Amédée Papineau

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Amédée Papineau est un écrivain québécois rebelle du XIXe siècle.

Sommaire

[modifier] Son enfance

Amédée Papineau est le fils aîné de Louis-Joseph Papineau et Julie Papineau (née Bruneau). Il est en 1819 à Montréal. Depuis son enfance, il est plongé dans la politique puisque son père était orateur à la chambre d'assemblée du Bas-Canada. Il fit ses études à l'aide du révérend Esson et de Mademoiselle Waller. Plus tard, il alla étudier au Séminaire Saint-Sulpice qu'il trouva trop strict. Il quitta le séminaire pour le Collège Sainte-Hyacinthe. En 1834, en visitant le château Bigot avec son père et le médecin Robert Nelson, il attrapa le goût d'écrire. Il écrit un premier texte, Caroline ou le château Bigot. La même année, la maison des Papineau est attaquée à la suite des 92 résolutions.

[modifier] La bataille de 1837-1838

Amédée assistera à la réunion de fondation des fils de la liberté le 5 Septembre 1837 à l'hôtel Nelson. Il était aussi présent à la réponse négative de l'Angleterre qui a répondu par les 10 résolutions de Russell. Il était le 6 novembre 1837 à la bataille du Doric Club contre les fils de la liberté. Dix jours plus tard, il se réfugiait dans la cave du manoir Dessaules de sa tante Marie-Rosalie Dessaules (née Papineau). Il passera la frontière canado-américaine sous le nom de Joseph Parent qui allait apprendre l'anglais. Il alla à Sarotoga chez les Porter où son père l'attendait.

[modifier] Aux États-Unis

C'est à Sarotoga qu'il connut Mary Westcott ( sa future femme). En 1838, il commença ses études en droit avec le juge Cowen, l'avocat Ellsworth et le chancelier Walworth. En 1848, il vient au Canada pour constater les dégâts de l'insurrection. Il ira à la suite à New York pour exercer son droit avec Mr. Bidwell. En 1846, il ira faire une visite à sa famille en France. Il revient aux États-Unis pour épouser Mary Westcott.

[modifier] Le retour au Canada

Il déménagea à Montréal. Il a eu trois enfants avec sa femme Mary : Ella, Louis-Joseph et Marie-Louise. Il entreprendra une carrière de protonaire. Il fonda la "Société des amis" qui deviendra "l'Institut canadien" qui a pour but de stimuler le développement intellectuel de la nation canadienne. À la fin des années 40, il lutta avec son père pour l'annexion du Bas-Canada aux États-Unis.

[modifier] Bibliographie

  • Journal d'un Fils de la Liberté (1838-1855)' (Sillery, Septentrion, 1998), 957 p.
  • Souvenirs de jeunesse (1822-1837) (Sillery, Septentrion, 1998), 134 p.