela signifie que l'homme en question n'a ni cerveau, ni cœur, ni vie digne d'être vécue."

"Le message de la punition est très clair, qu’il s’agisse d’un acte sexuel imposé ou de coups ou de mots d’insulte ou de harcèlement dans la rue ou de harcèlement sexuel au travail : « Rentre à la maison. Ferme ta gueule. Fais ce que je te dis. » Ce qui se résume d’habitude à : « Nettoie la maison et écarte les jambes. » Beaucoup d’entre nous avons dit non. Nous le disons de différentes façons. Nous le disons à différents moments. Mais nous disons non, et nous l’avons dit suffisamment fort et de façon suffisamment collective pour que ce non ait commencé à résonner dans la sphère publique. Non, nous n’allons pas le faire. Non." Pouvoir et violence sexiste, Editions Sysiphe

"Nous les femmes, vous le savez, sommes habituellement tuées dans nos propres maisons, dans ce qu’on appelle la vie privée - parce qu’un homme et une femme ensemble ne sont pas considérés comme une unité sociale. L’unité, c’est lui : c’est lui qui est l’être humain. Elle est sa subalterne. La vie privée lui appartient à lui et il peut y faire ce qu’il veut à sa femme. Quand on nous blesse, c’est habituellement hors de vue des caméras et des annonces officielles. Nous sommes blessées d’habitude par des hommes que nous connaissons et particulièrement par des hommes avec qui nous avons eu des rapports intimes, je veux dire un rapport sexuel. (...)" Pouvoir et violence sexiste, Editions Sysiphe