Alix de Schaerbeek

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sainte Alix de Schaerbeek (ou Alice, ou Adélaïde) (vers 1225, Schaerbeek - 1250, Bruxelles, Belgique) est une moniale cistercienne, lépreuse et mystique, qui mourut à l’âge de 25 ans. Son culte, qui se développa après sa mort, fut officiellement reconnu en 1907.

[modifier] Biographie

Confiée à l’âge de 7 ans aux moniales de l'abbaye cistercienne de La Cambre (alors à l’extérieur de la ville de Bruxelles), Alix montre dès son jeune âge une propension à une vie chrétienne intense. Devenue religieuse dans la même abbaye elle aime rendre service et jouit de faveurs mystiques extraordinaires: extases et visions. Mais elle est également frappée de la lèpre alors qu'elle a à peine une vingtaine d’années. Comme il était de coutume à l’époque (pour éviter la contagion) elle est écartée de la communauté et vit dans une cellule isolée dans le jardin du monastère. Cet isolement humain la rapproche encore de Dieu. Son corps se décompose progressivement. Elle est le paradoxe vivant d'un corps humain de plus en plus laid qui renferme le joyau d’une âme de plus en plus sublime. Sa seule consolation est la réception du sacrement de l’eucharistie. Alix, devenue paralytique et aveugle, offre ses souffrances pour les grands de son époque, le roi des Romains et Louis XI, roi de France, alors en croisade en Terre Sainte. On lui attribue également des miracles. A la fin de sa vie tout son corps était rongé par la lèpre. Elle mourut à La Cambre en 1250. Immédiatement vénérée dans la piété populaire, son culte fut officiellement approuvé par l’Eglise en 1907. La date de sa fête est le 15 juin (dans l'archidiocèse de Malines-Bruxelles).

[modifier] Référence

  • La vie de Sainte Alix, par un moine cistercien anonyme, se trouve dans les Acta Sanctorum, mois de Juin, vol.III.