Amédée Ozenfant

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Sommaire 1 Sa vie et son œuvre 2 Quelques œuvres dans les musées 3 Notes et références 4 Bibliographie

[modifier] Sa vie et son œuvre

Amédée Ozenfant est un peintre français né le 15 avril 1886 à Saint-Quentin, et mort le 3 mai 1966 à Cannes. Jeune artiste il étaye sa vocation auprès de Charles Cottet et Jacques-Émile Blanche à l'Académie La Palette entre 1907 et 1913 et suit un apprentissage marqué d' un certain romantisme ou symbolisme. Avide de culture, il admire Cézanne, Seurat, et surtout Pierre Puvis de Chavannes tout particulièrement son Pauvre Pêcheur^[1]. Influences qu'il ne revendiquera plus après 1916 dans ses nombreux écrits sur l'Art. Il entrevoit le purisme qu'il développe avec Le Corbusier en 1918 dans : Après le cubisme, la Peinture Moderne et les textes de l'Esprit nouveau et qui se veut la grammaire générale de la sensibilité de l'homme moderne. Il préconise un système de composition régi par des schémas orthogonaux, des formes disposées dans le plan, le dessin, la couleur, et la facture strictement contrôlés faisant du tableau " une machine à émouvoir ". Il étudie l’architecture, se passionne pour la peinture et la mécanique, redessinant l’Hispano-Suiza grand sport modèle 1911 en Hispano-Alphonse XIII.

Il fonde en avril 1915 la revue L’Élan qui rassemble des artistes comme André Lhote, Marchand, André Dunoyer de Segonzac, Max Jacob, Apollinaire..., soutenant l’effort de guerre tout en précisant que les Allemands n’étaient pas uniquement des agresseurs barbares.

Il s’engage ensuite dans des recherches typographiques, cubo-futuriste et conçoit la “typométrie” puis la “psychotypie” qui permettent de faire figurer, par la forme même des lettres, les rythmes et silences de la poésie.

Ami du poète Paul Dermée et de Le Corbusier, - la première maison construite par cet architecte sous ce pseudonyme, en 1924, est celle d’Amédée - il crée avec eux et Albert Gleizes la revue L’Esprit Nouveau, participant ainsi au renouvellement tant des formes architecturales que picturales. Proche de Tristan Tzara, Fernand Léger, du dadaïsme, du surréalisme et du Bauhaus, il infléchit ses recherches à partir de 1925 et réintroduit la figure humaine. En 1936, il fonde à Londres l’Ozenfant Academy puis crée aux États-Unis où il s'éxile de 1939 à 1955 à New York, l'Ozenfant School of Fine Art où il enseignera à Roy Lichtenstein et Gerald Murphy. Ses œuvres évoluent d’une représentation stylisée d’objets du quotidien à de vastes paysages aériens - océan de nuages ou villes vue du ciel, tels son Après l’orage sur l’Hudson. Après les excès de la culture machiniste, La Grotte aux Baigneuses peint en 1931-1931, évoque sa quête des origines dans une vision de l'âge d'or perdu et préfigure les études pour la Vie (Musée d'Art moderne de la ville de Paris) grande fresque qui renoue avec l'inspiration de la grande tradition ouverte par Pierre Puvis de Chavannes et que ses recherches avaient mise en retrait, tout en gardant le sens de la composition qu'il avait défini au temps du purisme. Ses dernières toiles sont épurées à l'extrême et ont une dimension méditatives

[modifier] Quelques œuvres dans les musées

• Bouteille, pipe et livres, 1918, huile sur toile, 73x60 cm, Musée des beaux-Arts de Grenoble.

[modifier] Notes et références

[modifier] Bibliographie

• Ozenfant, Mémoires 1886-1962, Éditions Seghers, Paris 1968
• Amédée Ozenfant par Françoise Ducros, Editions Cercle D'Art, 2002.ISBN 2702206131.
• Le Manifeste du Purisme 1918, par Amédée Ozenfant & Le Corbusier
• Art-I. Bilan des Arts Modernes; II. Structure d'un nouvel esprit (1928) par Amédée Ozenfant

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